Jacques Vergès s'entretient avec Lydwine Helly en 1991, à l'occasion de la sortie de son livres d'entretiens "Le salaud lumineux".
Sens de l'honneur, dignité, élévation de l'homme, respect du vaincu, anticolonialiste, croit dans les nations et dans les peuples.
14:55 :
"Je suis le défenseur des causes perdues, de ceux qu'on a condamné d'avance, de ceux dont on refuse d'écouter la parole, de ceuxdont on refuse d'explorer le passé, de ceux qu'on transforme en bouc-émissaires, qu'on transforme en symboles, et de ceux qu'on condame parce qu'à travers eux on veut condamner une vision de la société qui a été vaincue, une approche qui nous apparait criminelle, mais c'est à travers un homme, c'est à un homme qu'on veut faire porter le poids de cette défaite.
Et là-dessus, j'ai un sentiment qui est très primitif, qui date de mon plus jeune âge : je ne peux pas supporter physiquement le spectacle de lynchage, et je serai toujours du côté du lynché, même si le lycnhé est la pire des canailles. La pire des canailles dans cette situation, il me semble que c'est lui qui devient la victime, et que les judticiers autour de lui apparaissent comme des canailles à leur tour."
30:39 : 2e partie de l'interview de 1991.
38:59 :
"Pendant la 2e guerre mondiale, je me suis engagé dans les Forces françaises libres. J'avais 17ans, la guerre s'est terminée j'avais 20 ans, c'est une sortie d'adolescence merveilleuse, méis enfin où j'aurais pu y laisser ma peau, sans prétendre pour autant avoir été un héros. Et en même temps sans reprocher à d'autres de mon âge de n'avoir pas fait le même choix, ou peut-être même d'avoir fait un choix inverse. Ce n'est pas parce que l'Histoire vous donne raison que vous pouvez porter un regard rétroactif sur le passé et distribuer les bons points.
Memebre du parti communiste de 1945 à 1957, pour l'anticolonialisme et les idéaux.
43:24 :
Jacques Vergès est tout à fait pour la notion de dignité humaine, mais les "Droits de l'homme" sont une mystification occidentale, modialiste (et donc socialiste) et sioniste.
50:29 :
J'aime que les Allemands soient Allemands, j'aime que les Français soient Français, j'aime que les Malgaches soient Malgaches, que les Irakiens soient Irakiens, que les Arabes soient Arabes, et je suis contre ce cosmopolitisme qui voudrait nier tout ce qui fait la richesse du monde.
50:53 :
L'antiracisme est une escroquerie.
"Ton secret c'est ton sang. Si tu le donnes entièrement, tu meurs." (proverbe berbère)
Tout cela fait réfléchir, n'est-ce pas ?...
Sens de l'honneur, dignité, élévation de l'homme, respect du vaincu, anticolonialiste, croit dans les nations et dans les peuples.
14:55 :
"Je suis le défenseur des causes perdues, de ceux qu'on a condamné d'avance, de ceux dont on refuse d'écouter la parole, de ceuxdont on refuse d'explorer le passé, de ceux qu'on transforme en bouc-émissaires, qu'on transforme en symboles, et de ceux qu'on condame parce qu'à travers eux on veut condamner une vision de la société qui a été vaincue, une approche qui nous apparait criminelle, mais c'est à travers un homme, c'est à un homme qu'on veut faire porter le poids de cette défaite.
Et là-dessus, j'ai un sentiment qui est très primitif, qui date de mon plus jeune âge : je ne peux pas supporter physiquement le spectacle de lynchage, et je serai toujours du côté du lynché, même si le lycnhé est la pire des canailles. La pire des canailles dans cette situation, il me semble que c'est lui qui devient la victime, et que les judticiers autour de lui apparaissent comme des canailles à leur tour."
30:39 : 2e partie de l'interview de 1991.
38:59 :
"Pendant la 2e guerre mondiale, je me suis engagé dans les Forces françaises libres. J'avais 17ans, la guerre s'est terminée j'avais 20 ans, c'est une sortie d'adolescence merveilleuse, méis enfin où j'aurais pu y laisser ma peau, sans prétendre pour autant avoir été un héros. Et en même temps sans reprocher à d'autres de mon âge de n'avoir pas fait le même choix, ou peut-être même d'avoir fait un choix inverse. Ce n'est pas parce que l'Histoire vous donne raison que vous pouvez porter un regard rétroactif sur le passé et distribuer les bons points.
Memebre du parti communiste de 1945 à 1957, pour l'anticolonialisme et les idéaux.
43:24 :
Jacques Vergès est tout à fait pour la notion de dignité humaine, mais les "Droits de l'homme" sont une mystification occidentale, modialiste (et donc socialiste) et sioniste.
50:29 :
J'aime que les Allemands soient Allemands, j'aime que les Français soient Français, j'aime que les Malgaches soient Malgaches, que les Irakiens soient Irakiens, que les Arabes soient Arabes, et je suis contre ce cosmopolitisme qui voudrait nier tout ce qui fait la richesse du monde.
50:53 :
L'antiracisme est une escroquerie.
"Ton secret c'est ton sang. Si tu le donnes entièrement, tu meurs." (proverbe berbère)
Tout cela fait réfléchir, n'est-ce pas ?...
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Éducation