Mikko Franck dirige l'Orchestre philharmonique de Radio France dans l'Apprenti sorcier, composé en 1896 par Paul Dukas (1865-1935). Extrait du cocnert donné le 21 décembre 2018 en direct de l'Auditorium de la Maison de la Radio.
L'apprenti sorcier, scherzo symphonique inspiré de la ballade homonyme homonyme "Der Zauberlehrling "de Goethe.
L’incendie du Bazar de la Charité (4 mai 1897, 117 morts) suscita à Paris des mesures drastiques de sécurité : la Société des Concerts du Conservatoire dut quitter la vénérable salle de la rue Bergère, le concert du 15 mai au Nouveau Théâtre fut repoussé au 18 – Franck, Ropartz, d’Indy, Savard, Bréville, Fauré, Bordes, Duparc, Chausson y côtoyaient Dukas. Dans son compte rendu de la Revue hebdomadaire, Dukas pince-sans-rire, feignant presque d’oublier, évoque d’une plume légère son scherzo symphonique, « accueilli avec indulgence ». Seconde œuvre, après Goetz von Berlichingen (ouverture, 1884), d’après Goethe (Der Zauberlehrling, ballade inspirée du poète grec Lucien, II e siècle), l’œuvre connut un triomphe immédiat et pérenne, au risque d’occulter le reste de l’œuvre symphonique de Dukas. Reprise dans le monde entier (d’Indy à Boston, 1905 ; Mahler à New York, 1909 – et par Disney : Fantasia, 1940), elle fut transcrite pour deux pianos par Dukas et ainsi créée par Diémer et Cortot.
L'apprenti sorcier, scherzo symphonique inspiré de la ballade homonyme homonyme "Der Zauberlehrling "de Goethe.
L’incendie du Bazar de la Charité (4 mai 1897, 117 morts) suscita à Paris des mesures drastiques de sécurité : la Société des Concerts du Conservatoire dut quitter la vénérable salle de la rue Bergère, le concert du 15 mai au Nouveau Théâtre fut repoussé au 18 – Franck, Ropartz, d’Indy, Savard, Bréville, Fauré, Bordes, Duparc, Chausson y côtoyaient Dukas. Dans son compte rendu de la Revue hebdomadaire, Dukas pince-sans-rire, feignant presque d’oublier, évoque d’une plume légère son scherzo symphonique, « accueilli avec indulgence ». Seconde œuvre, après Goetz von Berlichingen (ouverture, 1884), d’après Goethe (Der Zauberlehrling, ballade inspirée du poète grec Lucien, II e siècle), l’œuvre connut un triomphe immédiat et pérenne, au risque d’occulter le reste de l’œuvre symphonique de Dukas. Reprise dans le monde entier (d’Indy à Boston, 1905 ; Mahler à New York, 1909 – et par Disney : Fantasia, 1940), elle fut transcrite pour deux pianos par Dukas et ainsi créée par Diémer et Cortot.
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