Au Kirghizistan, les mariages des mineurs et par enlèvement sont encore légions. Une fille sur 10 est mariée avant ses 18 ans selon le Fond des Nations unies pour la population et une sur 5 est encore mariée après avoir été enlevée selon l’ONG ‘Girls not Bride’, malgré l’interdiction de cette pratique en 2013.
Et ce n’est qu’il y a un an que le peu de députés femmes du parlement kirghiz est parvenu à interdire les mariages religieux avec des mineurs, mais la lutte est loin d‘être finie, comme l’explique la plus jeune élue du parlement, Aida Kasymalieva, 33 ans, qui entend bien défendre les droits de ses consoeurs et à améliorer leurs vies :
“Ala Kachuu, le mariage par kidnapping est un grand problème au Kirghizistan. Beaucoup de gens affirment qu’il s’agit d’une tradition, mais cela n’a rien de traditionnel d’enlever une fille sans son accord, c’est le vol d’une personne.“
“Les hommes ne penseront jamais aux violences domestiques, aux enlèvements. Au contraire, ils vont militer pour des lois qui permettent d’avoir deux femmes, pour la polygamie. Ils diront que les femmes n’ont pas de problème, qu’elles devraient rester à la maison.“
Malgré l’interdiction du mariage par enlèvement il y a quatre ans, dans un tiers des mariages kirghiz de ce pays d’Asie centrale, ex-république soviétique à majorité musulmane, les femmes ont été enlevées et unies de force à des hommes la plupart du temps plus âgés. Et malgré l’interdiction des mariages religieux avec des mineures, tous les imams ne se plient pas encore à cette nouvelle règle.
Aida Kasymalieva espère être un exemple pour toutes les femmes kirghizes en montrant ce qui peut être accompli quand une femme légifère et dirige. Elle espère devenir présidente du Kirghizistan d’ici 10 ou 15 ans.
Kyrgyzstan’s youngest female MP a_kasymalieva shines light on bride kidnapping https://t.co/lXcwm9aVMO #womenrulers | Vlr_Crd pic.twitter.com/OzpSadEL6P— Thomson Reuters Fdn (@TR_Foundation) 25 octobre 2017
Kirghizistan : le candidat progouvernemental donné vainqueur de la présidentielle dès le premier tour https://t.co/9Fh3zHLy9Y— Le Monde (@lemondefr) 15 octobre 2017
Et ce n’est qu’il y a un an que le peu de députés femmes du parlement kirghiz est parvenu à interdire les mariages religieux avec des mineurs, mais la lutte est loin d‘être finie, comme l’explique la plus jeune élue du parlement, Aida Kasymalieva, 33 ans, qui entend bien défendre les droits de ses consoeurs et à améliorer leurs vies :
“Ala Kachuu, le mariage par kidnapping est un grand problème au Kirghizistan. Beaucoup de gens affirment qu’il s’agit d’une tradition, mais cela n’a rien de traditionnel d’enlever une fille sans son accord, c’est le vol d’une personne.“
“Les hommes ne penseront jamais aux violences domestiques, aux enlèvements. Au contraire, ils vont militer pour des lois qui permettent d’avoir deux femmes, pour la polygamie. Ils diront que les femmes n’ont pas de problème, qu’elles devraient rester à la maison.“
Malgré l’interdiction du mariage par enlèvement il y a quatre ans, dans un tiers des mariages kirghiz de ce pays d’Asie centrale, ex-république soviétique à majorité musulmane, les femmes ont été enlevées et unies de force à des hommes la plupart du temps plus âgés. Et malgré l’interdiction des mariages religieux avec des mineures, tous les imams ne se plient pas encore à cette nouvelle règle.
Aida Kasymalieva espère être un exemple pour toutes les femmes kirghizes en montrant ce qui peut être accompli quand une femme légifère et dirige. Elle espère devenir présidente du Kirghizistan d’ici 10 ou 15 ans.
Kyrgyzstan’s youngest female MP a_kasymalieva shines light on bride kidnapping https://t.co/lXcwm9aVMO #womenrulers | Vlr_Crd pic.twitter.com/OzpSadEL6P— Thomson Reuters Fdn (@TR_Foundation) 25 octobre 2017
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