Comme tous les ans, la fête de Mèze se termine avec la mort du boeuf qui annonce aussi la fin de la saison estival.
La mort du boeuf
C’est un moment très fort pour tous les Mézois qui aiment partager ce spectacle folklorique, créé il y a plus d’un siècle pour clôturer la fête locale de façon théâtrale.
Selon une des légendes, une famille pauvre put subvenir à ses besoins et prospérer grâce au labeur sans faille de son bœuf docile et vaillant.
A sa mort, la famille garda sa peau en guise de relique et la fit danser pour les fêtes.
Après qu’il a paradé dans toutes les rues de Mèze, en dansant et claquant sa gueule au rythme du tambour, on tue le Bœuf, l’animal totémique de la ville.
Le cornac (le meneur du Boeuf) scénarise sa mise à mort à la manière d’un matador.
Sous le regard effrayé des enfants, d’un geste sûr, suivi d’une estocade foudroyante qui terrasse la bête, le cornac avec beaucoup de tristesse et d’émotion entérine ainsi les cinq jours de liesse.
Cette fin n’est pas aussi cruelle qu’il y paraît, car elle laisse un goût d’espérance chez les Mézois qui savent que leur Bœuf, tel un phénix, renaît de ses cendres pour tout événement local.
Cette mort symbolique exprime aussi la fin de la fête et nous invite tous à nous retrouver au prochain còp*
*Còp : coup en occitan
Service des archives municipales et du patrimoine
Réf. Albert Fabre et Raymond Arnaud, historiens de Mèze
La mort du boeuf
C’est un moment très fort pour tous les Mézois qui aiment partager ce spectacle folklorique, créé il y a plus d’un siècle pour clôturer la fête locale de façon théâtrale.
Selon une des légendes, une famille pauvre put subvenir à ses besoins et prospérer grâce au labeur sans faille de son bœuf docile et vaillant.
A sa mort, la famille garda sa peau en guise de relique et la fit danser pour les fêtes.
Après qu’il a paradé dans toutes les rues de Mèze, en dansant et claquant sa gueule au rythme du tambour, on tue le Bœuf, l’animal totémique de la ville.
Le cornac (le meneur du Boeuf) scénarise sa mise à mort à la manière d’un matador.
Sous le regard effrayé des enfants, d’un geste sûr, suivi d’une estocade foudroyante qui terrasse la bête, le cornac avec beaucoup de tristesse et d’émotion entérine ainsi les cinq jours de liesse.
Cette fin n’est pas aussi cruelle qu’il y paraît, car elle laisse un goût d’espérance chez les Mézois qui savent que leur Bœuf, tel un phénix, renaît de ses cendres pour tout événement local.
Cette mort symbolique exprime aussi la fin de la fête et nous invite tous à nous retrouver au prochain còp*
*Còp : coup en occitan
Service des archives municipales et du patrimoine
Réf. Albert Fabre et Raymond Arnaud, historiens de Mèze
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