Troisième service

  • il y a 16 ans
Le mot désert désigne aujourd’hui une zone stérile, ou peu propice à la vie, en raison du sol impropre, ou de la faiblesse des précipitations (moins de 200 mm par an). Un paysage désertique se reconnaît à son aspect dénudé. Un désert est situé hors écoumène.

Exemples de déserts de sable et de cailloux :

désert du Sahara
désert du Sahel
désert de Gobi
désert de Mojave
désert de Namib
désert du Taklamakan
désert d’Atacama
vallée de la mort (Death Valley)
Un désert peut être une zone dépourvue de végétation, d’animaux et d’êtres humains :

Exemple : désert de glace et de neige = l’Arctique
Un désert peut être une zone à la végétation rase, éparse :

désert du Karakoum
désert du Thar
Autrefois, le mot désert désignait en ancien français non pas des étendues stériles et vides de végétation, mais toute vaste zone inhabitée et non cultivée par l’Homme, en particulier les forêts profondes qui abritaient par exemple des moines ermites qui « allaient au désert » pour y vivre en méditation. A titre d’exemple l’ancien Hainaut franco-belge (pagus Fanomartensis) était probablement encore au XIe siècle presque couvert de la vaste forêts (Forêt charbonnière, elle-même relique de l’immense forêt d’Ardenne cité par César ; Ce ne fut qu’au VIIe siècle, après les premiers grands défrichements, que Soignies, le Rœulx, Saint-Ghislain, et d’autres villes, s’y formèrent, « …au milieu de forêts épaisses et dans de véritables déserts »[1].

En démographie, un désert est une région peu densément peuplée. Sa définition varie : au niveau mondial, on estime qu’en dessous de 5 habitants au km2, une région est désertique. En France, les cantons peuplés de moins de 20 habitants au km2 sont considérés comme déserts.