Tout comme Notre-Dame de Paris, la cathédrale de Reims fut détruite il y a plus de 100 ans. Et ce, sous les bombardements allemands.
Experts et architectes se sont alors posés les mêmes questions que pour Paris. Et des choix ont été faits. Des choix qui pourraient aujourd'hui orienter les décisions pour Notre-Dame de Paris.
Car la ressemblance entre les deux cathédrales est frappante. Sur ces images, ce n’est pas Notre-Dame de Paris, mais sa sœur jumelle Notre-Dame de Reims.
En 1914, la cathédrale de la Marne est en partie détruite par un obus allemand, faisant disparaître sa charpente et écrouler sa voûte à certains endroits.
Il faut attendre 1920, six années plus tard, pour que sa reconstruction soit programmée. Mais comment reconstruire ce monument datant du XIIIe siècle, sans trahir son histoire ?
L’architecte Henri Deneux fait un choix audacieux : reconstruire la charpente en béton armé. Et ce, pour plusieurs raisons.
Comme l’explique Anne-Sophie Daumont, chargée de communication Palais du Tau :
«Pour des raisons financières. A la sortie de la guerre, vous vous doutez bien qu'on n'a plus beaucoup de deniers dans les caisses de l'Etat. Ensuite il y a une question de ressources humaines puisque de nombreux soldats sont morts pendant la Première guerre mondiale. Et enfin une grosse pénurie de bois puisque c'est difficile de trouver du chêne à la sortie de la guerre, puisque la majorité des forêts françaises, surtout dans le nord-est, ont été dévastées. »
Aujourd’hui, certaines personnes prétendent que Notre Dame de Reims ne résonne plus comme avant, mais avec le béton, l’angoisse de l’incendie a disparu.
Et plus de 90 ans après sa restauration, la charpente en béton armé est toujours là.
Experts et architectes se sont alors posés les mêmes questions que pour Paris. Et des choix ont été faits. Des choix qui pourraient aujourd'hui orienter les décisions pour Notre-Dame de Paris.
Car la ressemblance entre les deux cathédrales est frappante. Sur ces images, ce n’est pas Notre-Dame de Paris, mais sa sœur jumelle Notre-Dame de Reims.
En 1914, la cathédrale de la Marne est en partie détruite par un obus allemand, faisant disparaître sa charpente et écrouler sa voûte à certains endroits.
Il faut attendre 1920, six années plus tard, pour que sa reconstruction soit programmée. Mais comment reconstruire ce monument datant du XIIIe siècle, sans trahir son histoire ?
L’architecte Henri Deneux fait un choix audacieux : reconstruire la charpente en béton armé. Et ce, pour plusieurs raisons.
Comme l’explique Anne-Sophie Daumont, chargée de communication Palais du Tau :
«Pour des raisons financières. A la sortie de la guerre, vous vous doutez bien qu'on n'a plus beaucoup de deniers dans les caisses de l'Etat. Ensuite il y a une question de ressources humaines puisque de nombreux soldats sont morts pendant la Première guerre mondiale. Et enfin une grosse pénurie de bois puisque c'est difficile de trouver du chêne à la sortie de la guerre, puisque la majorité des forêts françaises, surtout dans le nord-est, ont été dévastées. »
Aujourd’hui, certaines personnes prétendent que Notre Dame de Reims ne résonne plus comme avant, mais avec le béton, l’angoisse de l’incendie a disparu.
Et plus de 90 ans après sa restauration, la charpente en béton armé est toujours là.
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