Le 11 Mars 2011, alors que le Japon connaît le séisme et le tsunami du Tohoku avec leurs terribles conséquences, le porte-avions de la marine Américaine USS Ronald Reagan, de la flotte du Pacifique, se dirige vers une escale de routine en Corée du Sud. Il modifie immédiatement sa route pour porter assistance aux populations sinistrées, et arrive en vue des côtes du Japon le lendemain même de la catastrophe, dans le cadre de l'opération spéciale "Tomodachi" (tomodachi sakusen, opération amis). Les hélicoptère du bord font la navette avec la terre ferme, livrant de l'eau, de la nourriture et diverses fournitures. Le bâtiment restera près de la côte, souvent à moins de 2 km de la centrale nucléaire détruite de Fukushima Daiichi, pendant environ 2 mois. Les deux quartiers-maîtres Jaime Plym et Maurice Enis, alors en service à bord du navire, témoignent du déroulement de cette période à bord.
Pendant les deux premières semaines, alors que les communications avec le monde extérieur sont coupées "par mesure de précaution", aucune mention n'est faite à l'équipage de la catastrophe nucléaire en cours à Fukushima ni d'un quelconque risque d'irradiation, de contamination radioactive. Tous ceux amenés à travailler à l'extérieur remplissent donc leur tâches comme d'habitude, sans précautions particulières. Par la suite, une rumeur de radioactivité ambiante commencera à circuler, on parlera d'une petite fuite radioactive dans une centrale nucléaire à terre. Des postes de contrôle de la radioactivité seront mis en place à bord, simplement pour tranquilliser les esprits, puisqu'il n'y a officiellement aucun danger. C'est lors d'un de ces contrôles "pour la forme" que Maurice Enis déclenchera les alarmes, lors de l'examen de ses mains. La cause de sa contamination : les drapeaux et cordages en polyester qu'il utilise pour les manoeuvrer, et communiquer avec les autres navires.
Il ne pourra jamais savoir quelle dose de radioactivité il a reçue, et lorsqu'il insistera après avoir quitté l'armée pour récupérer son dossier médical, il apprendra que malheureusement, toutes les données concernant cette période ont été perdues...
Vidéo réalisée à l'occasion du symposium "The Medical and Ecological Consequences of the Fukushima Nuclear Accident" (Conséquences médicales & environnementales de l'accident nucléaire de Fukushima) organisé par la fondation Helen Caldicott les 11 & 12 Mars 2013 à New York.
http://nuclearfreeplanet.org/symposium-update--online-archive-now-available-at-live-stream-link.html
Article, transcription, traductions et docs annexes :
http://kna-blog.blogspot.fr/2013/07/fukushima-des-marins-de-lus-navy.html
Vidéo originale : http://www.totalwebcasting.com/view/?id=hcf#
Vidéo de meilleure qualité par Cinema Forum Fukushima :
http://cinemaforumfukushima.org/
http://www.youtube.com/watch?v=5rVM_A3ulDs
Transcription en Anglais par Afaz.at (http://afaz.at/index_symp.html)
Traduction française MEH, relecture édition & sous-titrage par mes soins.
Pendant les deux premières semaines, alors que les communications avec le monde extérieur sont coupées "par mesure de précaution", aucune mention n'est faite à l'équipage de la catastrophe nucléaire en cours à Fukushima ni d'un quelconque risque d'irradiation, de contamination radioactive. Tous ceux amenés à travailler à l'extérieur remplissent donc leur tâches comme d'habitude, sans précautions particulières. Par la suite, une rumeur de radioactivité ambiante commencera à circuler, on parlera d'une petite fuite radioactive dans une centrale nucléaire à terre. Des postes de contrôle de la radioactivité seront mis en place à bord, simplement pour tranquilliser les esprits, puisqu'il n'y a officiellement aucun danger. C'est lors d'un de ces contrôles "pour la forme" que Maurice Enis déclenchera les alarmes, lors de l'examen de ses mains. La cause de sa contamination : les drapeaux et cordages en polyester qu'il utilise pour les manoeuvrer, et communiquer avec les autres navires.
Il ne pourra jamais savoir quelle dose de radioactivité il a reçue, et lorsqu'il insistera après avoir quitté l'armée pour récupérer son dossier médical, il apprendra que malheureusement, toutes les données concernant cette période ont été perdues...
Vidéo réalisée à l'occasion du symposium "The Medical and Ecological Consequences of the Fukushima Nuclear Accident" (Conséquences médicales & environnementales de l'accident nucléaire de Fukushima) organisé par la fondation Helen Caldicott les 11 & 12 Mars 2013 à New York.
http://nuclearfreeplanet.org/symposium-update--online-archive-now-available-at-live-stream-link.html
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http://kna-blog.blogspot.fr/2013/07/fukushima-des-marins-de-lus-navy.html
Vidéo originale : http://www.totalwebcasting.com/view/?id=hcf#
Vidéo de meilleure qualité par Cinema Forum Fukushima :
http://cinemaforumfukushima.org/
http://www.youtube.com/watch?v=5rVM_A3ulDs
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Traduction française MEH, relecture édition & sous-titrage par mes soins.
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