La 13e Journée de l'immobilier se déroule aujourd'hui, à Marseille, et s'intéresse notamment à la ville de demain. Cette grande messe annuelle des professionnels du secteur a permis d'aborder, en particulier, l'avenir du centre historique de la cité et les enjeux liés, bien souvent délaissés ou mis de côté ces dernières années.
"Je pense que Marseille peut devenir un véritable laboratoire européen expérimental en la matière. Avec la tragédie de la rue d'Aubagne, la cité a connu un épisode catastrophique de son histoire. Mais, par rebond, elle peut être exemplaire pour toutes les villes de l'Europe ancienne, avec les requalifications en cours et à venir", affirme Fabrice Alimi, le président du Club Immobilier Marseille Provence, qui organise ce grand rendez-vous annuel.
"Si on prend des villes comme Lisbonne ou Séville, par exemple, ils ont compris depuis un bon moment que la piétonisation était l'atout n°1 de l'urbain. De notre côté, nous pouvons apporter, en matière de plus-value, davantage de mobilité douce avec les vélos et les trottinettes, et faire l'inverse de ce qu'on fait nos parents et nos grands-parents, en amenant la campagne dans l'urbain, en végétalisant la ville, en faisant de l'agriculture urbaine, en optant pour des toits végétalisés... En somme, en remettant du vert à l'intérieur du gris. Ainsi, Marseille, avec son histoire ancienne et récente, avec ses qualités intrinsèques, son esprit de grand bazar et son énergie, doit être, plus que toute autre ville, le laboratoire européen de la ville réinventée", ajoute celui qui est également président de la Fédération français des Clubs Immobiliers, regroupement récemment créé.
Cette démarche immobilière et urbaine a été entreprise dans plusieurs quartiers marseillais, comme au Jarret ou au cours Lieutaud, où il est envisagé une avenue comptant 130 arbres d'alignement. "L'objectif est de reconquérir cet espace public pour l'adapter aux enjeux du 21e siècle", souligne Emmanuel Dujardin, président de Tangram Architectes.
"Nous avons conçu notre projet dans un souci de réversibilité des espaces publics : les bandes d'exposition commerciales envisagées peuvent, par exemple et sans difficulté, se transformer en terrasse de café. La volonté est également de reverdir les espaces publics car il faut savoir que, sous un arbre, on perd environ 5 degrés. De la même manière, du côté du Jarret, où la dernière requalification datait de 1955, soit au moment où Marseille abattait ses arbres, notre premier objectif a été de gommer les stigmates routiers des années 50-60 avec la plantation d'un millier d'arbres", précise Laure de Buzon, paysagiste au sein de Tangram Architectes.
"Je pense que Marseille peut devenir un véritable laboratoire européen expérimental en la matière. Avec la tragédie de la rue d'Aubagne, la cité a connu un épisode catastrophique de son histoire. Mais, par rebond, elle peut être exemplaire pour toutes les villes de l'Europe ancienne, avec les requalifications en cours et à venir", affirme Fabrice Alimi, le président du Club Immobilier Marseille Provence, qui organise ce grand rendez-vous annuel.
"Si on prend des villes comme Lisbonne ou Séville, par exemple, ils ont compris depuis un bon moment que la piétonisation était l'atout n°1 de l'urbain. De notre côté, nous pouvons apporter, en matière de plus-value, davantage de mobilité douce avec les vélos et les trottinettes, et faire l'inverse de ce qu'on fait nos parents et nos grands-parents, en amenant la campagne dans l'urbain, en végétalisant la ville, en faisant de l'agriculture urbaine, en optant pour des toits végétalisés... En somme, en remettant du vert à l'intérieur du gris. Ainsi, Marseille, avec son histoire ancienne et récente, avec ses qualités intrinsèques, son esprit de grand bazar et son énergie, doit être, plus que toute autre ville, le laboratoire européen de la ville réinventée", ajoute celui qui est également président de la Fédération français des Clubs Immobiliers, regroupement récemment créé.
Cette démarche immobilière et urbaine a été entreprise dans plusieurs quartiers marseillais, comme au Jarret ou au cours Lieutaud, où il est envisagé une avenue comptant 130 arbres d'alignement. "L'objectif est de reconquérir cet espace public pour l'adapter aux enjeux du 21e siècle", souligne Emmanuel Dujardin, président de Tangram Architectes.
"Nous avons conçu notre projet dans un souci de réversibilité des espaces publics : les bandes d'exposition commerciales envisagées peuvent, par exemple et sans difficulté, se transformer en terrasse de café. La volonté est également de reverdir les espaces publics car il faut savoir que, sous un arbre, on perd environ 5 degrés. De la même manière, du côté du Jarret, où la dernière requalification datait de 1955, soit au moment où Marseille abattait ses arbres, notre premier objectif a été de gommer les stigmates routiers des années 50-60 avec la plantation d'un millier d'arbres", précise Laure de Buzon, paysagiste au sein de Tangram Architectes.
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