"Avant, dans notre société, il y avait les riches, la classe moyenne et les pauvres. J'appartenais à la classe moyenne qui est en train de disparaître. J'ai trébuché et voilà où j'en suis", dit un ancien coiffeur allemand dans la file d'attente d'une soupe populaire à Berlin. La compétitivité de l'Allemagne s'est socialement payée au prix fort… Extrait du magazine "Un Œil sur la planète" du 23 février.
L'Allemagne se félicite chaque jour de l'excédent de sa balance commerciale, mais ses laissés-pour-compte, peu formés, basculent inexorablement : 12,5 millions de personnes vivent au-dessous du seuil de pauvreté, soit 16,7% de la population active. Plus qu'en France…
"Ce qu'il y a de très frappant, c'est de voir que la compétitivité de l'Allemagne sur les marchés étrangers a été payée d'un prix fort : l'accentuation des contrastes sociaux. Il y a maintenant plusieurs millions de travailleurs pauvres et on est plus que jamais dans une société à deux vitesses", analyse Etienne François, professeur d'histoire à l'université libre de Berlin.
Derrière les vitrines de la prospérité allemande !
En plein cœur de la capitale allemande est distribuée chaque soir une soupe aux plus pauvres. L'amertume et la colère sont fortes chez tous ces déclassés. "Avant, dans notre société, il y avait les riches, la classe moyenne et les pauvres. J'appartenais à la classe moyenne qui est en train de disparaître. J'ai trébuché et voilà où j'en suis… L'économie allemande est en plein boom, mais pour nous, c'est foutu !" dit un ancien coiffeur contraint d'aller chercher un bol de soupe.
Derrière les vitrines de la prospérité allemande : "Ce pays est en train de se casser la gueule. La classe politique s'en fout plein les poches, et nous, on peut juste crever dans la rue", affirme un homme sans domicile fixe… Baisse du chômage mais augmentation des inégalités et de la pauvreté, il est difficile de conclure que la réforme allemande est un modèle. Beaucoup lui trouvent même un air de repoussoir…
Extrait du magazine "Un Œil sur la planète" du 23 février.
L'Allemagne se félicite chaque jour de l'excédent de sa balance commerciale, mais ses laissés-pour-compte, peu formés, basculent inexorablement : 12,5 millions de personnes vivent au-dessous du seuil de pauvreté, soit 16,7% de la population active. Plus qu'en France…
"Ce qu'il y a de très frappant, c'est de voir que la compétitivité de l'Allemagne sur les marchés étrangers a été payée d'un prix fort : l'accentuation des contrastes sociaux. Il y a maintenant plusieurs millions de travailleurs pauvres et on est plus que jamais dans une société à deux vitesses", analyse Etienne François, professeur d'histoire à l'université libre de Berlin.
Derrière les vitrines de la prospérité allemande !
En plein cœur de la capitale allemande est distribuée chaque soir une soupe aux plus pauvres. L'amertume et la colère sont fortes chez tous ces déclassés. "Avant, dans notre société, il y avait les riches, la classe moyenne et les pauvres. J'appartenais à la classe moyenne qui est en train de disparaître. J'ai trébuché et voilà où j'en suis… L'économie allemande est en plein boom, mais pour nous, c'est foutu !" dit un ancien coiffeur contraint d'aller chercher un bol de soupe.
Derrière les vitrines de la prospérité allemande : "Ce pays est en train de se casser la gueule. La classe politique s'en fout plein les poches, et nous, on peut juste crever dans la rue", affirme un homme sans domicile fixe… Baisse du chômage mais augmentation des inégalités et de la pauvreté, il est difficile de conclure que la réforme allemande est un modèle. Beaucoup lui trouvent même un air de repoussoir…
Extrait du magazine "Un Œil sur la planète" du 23 février.
Category
🗞
News