Au lendemain du vote par le Parlement polonais de la réforme de sa Cour suprême, la décision divise comme rarement. Les Etats-Unis se sont dit très préoccupés et l’Union européenne a agité de possibles sanction à l’encontre de Varsovie. Victor Orban a lui choisi son camp. Sans surprise, pour le Premier ministre hongrois, la réforme est légitime et les critiques de l’Union une forme d’ingérence. “ Ce que fait Bruxelles aux Polonais aujourd’hui est injuste, basé sur aucun principe. C’est une représentation typique du deux poids deux mesures. C’est pourquoi en tant que que personnes honorables, pas seulement parce que nous sommes Hongrois, on ne peut accepter une telle chose. Dans ce genre de cas, il faut que quelqu’un prenne la défense de celui attaqué. Donc j’envoie un message à Mr Schulz: nous sommes solidaires de la Pologne”, a déclaré le dirigeant en marge d’un rassemblement en Transylvanie. Pour rappel, Martin Schulz n’a plus de responsabilités officielles au sein de l’Union depuis janvier 2017.
Le texte soutenu par 55 sénateurs polonais contre 23 voix d’opposition doit encore être promulgué par le président Andrzej Duda. Il a trois semaines pour le valider, s’y opposer ou le soumettre au tribunal constitutionnel. L’opposition dénonce un coup d‘état et appelle le président à s’opposer à la réforme.
Depuis octobre 2015, les conservateurs au pouvoir ont mené plusieurs réformes très critiquées dont celle des médias et du tribunal constitutionnel.
Le texte soutenu par 55 sénateurs polonais contre 23 voix d’opposition doit encore être promulgué par le président Andrzej Duda. Il a trois semaines pour le valider, s’y opposer ou le soumettre au tribunal constitutionnel. L’opposition dénonce un coup d‘état et appelle le président à s’opposer à la réforme.
Depuis octobre 2015, les conservateurs au pouvoir ont mené plusieurs réformes très critiquées dont celle des médias et du tribunal constitutionnel.
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