"Jouez la provoc' et on parlera de votre pub", c'est apparemment la maxime adoptée par la société Ucar.
"Les pauvres sont dégueulasses, ils polluent" avec en sous-titre "le droit à la voiture propre pour tous", lit-on en caractères énormes dans une pleine page de publicité pour l'entreprise de location.
Le message qui suit, assez nébuleux, indique que beaucoup de voitures de plus de 11 ans sont en circulation, que beaucoup de gens n'ont pas les moyens de changer de voiture et demande aux pouvoirs publics une prime à la casse afin d'inciter à l'achat ou à la location d'une voiture moins polluante.
La stratégie n'est bien sûr pas du goût de tout le monde. Emmaüs est "atterré" par une publicité "stigmatisant les pauvres" et la juge "choquante". "Nous savons bien qu'il faut une dose de provocation pour qu'une publicité soit remarquée, souligne Patrick Dugois, mais comme par hasard on s'en prend là aux pauvres". "Le publicitaire aurait tout aussi bien pu titrer : les riches sont dégueulasses, ils polluent avec leurs 4x4. Mais non, il accuse les pauvres!". Emmaüs demande donc officiellement l'arrêt de la campagne publicitaire mais également la publication par Ucar d'un encart "pour s'excuser auprès des personnes qui auraient pu être choquées".
"Faire de l'argent sur le dos des pauvres"
La publicité a aussi suscité l'indignation du haut commissaire aux Solidarités actives Martin Hirsch, ancien président d'Emmaüs-France. "Je trouve que ces gens qui se croient malins (...), qui essaient de faire de l'argent sur le dos des pauvres devraient cesser ça. C'est de l'humour pour des types qui n'ont pas d'idées". Il assure avoir été inondé d'appels téléphoniques de responsables d'associations qui trouvaient que la publicité faisait preuve de "vulgarité méprisable".
C'est la méthode Lepen, avec son fameux "point de détail", tout et n'importe quoi pour faire parler d'eux...
"Les pauvres sont dégueulasses, ils polluent" avec en sous-titre "le droit à la voiture propre pour tous", lit-on en caractères énormes dans une pleine page de publicité pour l'entreprise de location.
Le message qui suit, assez nébuleux, indique que beaucoup de voitures de plus de 11 ans sont en circulation, que beaucoup de gens n'ont pas les moyens de changer de voiture et demande aux pouvoirs publics une prime à la casse afin d'inciter à l'achat ou à la location d'une voiture moins polluante.
La stratégie n'est bien sûr pas du goût de tout le monde. Emmaüs est "atterré" par une publicité "stigmatisant les pauvres" et la juge "choquante". "Nous savons bien qu'il faut une dose de provocation pour qu'une publicité soit remarquée, souligne Patrick Dugois, mais comme par hasard on s'en prend là aux pauvres". "Le publicitaire aurait tout aussi bien pu titrer : les riches sont dégueulasses, ils polluent avec leurs 4x4. Mais non, il accuse les pauvres!". Emmaüs demande donc officiellement l'arrêt de la campagne publicitaire mais également la publication par Ucar d'un encart "pour s'excuser auprès des personnes qui auraient pu être choquées".
"Faire de l'argent sur le dos des pauvres"
La publicité a aussi suscité l'indignation du haut commissaire aux Solidarités actives Martin Hirsch, ancien président d'Emmaüs-France. "Je trouve que ces gens qui se croient malins (...), qui essaient de faire de l'argent sur le dos des pauvres devraient cesser ça. C'est de l'humour pour des types qui n'ont pas d'idées". Il assure avoir été inondé d'appels téléphoniques de responsables d'associations qui trouvaient que la publicité faisait preuve de "vulgarité méprisable".
C'est la méthode Lepen, avec son fameux "point de détail", tout et n'importe quoi pour faire parler d'eux...
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