Nigeria - Dans l’Etat de Borno, au moins 500 000 personnes déplacées ou vivant dans des enclaves ont un besoin urgent de nourriture, de soins médicaux, d’eau potable et d’abris.
Même à Maiduguri, capitale de l’état, les déplacés manquent de nourriture.
Depuis l’été, les centres de soins de Maiduguri ne désemplissent pas.
A Maïmusari, les équipes reçoivent environ 3 000 femmes et enfants en consultation externe chaque semaine. Paludisme, malnutrition et diarrhée font partie des pathologies principales. Les cas de diarrhées, notamment, alertent les équipes qui se préparent à une éventuelle apparition du choléra.
Gwangé est un centre de nutrition thérapeutique intensif, qui accueille les enfants sévèrement malnutris. Les 110 lits de l’unité sont occupés en permanence. Soignés avec une sonde naso-gastrique, ou des aliments thérapeutiques, les enfants malnutris restent ici une semaine en moyenne.
La crise alimentaire qui frappe les habitants de la région n’est pas prête de finir, car l’insécurité les empêche toujours de retourner aux champs. Les déplacés de Maiduguri, qui pour certains n’ont reçu aucune aide alimentaire depuis deux mois, commencent à manifester leur colère.
Même à Maiduguri, capitale de l’état, les déplacés manquent de nourriture.
Depuis l’été, les centres de soins de Maiduguri ne désemplissent pas.
A Maïmusari, les équipes reçoivent environ 3 000 femmes et enfants en consultation externe chaque semaine. Paludisme, malnutrition et diarrhée font partie des pathologies principales. Les cas de diarrhées, notamment, alertent les équipes qui se préparent à une éventuelle apparition du choléra.
Gwangé est un centre de nutrition thérapeutique intensif, qui accueille les enfants sévèrement malnutris. Les 110 lits de l’unité sont occupés en permanence. Soignés avec une sonde naso-gastrique, ou des aliments thérapeutiques, les enfants malnutris restent ici une semaine en moyenne.
La crise alimentaire qui frappe les habitants de la région n’est pas prête de finir, car l’insécurité les empêche toujours de retourner aux champs. Les déplacés de Maiduguri, qui pour certains n’ont reçu aucune aide alimentaire depuis deux mois, commencent à manifester leur colère.
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