C’est à une «invitation spéciale» que répond Emmanuel Macron. Son voyage au Maroc, mercredi, sera entièrement consacré au roi Mohammed VI, assis sur le trône depuis bientôt dix-huit ans. Pas de ministres, pas d’entreprises, pas de société civile. L’Elysée parle d’un «format simple, resserré […] pour que le roi et le président de la République fassent connaissance». Le programme du déplacement est minimal: une audience en tête-à-tête avec le monarque de 53 ans, une conférence de presse, puis, dans la soirée, un dîner de rupture du jeûne du ramadan – le ftour – avec la famille royale et Brigitte Macron. Un «cadre personnel et privilégié», selon le vœu du Palais, plutôt qu’une visite d’Etat.
Typique de la diplomatie marocaine, cette approche intimiste est destinée à instaurer une relation de confiance, au plus haut niveau, entre les deux pays. Rabat veut s’assurer de l’appui de la France sur la scène internationale (notamment sur le dossier du Sahara-Occidental, qui pourrait se réchauffer dans les prochaines années) et ne dédaignerait pas des investissements dans une période socialement explosive. Paris, en sens inverse, a besoin de la coopération du Maroc sur les plans sécuritaire – le royaume est considéré comme un partenaire efficace et fiable et dans la lutte antiterroriste – et migratoire.
Typique de la diplomatie marocaine, cette approche intimiste est destinée à instaurer une relation de confiance, au plus haut niveau, entre les deux pays. Rabat veut s’assurer de l’appui de la France sur la scène internationale (notamment sur le dossier du Sahara-Occidental, qui pourrait se réchauffer dans les prochaines années) et ne dédaignerait pas des investissements dans une période socialement explosive. Paris, en sens inverse, a besoin de la coopération du Maroc sur les plans sécuritaire – le royaume est considéré comme un partenaire efficace et fiable et dans la lutte antiterroriste – et migratoire.
Category
🗞
News