• il y a 8 ans
Scène incroyable mardi à l’Assemblée nationale. Isabelle Attard, députée écologiste a accusé Jean-Michel Baylet de violences sur une collaboratrice en 2002. « Le 11 février 2002, Monsieur le Ministre, vous étiez encore sénateur du Tarn-et-Garonne, quand votre collaboratrice parlementaire a porté plainte contre vous à la gendarmerie de Toulouse. Voici ce qu’elle a déclaré : elle était à votre domicile, lorsque vous l’avez frappée, au visage, à plusieurs reprises, Monsieur le Ministre. Vous avez enfermé votre collaboratrice chez vous, et vous l’avez contrainte, sous la menace de nouveaux coups, à rédiger une lettre de démission, Monsieur le Ministre. Vous avez chassé votre collaboratrice de chez vous, en pleine nuit, entièrement dévêtue et pieds nus » a raconté l’élue. 

« Vous étiez patron de presse, vous connaissez le délai de trois mois pour les attaquer en diffamation. Vous avez choisi le silence, face à ces informations qui dérangent. Aucun innocent n’aurait choisi de se taire. Par votre silence, vous reconnaissez être l’auteur de violences graves commises sur votre collaboratrice, Monsieur le Ministre, poursuit la députée, impliquée dans le dossier Denis Beaupin. Certes, vous ne serez jamais condamné, puisque vous avez acheté le silence de votre victime » a encore poursuivi Attard qui avait eu le micro coupé par la présidente de séance quelques secondes plus tôt.

Jean-Michel Baylet a répliqué. « On peut tout romancer, mais il y a eu une instruction judiciaire dans cette affaire et elle a été classée sans suite, ce qui prouve, vous l’imaginez, que les choses ne se sont pas passées comme vous le racontez. [...] Le procureur de la République n’aurait jamais classé sans suite si les choses étaient telles que vous le dites » s’est défendu le ministre.

Jean-Michel Baylet avait été visé par une plainte pour violences en 2002 sur une collaboratrice. Selon les informations de nos confrères, cette affaire s’était terminée par une transaction secrète. 

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