Près des failles, il y a tout pour recommencer. Les ingrédients, dans le noir, sont encore peut-être un peu fades à regarder. Mais toutes les briques utiles à la reconstruction sont pourtant bien là. Oui, regarde-le bien la tête lourde et penchée par le poids d’hier. Tout est là qui attend comme tu peux l’être un jour sur un quai. Ce bord de gare qui te fait et te donne rendez-vous un matin. Un train t’attend alors pour remonter en surface. Pour revoir le ciel dans la houle. Te permettre de quérir enfin un autre soleil et sa chaleur qui l’entoure. Dans les brèches, j’ai souvent vu l’amour. Les sourires dans les fissures et la vie qui danse avec.
Synopsis : un homme parti d’un petit pays était venu dans un plus grand pour vivre un mythe, un rêve bien plus grand que toute une nation, bien plus immense que son espoir enfin d’être reconnu. Mais dans ce grand territoire et pourtant si mince par rapport à son ambition, des hommes ont joué avec les courbes boursières, ne se préoccupant ni de ceux vivant en-dessous, ni de l’histoire qui se répète indéfiniment depuis l’émergence de la cupidité, de l’instinct de propriété exacerbé et de l’avidité du pouvoir. Cet homme va plonger d’une falaise de déception et s’enfoncer dans les abysses de son âme et de celles des autres tombés avec lui. La question n’est pas vraiment « qui est-il ? », ni-même « que fera-t-il ? ». Non, la question est ailleurs.
« Nous sommes dans la nuit de dimanche à lundi, au siège de la banque Lehman Brothers, sur la 7e Avenue à New York. La vue sur le fleuve Hudson est imprenable. Il est 2 heures du matin, se souvient Harvey Miller, l’avocat d’affaires du cabinet Weil, Gotshal & Manges, conseiller de la vénérable institution, quand la banque s’éteint : «Nous avons déclaré la banqueroute en ligne» en un seul clic de souris, raconte Harvey Miller, 76 ans, expert en banqueroute, dans son cabinet juridique.
Ce lundi 15 septembre 2008, le PDG de Lehman Brothers Richard Fuld, les membres de son conseil d’administration, ses juristes et quelques proches collaborateurs viennent d’annoncer la plus grosse banqueroute jamais connue par Wall Street. Il y a bien eu, quelques années plus tôt, le scandale de la société texane Enron, mais cela n’affectait «que» 81 milliards d’actifs. La faillite du groupe de télécommunication Worldcom a aussi fait parler d’elle, mais pas plus de 126 milliards de dollars étaient en jeu. Cette fois-ci, le document de 11 pages signé par Ian T. Lowitt, directeur financier et contrôleur de Lehman Brothers, est beaucoup plus gratiné. Le courrier électronique destiné à la Cour des banqueroutes du district sud de New York évoque 639 milliards de dollars d’actifs et un passif de 613 milliards de dollars. Du jamais vu. » (article de Libération)
Moi, je m’en souviens bien, comme des millions et des millions de gens ayant perdus emploi et petites économies d’une vie. Et vous ? Qu’en ferez-vous ?
La Chambre de l’Univers – avec Thierry MUSEUR, acteur incarné
Synopsis : un homme parti d’un petit pays était venu dans un plus grand pour vivre un mythe, un rêve bien plus grand que toute une nation, bien plus immense que son espoir enfin d’être reconnu. Mais dans ce grand territoire et pourtant si mince par rapport à son ambition, des hommes ont joué avec les courbes boursières, ne se préoccupant ni de ceux vivant en-dessous, ni de l’histoire qui se répète indéfiniment depuis l’émergence de la cupidité, de l’instinct de propriété exacerbé et de l’avidité du pouvoir. Cet homme va plonger d’une falaise de déception et s’enfoncer dans les abysses de son âme et de celles des autres tombés avec lui. La question n’est pas vraiment « qui est-il ? », ni-même « que fera-t-il ? ». Non, la question est ailleurs.
« Nous sommes dans la nuit de dimanche à lundi, au siège de la banque Lehman Brothers, sur la 7e Avenue à New York. La vue sur le fleuve Hudson est imprenable. Il est 2 heures du matin, se souvient Harvey Miller, l’avocat d’affaires du cabinet Weil, Gotshal & Manges, conseiller de la vénérable institution, quand la banque s’éteint : «Nous avons déclaré la banqueroute en ligne» en un seul clic de souris, raconte Harvey Miller, 76 ans, expert en banqueroute, dans son cabinet juridique.
Ce lundi 15 septembre 2008, le PDG de Lehman Brothers Richard Fuld, les membres de son conseil d’administration, ses juristes et quelques proches collaborateurs viennent d’annoncer la plus grosse banqueroute jamais connue par Wall Street. Il y a bien eu, quelques années plus tôt, le scandale de la société texane Enron, mais cela n’affectait «que» 81 milliards d’actifs. La faillite du groupe de télécommunication Worldcom a aussi fait parler d’elle, mais pas plus de 126 milliards de dollars étaient en jeu. Cette fois-ci, le document de 11 pages signé par Ian T. Lowitt, directeur financier et contrôleur de Lehman Brothers, est beaucoup plus gratiné. Le courrier électronique destiné à la Cour des banqueroutes du district sud de New York évoque 639 milliards de dollars d’actifs et un passif de 613 milliards de dollars. Du jamais vu. » (article de Libération)
Moi, je m’en souviens bien, comme des millions et des millions de gens ayant perdus emploi et petites économies d’une vie. Et vous ? Qu’en ferez-vous ?
La Chambre de l’Univers – avec Thierry MUSEUR, acteur incarné
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