Le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle par la voie de Tours et le Camino del Norte depuis Paris, Tour Saint-Jacques.
47ème étape de Getaria à Markina-Xemein en passant par Mutriku le 22 septembre 2017 départ à 09h00 arrivée à 20h30 – 50 Km, 11h30 de marche pause comprise.
Commune du Biscaye dans la communauté autonome du Pays basque en Espagne.
On ne peut que ressentir un immense sentiment de liberté à travers tous ces magnifiques paysages parcourus. La veille, j’avais prévu de faire vingt-cinq kilomètres pour m’arrêter à Zarautz. Mais en cours de route j’ai changé d’avis pour pousser jusqu’à la ville suivante de Getaria. Cela me permettra d’arriver plus vite à Bilbao, où je prévois de faire une énième pause, sans doute la dernière. Extraordinaire de cheminer en Espagne, sur ce chemin balisé comme il se doit par ces flèches jaunes que l’on aperçoit de loin, vous permettant d’anticiper votre route sans jamais vous perdre. On y trouve des albergues, des refuges tous les cinq six kilomètres à moindre coût si ce n’est pas un « Donativo ». Avec tout le confort de base, que ce soit pour cuisiner, laver et sécher son linge. Le couvre-feu est fixé à vingt-deux heures, sans interdiction de sortie bien entendu, sauf dans les couvents. De toute manière le soir dans la vallée ou en montagne, il n’y’a pas grand-chose à faire et les nuits sont fraiches. Une bonne douche le soir avant de diner, et je peux vous garantir que vous n’aurez aucune difficulté à tomber dans les bras de Morphée. Par contre, le départ doit être au plus tard à huit heures du matin. Les horaires sont stricts à ce niveau sauf urgence.
Hier tout s’est bien passé, j’ai pu faire mes trente kilomètres et arriver assez tôt. Cela m’a permis de récupérer et de prévoir mon parcours pour le lendemain. Je n’étais pas certain de vouloir rester à Deba lors de ma prochaine étape, car plus je marcherais, plus tôt j’atteindrais Bilbao. J’ai finalement fini par les faire mes cinquante kilomètres, mais je ne l’avais pas décidé. Alors que je devais aller au nord à Markina, j’ai voulu faire un détour par Mutriku, se situant un peu plus au sud de Deba. Il était quinze heures à Mutriku et me voilà maintenant avec deux montagnes à franchir. Je n’ai rencontré aucun souci pour les gravir, mais les deux descentes qui ont suivies resteront gravées à jamais dans ma mémoire. Déjà pour arriver à Deba, vous avez une heure de descente assez pentue, sur un chemin étroit relativement glissant. La descente de Markina diffère de celle de Deba, elle est longue et interminable. Elle n’est pas difficile, hormis ces cailloux se faisant sentir sous vos pieds, mais vous n’en voyez pas la fin. Surtout lorsqu’à dix huit heures vous êtes encore au sommet et qu’il vous reste deux à trois heures de marche avant d’arriver.
Voilà comment j’ai pu faire deux étapes en une journée. De Getaria à Deba, puis de Deba à Markina en passant par Mutriku m’obligeant même à revenir sur mes pas. Nous étions à la mi-septembre et il commençait à
47ème étape de Getaria à Markina-Xemein en passant par Mutriku le 22 septembre 2017 départ à 09h00 arrivée à 20h30 – 50 Km, 11h30 de marche pause comprise.
Commune du Biscaye dans la communauté autonome du Pays basque en Espagne.
On ne peut que ressentir un immense sentiment de liberté à travers tous ces magnifiques paysages parcourus. La veille, j’avais prévu de faire vingt-cinq kilomètres pour m’arrêter à Zarautz. Mais en cours de route j’ai changé d’avis pour pousser jusqu’à la ville suivante de Getaria. Cela me permettra d’arriver plus vite à Bilbao, où je prévois de faire une énième pause, sans doute la dernière. Extraordinaire de cheminer en Espagne, sur ce chemin balisé comme il se doit par ces flèches jaunes que l’on aperçoit de loin, vous permettant d’anticiper votre route sans jamais vous perdre. On y trouve des albergues, des refuges tous les cinq six kilomètres à moindre coût si ce n’est pas un « Donativo ». Avec tout le confort de base, que ce soit pour cuisiner, laver et sécher son linge. Le couvre-feu est fixé à vingt-deux heures, sans interdiction de sortie bien entendu, sauf dans les couvents. De toute manière le soir dans la vallée ou en montagne, il n’y’a pas grand-chose à faire et les nuits sont fraiches. Une bonne douche le soir avant de diner, et je peux vous garantir que vous n’aurez aucune difficulté à tomber dans les bras de Morphée. Par contre, le départ doit être au plus tard à huit heures du matin. Les horaires sont stricts à ce niveau sauf urgence.
Hier tout s’est bien passé, j’ai pu faire mes trente kilomètres et arriver assez tôt. Cela m’a permis de récupérer et de prévoir mon parcours pour le lendemain. Je n’étais pas certain de vouloir rester à Deba lors de ma prochaine étape, car plus je marcherais, plus tôt j’atteindrais Bilbao. J’ai finalement fini par les faire mes cinquante kilomètres, mais je ne l’avais pas décidé. Alors que je devais aller au nord à Markina, j’ai voulu faire un détour par Mutriku, se situant un peu plus au sud de Deba. Il était quinze heures à Mutriku et me voilà maintenant avec deux montagnes à franchir. Je n’ai rencontré aucun souci pour les gravir, mais les deux descentes qui ont suivies resteront gravées à jamais dans ma mémoire. Déjà pour arriver à Deba, vous avez une heure de descente assez pentue, sur un chemin étroit relativement glissant. La descente de Markina diffère de celle de Deba, elle est longue et interminable. Elle n’est pas difficile, hormis ces cailloux se faisant sentir sous vos pieds, mais vous n’en voyez pas la fin. Surtout lorsqu’à dix huit heures vous êtes encore au sommet et qu’il vous reste deux à trois heures de marche avant d’arriver.
Voilà comment j’ai pu faire deux étapes en une journée. De Getaria à Deba, puis de Deba à Markina en passant par Mutriku m’obligeant même à revenir sur mes pas. Nous étions à la mi-septembre et il commençait à
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