• il y a 8 ans
Nicéphore Nièpce met au point dès 1822 les premières images de type photographique, mais son isolement ne lui permet pas de diffuser son invention. Daguerre, propriétaire d’un diorama disparu dans un incendie, perfectionne l’invention et met au point le daguerréotype. En 1839, Arago convainc l’Assemblée nationale d’octroyer libéralement le brevet au monde entier. La « folie daguerrienne » s’empare de la France et de l’Europe. Partout, des amateurs s’y essaient. Mais cette image-empreinte, d’un genre radicalement nouveau, suscite aussi des craintes, comme celles de Balzac qui craint que chaque prise de vue ne lui ôte une couche de son être. En Angleterre, pendant ce temps, Talbot met au point le calotype, qu’il considère comme « le crayon de la nature ». En France, Bayard, Le Gray, Du Camp et quelques autres proposent de nouveaux usages de la photographie naissante, tandis que Töpffer et Baudelaire s’insurgent contre elle.

Recommandations