Les chèques-vacances pourront être totalement dématérialisés début 2020.

  • il y a 5 ans
Les chèques-vacances pourront être totalement dématérialisés début 2020.

Les chèques-vacances pourront être totalement dématérialisés début 2020. Une évolution pour les 4,5 millions de personnes qui bénéficient de ces subventions. Une version papier subsistera.

Les chèques-vacances - lancés en 1982 - ont pour objectif de favoriser les départs en vacances pour le plus grand nombre de Français. Près de 4,473 millions de personnes en ont bénéficié en 2018, selon un bilan annuel présenté mardi 26 mars. Un chiffre qui grimpe à 11 millions de personnes si l’on inclut les membres des familles.

Les chèques-vacances, notamment achetés par les comités d’entreprise et distribué aux salariés du public et du privé, sont acceptés par plus de 210 000 professionnels du tourisme (transports, hébergements, culture, etc.).

L’an dernier, le montant total des chèques-vacances émis a atteint 1,67 milliard d’euros, soit un volume en croissance de 2,4 % par rapport à 2017, a indiqué l’Agence nationale des chèques-vacances (ANCV).

Le nombre de clients « actifs » (dont les comités d’entreprise) ayant passé au moins une commande de chèques-vacances dans l’année, s’est élevé à 51 000, soit une progression de 19 % en un an, tirée par le « fort dynamisme » des petites entreprises de moins de 50 salariés.

Une application sur un smartphone
En juillet dernier, la Confédération des Acteurs du tourisme - rassemblant hôteliers, restaurateurs, opérateurs de voyages, etc.) s’était insurgée d’un décret portant de 1 % à 2,5 % - à partir du 1er janvier 2019 - le taux de commission perçu par l’ANCV lorsque des prestataires de tourisme et de loisirs se font rembourser des chèques-vacances auprès d’elle.

Concernant la dématérialisation du titre, l’ANCV indique qu’elle proposera « début 2020 » une solution de paiement « totalement dématérialisée ». Baptisé « Chèque-Vacances Connect », il pourra être utilisé « partout auprès du réseau de professionnels, simplement à l’aide d’une application de paiement sur smartphone », aussi bien dans « des situations de paiement en face-à-face, à distance, sur internet ».

Le titre continuera également d’être émis et commercialisé sous sa forme traditionnelle, est-il précisé.

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