Prix du jury du Festival de Cannes 2018, Capharnaüm, de Nadine Labaki, s’inspire des Misérables de Victor Hugo. Cette fresque dans les bas-fond de Beyrouth cherche à redonner une dignité à des enfants des rues et à leur combat contre la misère. Le film a été présenté en sélection officielle du Festival de Cannes.
Pour Le Monde, la réalisatrice libanaise commente l’une des premières scènes de son film, qui se déroule dans un tribunal. Images à l’appui, la cinéaste explique la part importante d’improvisation venant du jeune acteur incarnant le héros. Celui-ci a réussi à créer une tension à la fois comique et tragique lorsque, face au juge, il traite de « fils de pute » l’homme qui l’a poignardé. Une réplique absente du scénario.
Le souci de la réalisatrice dans cette scène était avant tout de permettre à ses personnages « exclus du système » de « cracher ce qu’ils ont sur le cœur ». Sa volonté d’être « la porte-parole » de ces enfants se retrouve également dans son choix d’incarner un personnage du film, l’avocate du jeune héros. Explications en images.
Pour Le Monde, la réalisatrice libanaise commente l’une des premières scènes de son film, qui se déroule dans un tribunal. Images à l’appui, la cinéaste explique la part importante d’improvisation venant du jeune acteur incarnant le héros. Celui-ci a réussi à créer une tension à la fois comique et tragique lorsque, face au juge, il traite de « fils de pute » l’homme qui l’a poignardé. Une réplique absente du scénario.
Le souci de la réalisatrice dans cette scène était avant tout de permettre à ses personnages « exclus du système » de « cracher ce qu’ils ont sur le cœur ». Sa volonté d’être « la porte-parole » de ces enfants se retrouve également dans son choix d’incarner un personnage du film, l’avocate du jeune héros. Explications en images.
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