"J'ai pris la décision ne de pas avoir une Présidence bavarde pour garder la solennité. Je me suis exprimé à travers des discours et des déplacements. Ne pas vouloir parler tous les jours ne veut pas dire qu’on ne parlera plus jamais.
Les décisions stratégiques sont prises par le président de la République parce qu'il a reçu un mandat des Françaises et des Français. Mais les arbitrages du quotidien sont pris par le Premier ministre. Le Parlement propose, légifère et change les lois.
Les mots de "cynique" et de "fainéant" sont d'un registre normal ou soutenu. Ils ne sont pas clivants. J'ai toujours essayé de dire les choses et de m'approcher d'une forme de vérité que je pensais juste. Donc je nomme. Nos élites politiques se sont habituées à ne plus dire les choses. Je continuerai à dire les choses, à parfois m'emporter. "Bordel" c"est du registre populaire. Je n'ai pas cherché à humilier. Je n'ai pas insulté qui que ce soit.
Parler des gens qui ne sont rien ? Je n’ai pas dit ça. Je n’ai jamais considéré que quelqu’un qui vit dans le dénuement n’est rien. Si je n’avais d’estime que pour celles et ceux qui réussissent je ne serais pas ici dans mon bureau. Quand on sort un mot d'un discours - et c’est l’info en continu, on peut tout faire dire. Je suis très indifférent à tous les commentaires et aux critiques, on n’occupe pas son bureau si on regarde l’opinion publique chaque matin.
Les résultats sur le chômage, on les verra dans un an et demi à deux ans. Mais on ne juge pas l’action du président de la République simplement à un indicateur.
On doit donner plus de souplesse aux entreprises. Notre réforme, c’est la première vraie transformation du code du travail pour les TPE et PME.
Nous allons intensifier la politique pour celles et ceux qui se sentent assignés à résidence car n’ont pas la fibre et le mobile on s’occupe de la France où les choses vont mal. La vraie inégalité c’est l’inégalité de qualification, nous allons transformer l'assurance-chômage, mais c'est surtout l'éducation, avec la transformation des savoirs fondamentaux en primaire et une meilleure orientation, on ne sélectionnera plus par tirage au sort à l’université. Il y a une sélection aujourd’hui, c’est le tirage au sort.
J'ai entendu cette expression "de Président des riches". Je ne crois pas à la jalousie française qui veut taxer ceux qui réussissent. On est dans la grande hypocrisie. Quel était le résultat de l’ISF ? On a perdu beaucoup de talents. Pour que notre société aille mieux il faut plus de gens qui réussissent. Nous n'y arriverons pas si nous ne facilitons pas l'investissement dans l'économie française. Je me suis engagé à ce que ceux qui réinvestissent ne soient pas taxés. La condition pour ne plus être à l'ISF, c'est d'investir.
Quand les APL ont augmenté, a-t-on entendu les bénéficiaires crier de joie ? Non, ce qui s'est passé, c'est que les propriétaires ont augmenté d'autant leur loyer"C'était une mesure d'urgence, une décision de responsabilité, difficile, sans augmenter d'impôt.
J'ai engagé une procédure pour enlever la légion d'honneur au producteur Harvey Weinstein. La police de sécurité du quotidien aura comme priorité la lutte contre le harcèlement, notamment dans les transports.
Sur la PMA, je respecterai l'ensemble des convictions. Les politiques ne peuvent pas brutaliser les consciences. Je veux reconnaître des droits égaux, donc je suis contre la GPA mais je veux que nous menions ces débats. Je souhaite qu'en 2018 nous puissions avoir un débat apaisé sur la PMA, la filiation... J'ai dit que j'attendais l'avis du comité d'éthique, il a été rendu en juin et il allait dans ce sens. J’ai dit enfin que je respecterai l’ensemble des convictions. Le politique ne doit pas imposer un choix en brutalisant les consciences. En 2018, je souhaite que nous puissions avoir un débat apaisé. Je suis contre la gestation pour autrui (GPA). Je souhaite qu’on ne puisse pas passer de la PMA à la GPA subrepticement. Je tiens à ce que nous ayons une vraie conception de la famille.
Les décisions stratégiques sont prises par le président de la République parce qu'il a reçu un mandat des Françaises et des Français. Mais les arbitrages du quotidien sont pris par le Premier ministre. Le Parlement propose, légifère et change les lois.
Les mots de "cynique" et de "fainéant" sont d'un registre normal ou soutenu. Ils ne sont pas clivants. J'ai toujours essayé de dire les choses et de m'approcher d'une forme de vérité que je pensais juste. Donc je nomme. Nos élites politiques se sont habituées à ne plus dire les choses. Je continuerai à dire les choses, à parfois m'emporter. "Bordel" c"est du registre populaire. Je n'ai pas cherché à humilier. Je n'ai pas insulté qui que ce soit.
Parler des gens qui ne sont rien ? Je n’ai pas dit ça. Je n’ai jamais considéré que quelqu’un qui vit dans le dénuement n’est rien. Si je n’avais d’estime que pour celles et ceux qui réussissent je ne serais pas ici dans mon bureau. Quand on sort un mot d'un discours - et c’est l’info en continu, on peut tout faire dire. Je suis très indifférent à tous les commentaires et aux critiques, on n’occupe pas son bureau si on regarde l’opinion publique chaque matin.
Les résultats sur le chômage, on les verra dans un an et demi à deux ans. Mais on ne juge pas l’action du président de la République simplement à un indicateur.
On doit donner plus de souplesse aux entreprises. Notre réforme, c’est la première vraie transformation du code du travail pour les TPE et PME.
Nous allons intensifier la politique pour celles et ceux qui se sentent assignés à résidence car n’ont pas la fibre et le mobile on s’occupe de la France où les choses vont mal. La vraie inégalité c’est l’inégalité de qualification, nous allons transformer l'assurance-chômage, mais c'est surtout l'éducation, avec la transformation des savoirs fondamentaux en primaire et une meilleure orientation, on ne sélectionnera plus par tirage au sort à l’université. Il y a une sélection aujourd’hui, c’est le tirage au sort.
J'ai entendu cette expression "de Président des riches". Je ne crois pas à la jalousie française qui veut taxer ceux qui réussissent. On est dans la grande hypocrisie. Quel était le résultat de l’ISF ? On a perdu beaucoup de talents. Pour que notre société aille mieux il faut plus de gens qui réussissent. Nous n'y arriverons pas si nous ne facilitons pas l'investissement dans l'économie française. Je me suis engagé à ce que ceux qui réinvestissent ne soient pas taxés. La condition pour ne plus être à l'ISF, c'est d'investir.
Quand les APL ont augmenté, a-t-on entendu les bénéficiaires crier de joie ? Non, ce qui s'est passé, c'est que les propriétaires ont augmenté d'autant leur loyer"C'était une mesure d'urgence, une décision de responsabilité, difficile, sans augmenter d'impôt.
J'ai engagé une procédure pour enlever la légion d'honneur au producteur Harvey Weinstein. La police de sécurité du quotidien aura comme priorité la lutte contre le harcèlement, notamment dans les transports.
Sur la PMA, je respecterai l'ensemble des convictions. Les politiques ne peuvent pas brutaliser les consciences. Je veux reconnaître des droits égaux, donc je suis contre la GPA mais je veux que nous menions ces débats. Je souhaite qu'en 2018 nous puissions avoir un débat apaisé sur la PMA, la filiation... J'ai dit que j'attendais l'avis du comité d'éthique, il a été rendu en juin et il allait dans ce sens. J’ai dit enfin que je respecterai l’ensemble des convictions. Le politique ne doit pas imposer un choix en brutalisant les consciences. En 2018, je souhaite que nous puissions avoir un débat apaisé. Je suis contre la gestation pour autrui (GPA). Je souhaite qu’on ne puisse pas passer de la PMA à la GPA subrepticement. Je tiens à ce que nous ayons une vraie conception de la famille.
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