Emila Hazelip utilise la technique de la culture synergique sur son jardin-potager. Avec cette technique, plus besoin de labourer le sol ni d’utiliser d’engrais ou de pesticides. En plus, il se dégage de ce documentaire une ambiance vraiment très paisible et relaxante. C’est un vrai bonheur à regarder !
Emilie Hazelip (1938 – Février 2, 2003) était une jardinière biologique catalane, et un pionnier du concept de jardinage synergique. Ses méthodes de culture ont été inspirés par Masanobu Fukuoka, après avoir lu son livre, «La Révolution Un brin de paille » en 1977, une fois qu’il a été traduits en anglais.
L’agriculture naturelle ou synergétique trouve ses bases dans les recherches de Masanobu Fukuoka, microbiologiste et agriculteur japonais, dont le travail a été adapté au climat tempéré par Marc Bonfils et Emilia Hazelip.
La synergie, c’est l’action simultanée d’éléments indépendants (les plantes, les micro-organismes, la faune et la flore du sol, l’humus … ) qui, ensemble, ont un effet plus grand que la somme de leurs parties.
Dans ce système agricole, on cultive les plantes dans un sol sauvage qui s’auto-fertilise perpétuellement et se travaille de lui-même. Il n’y a donc pas de travail du sol, ni de labour : c’est la faune du sol qui le travaille, les lombrics entre autres. On permet aux cycles biochimiques du sol ainsi qu’aux mycorhizes des plantes de se produire sans être perturbés par une aération excessive ou par un engraissage malvenu. Aussi les apports en fumier, compost, ou tout autre engrais même biologique, ne sont plus nécessaires puisque la cause principale de destruction de l’humus et de sa faune productrice, à savoir le travail du sol, est abandonnée.
Dans la nature, le sol est toujours couvert de végétation, vivante ou morte. De même, en agriculture synergétique, on protège le sol contre l’érosion par le vent, la pluie, contre le dessèchement par le soleil et contre l’envahissement par les herbes indésirables, grâce à un mulch de paille, de foin sans semences, de laine, de carton, de broyat de broussaille … ou même de trèfle rampant. Cette couverture du sol va se décomposer par l’intervention des micro- et macro-organismes qui vivent en quantités innombrables dans un sol non perturbé et vont ainsi créer l’humus microbien puis l’humus stable, base de la fertilité des sols. On parle de compostage en surface et sur place.
Pour semer et pour éclaircir, on écartera ce mulch pour le remettre par après. Une grande diversité de plantes (légumes, fleurs compagnes, plantes aromatiques, … ) sont cultivées en association et en rotation. Rien n’est jamais enfoui. Les plantes se décomposent là où elles ont vécu. Plus il y a de plantes et plus elles sont diversifiées et mélangées, plus le sol est vivant et se nourrit de lui-même.
Emilie Hazelip (1938 – Février 2, 2003) était une jardinière biologique catalane, et un pionnier du concept de jardinage synergique. Ses méthodes de culture ont été inspirés par Masanobu Fukuoka, après avoir lu son livre, «La Révolution Un brin de paille » en 1977, une fois qu’il a été traduits en anglais.
L’agriculture naturelle ou synergétique trouve ses bases dans les recherches de Masanobu Fukuoka, microbiologiste et agriculteur japonais, dont le travail a été adapté au climat tempéré par Marc Bonfils et Emilia Hazelip.
La synergie, c’est l’action simultanée d’éléments indépendants (les plantes, les micro-organismes, la faune et la flore du sol, l’humus … ) qui, ensemble, ont un effet plus grand que la somme de leurs parties.
Dans ce système agricole, on cultive les plantes dans un sol sauvage qui s’auto-fertilise perpétuellement et se travaille de lui-même. Il n’y a donc pas de travail du sol, ni de labour : c’est la faune du sol qui le travaille, les lombrics entre autres. On permet aux cycles biochimiques du sol ainsi qu’aux mycorhizes des plantes de se produire sans être perturbés par une aération excessive ou par un engraissage malvenu. Aussi les apports en fumier, compost, ou tout autre engrais même biologique, ne sont plus nécessaires puisque la cause principale de destruction de l’humus et de sa faune productrice, à savoir le travail du sol, est abandonnée.
Dans la nature, le sol est toujours couvert de végétation, vivante ou morte. De même, en agriculture synergétique, on protège le sol contre l’érosion par le vent, la pluie, contre le dessèchement par le soleil et contre l’envahissement par les herbes indésirables, grâce à un mulch de paille, de foin sans semences, de laine, de carton, de broyat de broussaille … ou même de trèfle rampant. Cette couverture du sol va se décomposer par l’intervention des micro- et macro-organismes qui vivent en quantités innombrables dans un sol non perturbé et vont ainsi créer l’humus microbien puis l’humus stable, base de la fertilité des sols. On parle de compostage en surface et sur place.
Pour semer et pour éclaircir, on écartera ce mulch pour le remettre par après. Une grande diversité de plantes (légumes, fleurs compagnes, plantes aromatiques, … ) sont cultivées en association et en rotation. Rien n’est jamais enfoui. Les plantes se décomposent là où elles ont vécu. Plus il y a de plantes et plus elles sont diversifiées et mélangées, plus le sol est vivant et se nourrit de lui-même.
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