Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT, est l'invité du grand entretien de Nicolas Demorand
Le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez est l'invité du grand entretien à la veille du blocage national du 17 novembre. Expliquant pourquoi le syndicat ne prendra pas part officiellement aux manifestations et aux rassemblements, il justifie : "ll est impossible d’imaginer la CGT défiler à côté du Front national - il ne s'appelle plus comme ça, la vitrine a changé mais pas le reste. C’est impossible. Vous avez vu les campagnes du maire de Béziers ? C’est absolument scandaleux. La CGT ne peut pas défiler à côté de ce genre d’individus ou de partis politiques. Là, il y a une tentative de récupération".
S'il reconnait que "la CGT a contribué à faire augmenter" le mouvement de colère "qui date de plusieurs mois", Philippe Martinez dénonce des récupérations politiques "mais aussi patronales : derrière le non à l'augmentation des taxes, il y a des patrons qui mettent cotisations sociales. Il y a des grands patrons qui favorisent les arrêts de travail", affirme-t-il, finissant par lâcher le nom de Michel-Edouard Leclerc.
"Nous pensons que cette colère est légitime, mais il faut que le débat soit plus large que ça : le fond du fond, c’est la question des salaires. Voilà une mesure que le gouvernement pourrait prendre rapidement : on propose que le smic soit valorisé largement à la fin de l’année", explique-t-il, ajoutant par ailleurs que la CGT sait elle aussi mobiliser par des voies numériques.
"Ce qu’on veut aussi c’est que notre message soit entendu : la question du pouvoir d’achat est bien plus large que celle des taxes. On pourrait reparler de la question de la SNCF en matière d’écologie et de mobilité", affirme-t-il. "Il ne faut pas supprimer des petites lignes mais en ouvrir de nouvelles, il faut favoriser le transport de marchandises par train".
https://www.franceinter.fr/emissions/l-invite-de-8h20-le-grand-entretien/l-invite-de-8h20-le-grand-entretien-16-novembre-2018
Le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez est l'invité du grand entretien à la veille du blocage national du 17 novembre. Expliquant pourquoi le syndicat ne prendra pas part officiellement aux manifestations et aux rassemblements, il justifie : "ll est impossible d’imaginer la CGT défiler à côté du Front national - il ne s'appelle plus comme ça, la vitrine a changé mais pas le reste. C’est impossible. Vous avez vu les campagnes du maire de Béziers ? C’est absolument scandaleux. La CGT ne peut pas défiler à côté de ce genre d’individus ou de partis politiques. Là, il y a une tentative de récupération".
S'il reconnait que "la CGT a contribué à faire augmenter" le mouvement de colère "qui date de plusieurs mois", Philippe Martinez dénonce des récupérations politiques "mais aussi patronales : derrière le non à l'augmentation des taxes, il y a des patrons qui mettent cotisations sociales. Il y a des grands patrons qui favorisent les arrêts de travail", affirme-t-il, finissant par lâcher le nom de Michel-Edouard Leclerc.
"Nous pensons que cette colère est légitime, mais il faut que le débat soit plus large que ça : le fond du fond, c’est la question des salaires. Voilà une mesure que le gouvernement pourrait prendre rapidement : on propose que le smic soit valorisé largement à la fin de l’année", explique-t-il, ajoutant par ailleurs que la CGT sait elle aussi mobiliser par des voies numériques.
"Ce qu’on veut aussi c’est que notre message soit entendu : la question du pouvoir d’achat est bien plus large que celle des taxes. On pourrait reparler de la question de la SNCF en matière d’écologie et de mobilité", affirme-t-il. "Il ne faut pas supprimer des petites lignes mais en ouvrir de nouvelles, il faut favoriser le transport de marchandises par train".
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