Compétences des ONG, rôles des syndicats
Le mardi 12 juin 2007, le Club Stratégies www.leclub.org recevait Philippe Ryfman, avocat, professeur, chercheur associé au département de sciences politiques de l'Université Paris-I-Sorbonne et expert-consultant auprès d’ONG, de gouvernements et d’institutions internationales.
Les ONG ont-elles légitimité à intervenir dans certaines situations ? Aujourd'hui le paysage du social se recompose. Inaccessibles parfois ou abandonnées par les syndicats certaines questions sociales ou "sociétales" ont été saisies par des ONG qui trouvent aujourd'hui reconnaissance de leurs compétences et sont parfois même créditées d'une plus grande aptitude à représenter les intérêts des travailleurs et des citoyens.
Dans l'extrait proposé, Philippe Ryfman, décrit des situations où, même si les ONG n'ont en principe pas à se substituer aux syndicats, il nous faut considérer le cas de nombreux pays où la législation restreint considérablement les droits syndicaux. Ainsi bien souvent l'action des ONG, par exemple au Pakistan, aura fait avancer les choses et forcé les entreprises délocalisées à faire respecter les droits des salariés selon des standards internationaux. De fait les ONG obtiennent des résultats, ce qui fonde ou pourrait fonder pour partie - c'est la position développée par ailleurs explicitement lors de son intervention par notre expert - la légitimité de ces organisations à intervenir.
Dans le même ordre d'idée, Philippe Ryfman évoque ensuite l'organisation par le gouvernement du "Grenelle de l'environnement" de septembre 2007 en partenariat avec neuf ONG. Au-delà du registre symbolique (l'usage de l'expression "Grenelle" qui a pu offusquer ou agacer) c'est pour l'intervenant la marque d'un changement, un signal fort d'une reconnaissance des ONG, de leurs compétences, professionnalisme et capacités d'interventions.
Les ONG ont-elles légitimité à intervenir dans certaines situations ? Aujourd'hui le paysage du social se recompose. Inaccessibles parfois ou abandonnées par les syndicats certaines questions sociales ou "sociétales" ont été saisies par des ONG qui trouvent aujourd'hui reconnaissance de leurs compétences et sont parfois même créditées d'une plus grande aptitude à représenter les intérêts des travailleurs et des citoyens.
Dans l'extrait proposé, Philippe Ryfman, décrit des situations où, même si les ONG n'ont en principe pas à se substituer aux syndicats, il nous faut considérer le cas de nombreux pays où la législation restreint considérablement les droits syndicaux. Ainsi bien souvent l'action des ONG, par exemple au Pakistan, aura fait avancer les choses et forcé les entreprises délocalisées à faire respecter les droits des salariés selon des standards internationaux. De fait les ONG obtiennent des résultats, ce qui fonde ou pourrait fonder pour partie - c'est la position développée par ailleurs explicitement lors de son intervention par notre expert - la légitimité de ces organisations à intervenir.
Dans le même ordre d'idée, Philippe Ryfman évoque ensuite l'organisation par le gouvernement du "Grenelle de l'environnement" de septembre 2007 en partenariat avec neuf ONG. Au-delà du registre symbolique (l'usage de l'expression "Grenelle" qui a pu offusquer ou agacer) c'est pour l'intervenant la marque d'un changement, un signal fort d'une reconnaissance des ONG, de leurs compétences, professionnalisme et capacités d'interventions.
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