A 80 ans, Alexander Davidovich Hellerman est une mémoire vivante de la catastrophe de Tchernobyl survenue en 1986.
Il a commencé à travailler sur le site en 1976, peu avant la mise en service du premier réacteur en 1977.
Il vit aujourd’hui avec sa famille à Kiev, en Ukraine, où nous l’avons rencontré.
“J’avais une maison avant à Pripyat, près de la centrale. J’ai tout vu. La lueur était déjà visible sur le site. J’y suis allé, je me suis approché du réacteur numéro 4. J’ai vu le mur tomber. Les pompes de refroidissement aussi sont tombées. J’ai informé le chef du site de tout cela, et il informé Moscou. (...)
Quand on s’est rendu sur le site, on a vu une énorme lueur rose. Le chef du site m’a regardé et a prononcé ces trois mots : “c’est une prison”. Je me souviens encore de ces mots.”
Alexander Hellerman occupait un poste de responsabilité au moment du test de sûreté qui a conduit à l’accident, ce qui lui a valu un renvoi et une exclusion du Parti communiste.
Aujourd’hui encore,
Il a commencé à travailler sur le site en 1976, peu avant la mise en service du premier réacteur en 1977.
Il vit aujourd’hui avec sa famille à Kiev, en Ukraine, où nous l’avons rencontré.
“J’avais une maison avant à Pripyat, près de la centrale. J’ai tout vu. La lueur était déjà visible sur le site. J’y suis allé, je me suis approché du réacteur numéro 4. J’ai vu le mur tomber. Les pompes de refroidissement aussi sont tombées. J’ai informé le chef du site de tout cela, et il informé Moscou. (...)
Quand on s’est rendu sur le site, on a vu une énorme lueur rose. Le chef du site m’a regardé et a prononcé ces trois mots : “c’est une prison”. Je me souviens encore de ces mots.”
Alexander Hellerman occupait un poste de responsabilité au moment du test de sûreté qui a conduit à l’accident, ce qui lui a valu un renvoi et une exclusion du Parti communiste.
Aujourd’hui encore,
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