« Sur le fil »
Si nous construisons nos propres réalités quotidiennement, il n’en demeure pas moins que nous marchons bien sur un fil, si tenu et fragile, que le beau sait parfaitement et rapidement se grimer en un horrible personnage. Oui, nous sommes donc fragiles et faits de cette matière. Et le savoir, c’est l’intérioriser pour mieux vivre l’instant présent sans avoir besoin nécessairement de comprendre le sens de nos vies.
Alors, il y a donc dans ces moments, des fractions de secondes infinies, où une décision se prend, une ornière aussi d’un bas-côté mal stabilisé, un mauvais rendez-vous chez le médecin, l’annonce de la mort d’un proche….tous ces moments singuliers chez nous et si banals chez les autres.
Enfin, écrire sur le vide, ce n’est pas aimer le vide. Peut-être se griser au vertige pourquoi pas. Mais c’est surtout de marcher sur son bord, sur l’arête qui nous démontre alors que nous sommes toujours bien vivants.
« Sur le fil » : un projet photographique et en textes, sur une musique éponyme de Yann TIERSEN (album « Le phare » - 1997) et au violon, Pauline Ja Painting, musicienne, comédienne et sacrément douée au pinceau. Et en arrière-plan, vous y verrez sans doute l’ombre de l’œuvre de Camus, et peut-être son « L’Envers et l’endroit ».
L’ensemble du travail bientôt disponible sur le site www.albireo.fr. En lecture publique sur Facebook sur Albiréo au Cygne Clair (images et textes
Albireo.
Si nous construisons nos propres réalités quotidiennement, il n’en demeure pas moins que nous marchons bien sur un fil, si tenu et fragile, que le beau sait parfaitement et rapidement se grimer en un horrible personnage. Oui, nous sommes donc fragiles et faits de cette matière. Et le savoir, c’est l’intérioriser pour mieux vivre l’instant présent sans avoir besoin nécessairement de comprendre le sens de nos vies.
Alors, il y a donc dans ces moments, des fractions de secondes infinies, où une décision se prend, une ornière aussi d’un bas-côté mal stabilisé, un mauvais rendez-vous chez le médecin, l’annonce de la mort d’un proche….tous ces moments singuliers chez nous et si banals chez les autres.
Enfin, écrire sur le vide, ce n’est pas aimer le vide. Peut-être se griser au vertige pourquoi pas. Mais c’est surtout de marcher sur son bord, sur l’arête qui nous démontre alors que nous sommes toujours bien vivants.
« Sur le fil » : un projet photographique et en textes, sur une musique éponyme de Yann TIERSEN (album « Le phare » - 1997) et au violon, Pauline Ja Painting, musicienne, comédienne et sacrément douée au pinceau. Et en arrière-plan, vous y verrez sans doute l’ombre de l’œuvre de Camus, et peut-être son « L’Envers et l’endroit ».
L’ensemble du travail bientôt disponible sur le site www.albireo.fr. En lecture publique sur Facebook sur Albiréo au Cygne Clair (images et textes
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