Thylacine, le prince de l'électro français, de retour au Printemps de Bourges pour la troisième fois, revient sur son aventure dans le transsibérien.
Le nom de William plus largement connu sous celui de Thylacine est loin d’être en voie de disparition contrairement à son homologue animal. Révélé dans la sélection electro des Inouïs du Printemps de Bourges 2014, l’angevin programmé aussi en 2015 au 22 a joué cette année au Palais d’Auron. Digne enfant du Printemps de Bourges, Thylacine risque de livrer des performances aussi spectaculaires les unes que les autres encore de nombreuses années dans ce festival. Entre deux dates et épuisé, William revient avec passion sur son projet : Transsiberian.
9 mois plus tard
Nous avions rencontré Thylacine pour la première fois lors du festival Terres du Son 2015. Une rencontre pleine de richesse et de découverte. Un jeune homme intéressant se dressait devant nous éblouis par le soleil. L’art et la passion musicale se sentait en lui et à travers ses mots. Humble il ne cherche pas à vanter ses morceaux et reste un peu mal à l’aise quand on lui parle de succès phénoménal. Puis en bonnes journalistes nous sommes allées à son concert le soir-même. Là-bas, des bretons nous confiaient avoir fait le trajet spécialement pour le voir – drôle d’idée puisque le jeune DJ jouait le week-end suivant aux Vieilles Charrues – et qu’ils le suivaient depuis plusieurs concerts déjà. A 23 ans, Thylacine a des groupies, se fait reconnaître dans la rue, a sorti 3 EP et un album, et tourne dans le monde entier pour jouer ses morceaux psychédéliques à un public sous le charme de ce jeune loup de Tasmanie. Effectivement dès les premières notes lancées c’est l’explosion dans la foule. On ne met pas longtemps à comprendre pourquoi et à se sentir également happé par la magie de Thylacine. D’ailleurs si Le Grand Journal a effectué son portrait en 2015 en le qualifiant de « presque célèbre » il l’est pourtant d’ors et déjà dans nos coeurs.
Transsiberian, un projet fou
« Je suis monté à bord du transsibérien qui fait le trajet de Moscou à Vladivostok pour composer mon album. J’avais un peu plus de deux semaines pour réaliser ce projet. » nous expliquait Thylacine en 2015. Aujourd’hui au Printemps de Bourges, il nous en dit plus. « C’était la première fois que j’enregistrais vraiment des gens. Que j’allais dans des bleds paumés rencontrer des gens qui me pressentaient leurs musiques que je pouvais enregistrer ensuite ». Un voyage riche en émotion dont Thylacine ne revient pas indemne. Des femmes seules dans une salle des fête qui chantent pour moins de 10 personnes, des enfants et même un chaman. C’est avec le mélange de tous ces sons – voix, environnement naturel, train – que Thylacine compose non stop à bord du transsibérien. C’est d’ailleurs un pari réussi pour ce premier album qui nous transporte directement dans un monde parallèle entre l’imaginaire digne d’un film fantastique ou de science-fiction des années 80 et le voyage dans les terres profondes de la Russie.
Thylacine, un prodige au talent infini
La France est un pays de talent. Sciences, littérature, art, tous les domaines y passent pas. Alors quand un jeune garçon qui vient d’Angers mêle les milieux artistiques pour ne faire qu’un et parvient avec brillance à présenter une oeuvre digne de ce nom les autres pays peuvent nous envier le prodigieux Thylacine. Pourtant quand on le rencontre, William reste modeste et confie qu’il ne sait pas parler de sa musique, qu’il l’a crée parce que c’est « comme une nécessité, un besoin vital pour trouver mon équilibre et me sentir bien. » Créer c’est un peu comme l’essence de son âme, d’ailleurs Thylacine ne compose pas uniquement de la musique électronique brute. Non l’artiste va plus loin et parvient à créer un univers graphique qui interagit avec ses sons et évolue en fonction de ses improvisations. Alors même si on le sait tous que voir un artiste en live fait parti de la règle d’or des « fans », il y en a bien certains qu’on ne peut impérativement pas rater qu’on aime la musique et vous l’avez bien deviné, c’est le cas de Thylacine.
Coup de coeur de la rédaction lors du Festival Terres du Son 2015, la seconde rencontre au Printemps de Bourges 2016 avec le phénomène Thylacine, confirme même le coup de foudre des journalistes de mcetv.fr.
Ecrit par Marine.T
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Le nom de William plus largement connu sous celui de Thylacine est loin d’être en voie de disparition contrairement à son homologue animal. Révélé dans la sélection electro des Inouïs du Printemps de Bourges 2014, l’angevin programmé aussi en 2015 au 22 a joué cette année au Palais d’Auron. Digne enfant du Printemps de Bourges, Thylacine risque de livrer des performances aussi spectaculaires les unes que les autres encore de nombreuses années dans ce festival. Entre deux dates et épuisé, William revient avec passion sur son projet : Transsiberian.
9 mois plus tard
Nous avions rencontré Thylacine pour la première fois lors du festival Terres du Son 2015. Une rencontre pleine de richesse et de découverte. Un jeune homme intéressant se dressait devant nous éblouis par le soleil. L’art et la passion musicale se sentait en lui et à travers ses mots. Humble il ne cherche pas à vanter ses morceaux et reste un peu mal à l’aise quand on lui parle de succès phénoménal. Puis en bonnes journalistes nous sommes allées à son concert le soir-même. Là-bas, des bretons nous confiaient avoir fait le trajet spécialement pour le voir – drôle d’idée puisque le jeune DJ jouait le week-end suivant aux Vieilles Charrues – et qu’ils le suivaient depuis plusieurs concerts déjà. A 23 ans, Thylacine a des groupies, se fait reconnaître dans la rue, a sorti 3 EP et un album, et tourne dans le monde entier pour jouer ses morceaux psychédéliques à un public sous le charme de ce jeune loup de Tasmanie. Effectivement dès les premières notes lancées c’est l’explosion dans la foule. On ne met pas longtemps à comprendre pourquoi et à se sentir également happé par la magie de Thylacine. D’ailleurs si Le Grand Journal a effectué son portrait en 2015 en le qualifiant de « presque célèbre » il l’est pourtant d’ors et déjà dans nos coeurs.
Transsiberian, un projet fou
« Je suis monté à bord du transsibérien qui fait le trajet de Moscou à Vladivostok pour composer mon album. J’avais un peu plus de deux semaines pour réaliser ce projet. » nous expliquait Thylacine en 2015. Aujourd’hui au Printemps de Bourges, il nous en dit plus. « C’était la première fois que j’enregistrais vraiment des gens. Que j’allais dans des bleds paumés rencontrer des gens qui me pressentaient leurs musiques que je pouvais enregistrer ensuite ». Un voyage riche en émotion dont Thylacine ne revient pas indemne. Des femmes seules dans une salle des fête qui chantent pour moins de 10 personnes, des enfants et même un chaman. C’est avec le mélange de tous ces sons – voix, environnement naturel, train – que Thylacine compose non stop à bord du transsibérien. C’est d’ailleurs un pari réussi pour ce premier album qui nous transporte directement dans un monde parallèle entre l’imaginaire digne d’un film fantastique ou de science-fiction des années 80 et le voyage dans les terres profondes de la Russie.
Thylacine, un prodige au talent infini
La France est un pays de talent. Sciences, littérature, art, tous les domaines y passent pas. Alors quand un jeune garçon qui vient d’Angers mêle les milieux artistiques pour ne faire qu’un et parvient avec brillance à présenter une oeuvre digne de ce nom les autres pays peuvent nous envier le prodigieux Thylacine. Pourtant quand on le rencontre, William reste modeste et confie qu’il ne sait pas parler de sa musique, qu’il l’a crée parce que c’est « comme une nécessité, un besoin vital pour trouver mon équilibre et me sentir bien. » Créer c’est un peu comme l’essence de son âme, d’ailleurs Thylacine ne compose pas uniquement de la musique électronique brute. Non l’artiste va plus loin et parvient à créer un univers graphique qui interagit avec ses sons et évolue en fonction de ses improvisations. Alors même si on le sait tous que voir un artiste en live fait parti de la règle d’or des « fans », il y en a bien certains qu’on ne peut impérativement pas rater qu’on aime la musique et vous l’avez bien deviné, c’est le cas de Thylacine.
Coup de coeur de la rédaction lors du Festival Terres du Son 2015, la seconde rencontre au Printemps de Bourges 2016 avec le phénomène Thylacine, confirme même le coup de foudre des journalistes de mcetv.fr.
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