WTC2 et métal fondu peu avant sa chute

  • il y a 16 ans
Source : www.youtube.com/watch?v=BsXmm5SsfE4

Certains théoriciens du complot affirment que du métal en fusion aperçu s'écoulant de la tour sud peu avant son effondrement est la « preuve » de l'utilisation de thermite.

Tout le monde s'accorde sur le fait que l'acier (dont le point de fusion est de l'ordre de 1500°C) ne peut pas être fondu par un incendie de kérosène, dont la température ne dépasse pas les 950°C. Mais le point de fusion des alliages aluminium-cuivre est compris entre 548 et 660°C : http://commons.wikimedia.org/wiki/File:Al-Cu-phase-diagram-partial-greek.svg

Le Boeing 767 du Vol 175 était constitué de 80% d'aluminium (soit 70 tonnes). Le fuselage du Boeing 767 est entré de biais dans l'immeuble, en projetant des débris de bureau et en se dirigeant vers le coin Nord-Est de la Tour Sud. Une photo montre un mélange de débris d'avion et de matériel de bureau projeté contre le coin Nord-Est du 80e étage : voir à 00:48. Par contre, le vol 11 a heurté le coeur de la Tour Nord, en répandant les débris sur une étendue probablement beaucoup plus vaste.

Les rapports du NIST, de la FEMA et du MIT ont conclu que le liquide ruisselant au Nord-Est de la Tour Sud est de l'aluminium fondu en provenance du Vol 175. Le fuselage de l'avion est entré par le 81è étage, alors que l'aluminium est aperçu coulant depuis le 80è étage.

La plupart des poutres affaissées par la chaleur sont restées connectées aux colonnes périphériques (voir http://www.youtube.com/watch?v=U4ZPpMCdM4Q ). Mais les affaissements ont provoqué par endroits la rupture de ces connexions : voir à 01:33.

Les débris en combustion depuis 49 minutes au coin Nord-Est du 81ème étage ont probablement élevé la température des composants en aluminium vers 1000°C. Affaibli par la chaleur et alourdi par les tonnes de débris, le plancher du 81è étage s'est effondré à l'étage inférieur vers 9h52, et l'aluminium fondu a commencé à s'écouler vers l'extérieur.

Certains « truthers » prétendent qu'il s'agit d'une preuve de la présence de charges explosives, qui ont été endommagées par le crash et explosées prématurément. Cette théorie est bancale, car le crash aurait probablement provoqué leur déclenchement au moment de l'impact, et non 49 minutes plus tard.

La plupart des « truthers » préfèrent soutenir la thèse du professeur Steven E. Jones, selon laquelle cette matière ruisselante est la preuve de la présence de thermite utilisée pour amorcer la chute du building. Steven Jones affirme qu'il ne peut s'agir d'aluminium fondu, car celui-ci apparaît normalement sous une teinte argentée. Il a raison pour la teinte, mais seulement pour des températures dépassant de peu son point de fusion (voir le spectre des couleurs en fonction de la température à 02:35, qui montre qu'à partir de 600°C, l'aluminium commence à rougeoyer, et qu'il vire à l'orange clair vers 1000°C).

Plus d'informations au sujet des théories du complot sur le 11 septembre 2001 :
http://perlesdu911.blog4ever.com

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