• il y a 7 ans
On en sait plus sur sa provenance, mais difficile d’en déterminer la cause. Une pollution radioactive a été détectée entre fin septembre et mi-octobre en Europe, avec des niveaux élevés de ruthénium-106 prélevés dans le sud de la France.
Une pollution sans danger pour la santé humaine, qui aurait trouvé son origine entre la Volga et l’Oural, d’après les analyses de l’IRSN, l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire,
“Au moment de la fabrication d’une source, ou au moment du traitement d’un effluent radioactif contenant du Ruthénium 106, il y a un dispositif qui a peut-être mal marché”, souligne Jean-Marc Péres, directeur général adjoint de l’IRSN, “et qui a entraîné la vaporisation du Ruthénium 106, qui est plus volatile que les autres radio-nucléides.”

L‘émission de cette substance pourrait provenir de Russie ou du Kazakhstan, mais Moscou nie toute responsabilité dans cette affaire.

“Ce qui est vraiment très inquiétant, c’est que plus d’un mois après, on ne sait toujours pas exactement d’où viennent ces émissions radioactives”, s’inquiète Bruno Chareyron, directeur du laboratoire de la CRIIRAD, la Commission de recherche et d’information indépendantes sur la radioactivité.

Selon l’IRSN, le ruthénium-106 ne pourrait pas provenir d’un réacteur nucléaire, mais peut-être d’un site de traitement du combustible, ou d’un centre de médecine nucléaire.

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