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Au tout début de années 80, dans la foulée de ses premières élucubrations punk avec son groupe 1984, et parallèlement à ses expérimentations proto-électroniques avec Edwige Belmore et Claude Arto – qui s’apprêtent à sortir, sous la houlette de Jacno à la production, le premier et hélas unique album de Mathématiques Modernes (« Les visiteurs du soir », 1981), - Henri Flesh participe à un projet musical éphémère qui, de son propre avoeu, tient plus du délire entre potes que du groupe de rock à proprement parler : le Club des cols roulés. Emanation de la Bande au bandeau (groupe informel de night-clubbers parisiens parmi lesquels on retrouve par exemple Alain Pacadis ou les artistes Pierre et Gilles), le Club des cols roulés est une bande dans la bande qui se réunit à peu près quotidiennement chez Henri Flesh. En 1981, ce « club » enregistre un titre unique, conservé en archive et resté inédit jusqu’ici, « 60 Amor », sorte d’ovni synthétique expérimental, dissonant et déconnant, qui associe un talk over à la Bardot et des bidouillages sonores dignes des bandes-son de certains vieux film de SF, quelque part entre Pierre Henri et Joe Meek…
« Ce dessin est de la main de Charles Seruya, si ma mémoire est bonne. Il a été fait dans mon appartement de l’époque, rue des Filles du Calvaire, où l'on se réunissait presque tous les jours avec quelques membres de la Bande au bandeau, dont la devise était « Let’s go libido ! ». Il y avait Pinochar (Charles Seruya), Electrika (alias Freddy, Frédérika Lévy), Eric Bush, Cioccolatto (Phillipe Krootchey), Cajoline (Bambou), Laurent Campini (artiste peintre), la petite Fred, Edwige et moi même. On s'était autoproclamé Club des cols roulés - dont le plus fervent adepte était sans doute Eric Bush, qui l'avait peu à peu imposé en standart. Ce « club » était une sorte de version exclusive de la Bande au ban
Au tout début de années 80, dans la foulée de ses premières élucubrations punk avec son groupe 1984, et parallèlement à ses expérimentations proto-électroniques avec Edwige Belmore et Claude Arto – qui s’apprêtent à sortir, sous la houlette de Jacno à la production, le premier et hélas unique album de Mathématiques Modernes (« Les visiteurs du soir », 1981), - Henri Flesh participe à un projet musical éphémère qui, de son propre avoeu, tient plus du délire entre potes que du groupe de rock à proprement parler : le Club des cols roulés. Emanation de la Bande au bandeau (groupe informel de night-clubbers parisiens parmi lesquels on retrouve par exemple Alain Pacadis ou les artistes Pierre et Gilles), le Club des cols roulés est une bande dans la bande qui se réunit à peu près quotidiennement chez Henri Flesh. En 1981, ce « club » enregistre un titre unique, conservé en archive et resté inédit jusqu’ici, « 60 Amor », sorte d’ovni synthétique expérimental, dissonant et déconnant, qui associe un talk over à la Bardot et des bidouillages sonores dignes des bandes-son de certains vieux film de SF, quelque part entre Pierre Henri et Joe Meek…
« Ce dessin est de la main de Charles Seruya, si ma mémoire est bonne. Il a été fait dans mon appartement de l’époque, rue des Filles du Calvaire, où l'on se réunissait presque tous les jours avec quelques membres de la Bande au bandeau, dont la devise était « Let’s go libido ! ». Il y avait Pinochar (Charles Seruya), Electrika (alias Freddy, Frédérika Lévy), Eric Bush, Cioccolatto (Phillipe Krootchey), Cajoline (Bambou), Laurent Campini (artiste peintre), la petite Fred, Edwige et moi même. On s'était autoproclamé Club des cols roulés - dont le plus fervent adepte était sans doute Eric Bush, qui l'avait peu à peu imposé en standart. Ce « club » était une sorte de version exclusive de la Bande au ban
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