PARIS - 28 oct 2015 - Le député des Républicains Henri Guaino a lancé mercredi à l'Assemblée nationale une violente charge contre les juges.
La semaine dernière, il avait été condamné en appel à 2000 euros d'amende pour outrage à l'encontre du juge Jean-Michel Gentil. Il l'avait lourdement attaqué après que le magistrat eut mis en examen Nicolas Sarkozy dans l'affaire Bettencourt.
Lors des questions au gouvernement, il a dénoncé des "juges infâmes qui rendent des jugements iniques". "Instrumentalisation de la presse, instruction à charge, mise en examen injustifiable, mépris de la Constitution, mépris de la loi, mépris des victimes, abus de pouvoir, voilà le visage d'une justice qui ne mérite plus son nom", a-t-il dit.
"Dans la magistrature comme partout ailleurs, il y a des gens qui honorent leur fonction, il y a aussi des pervers, des psychopathes, des militants aveuglés par leur idéologie", a-t-il ajouté.
"Je peux parfaitement comprendre vos sentiments profonds mais en revanche ce que je ne peux pas accepter, ici dans cet hémicycle, les mots que vous avez utilisés et la mise en cause de la magistrature", lui a répondu le Premier ministre Manuel Valls.
La semaine dernière, il avait été condamné en appel à 2000 euros d'amende pour outrage à l'encontre du juge Jean-Michel Gentil. Il l'avait lourdement attaqué après que le magistrat eut mis en examen Nicolas Sarkozy dans l'affaire Bettencourt.
Lors des questions au gouvernement, il a dénoncé des "juges infâmes qui rendent des jugements iniques". "Instrumentalisation de la presse, instruction à charge, mise en examen injustifiable, mépris de la Constitution, mépris de la loi, mépris des victimes, abus de pouvoir, voilà le visage d'une justice qui ne mérite plus son nom", a-t-il dit.
"Dans la magistrature comme partout ailleurs, il y a des gens qui honorent leur fonction, il y a aussi des pervers, des psychopathes, des militants aveuglés par leur idéologie", a-t-il ajouté.
"Je peux parfaitement comprendre vos sentiments profonds mais en revanche ce que je ne peux pas accepter, ici dans cet hémicycle, les mots que vous avez utilisés et la mise en cause de la magistrature", lui a répondu le Premier ministre Manuel Valls.
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