La Russie semble bien décidée à se lancer de nouveau à la conquête du Pôle Nord. Le pays, dont un tiers du territoire est situé au nord du cercle arctique, est en train d’y rouvrir des bases datant de l‘ère soviétique et en construit de nouvelles. Il s’attèle aussi à la construction de trois nouveaux brise-glaces nucléaires.
Objectif : marquer sa présence face aux quatre autres pays bordant l’océan arctique (Etats-Unis, Canada, Norvège et Danemark). Les explications de Viktor Murakhovskiy, rédacteur-en-chef du Homeland arsenal magazine :
“En raison du réchauffement climatique, la route maritime du Nord deviendra un passage praticable sans brise-glace tout au long de l’année. Et c’est le chemin le plus court depuis la Chine, le Japon et d’autres économies asiatiques majeures vers l’Europe. Donc la Russie est en train de la réétablir à la fois sur le plan aérien et sur le plan maritime mais aussi sur le plan de la sécurité militaire.”
L’autre raison, ce sont les richesses énergétiques que recèle l’Arctique. 22% des réserves encore inexploitées de la planète en pétrole et en gaz s’y trouveraient. La Russie a déjà commencé les forages et en 2013, Greenpeace avait mené une action contre une plateforme pétrolière de Gazprom.
Actuellement, Moscou tente aussi de relancer la procédure auprès des Nations Unies pour revendiquer 1,2 million de kilomètres carrés dans l’océan Arctique.
Objectif : marquer sa présence face aux quatre autres pays bordant l’océan arctique (Etats-Unis, Canada, Norvège et Danemark). Les explications de Viktor Murakhovskiy, rédacteur-en-chef du Homeland arsenal magazine :
“En raison du réchauffement climatique, la route maritime du Nord deviendra un passage praticable sans brise-glace tout au long de l’année. Et c’est le chemin le plus court depuis la Chine, le Japon et d’autres économies asiatiques majeures vers l’Europe. Donc la Russie est en train de la réétablir à la fois sur le plan aérien et sur le plan maritime mais aussi sur le plan de la sécurité militaire.”
L’autre raison, ce sont les richesses énergétiques que recèle l’Arctique. 22% des réserves encore inexploitées de la planète en pétrole et en gaz s’y trouveraient. La Russie a déjà commencé les forages et en 2013, Greenpeace avait mené une action contre une plateforme pétrolière de Gazprom.
Actuellement, Moscou tente aussi de relancer la procédure auprès des Nations Unies pour revendiquer 1,2 million de kilomètres carrés dans l’océan Arctique.
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