Comme toutes les vraies stars, elle s’est fait attendre, mais ça y est : elle arrive ! La mini électrique est enfin là ! C'est vrai que certains l'attendaient depuis presque 2008, année où Mini avait lancé des modèles de Mini électrique expérimentaux, dirons-nous, et depuis plus rien ou si peu. Alors peut-être qu'elle laissait la place à sa cousine à la BMW i3 (et i3s), ou alors tout simplement elle voulait profiter de la technologie et de l'expérience de cette dernière. Clairement la Mini SE, c'est son nom, hérite de la technologie de la BMW i3. Elle est équipée d'un moteur électrique 184 chevaux, une puissance finalement assez proche de la puissance de la Mini Cooper S thermique, et c'est vrai que cette Mini SE elle est tout aussi nerveuse, du moins sur les premiers mètres. Elle annonce un 0 à 100 km/h en 7,3 secondes seulement, mais surtout comme toutes les voitures électriques, le fait que le couple, en l'occurrence ici 270 Nm, soit disponible immédiatement, c'est très grisant parce que ça donne une sensation d'accélération sur les premiers mètres qui est sensationnelle, très plaisante. Après, au-delà, la Mini électrique là encore comme toutes les voitures électriques calme le jeu puisque sa vitesse maximale est limitée à 150 km heure. De toute façon, clairement, la Mini SE n'est pas faite pour les longues distances : elle joue vraiment la carte de la petite citadine nerveuse et enjouée. Elle est en effet équipée d'une batterie de seulement 32,6 kWh. Pourquoi seulement ? Parce que actuellement une i3S, ou même une Renault Zoé ou une Peugeot e-208 disposent de batteries plus importantes. Et de fait, c'est vrai que la Mini SE annonce une autonomie assez moyenne voir même décevante selon l'usage que l'on fait le l’auto. La Mini SE promet entre 235 et 270 km d'autonomie : ça n'est pas énorme mais c'est suffisant pour les trajets quotidiens. Mais une fois encore ça limite toute possibilité d'entreprendre des trajets plus longs. En revanche l'avantage d'avoir une batterie qui n'est pas trop puissante, c'est qu'elle n'est pas trop lourde : la batterie a été adaptée à la morphologie de la Mini. Les cellules lithium-ion qui la forment sont implantés sous le plancher en forme de T. Le châssis a pour cela dû être rehaussé de 18 mm, mais cela n'impacte pas trop le comportement de la Mini qui reste plutôt agile. La prise de poids est contenue à 145 kg de plus que sur une Mini Cooper S. La batterie donc se recharge assez rapidement d'autant qu'elle accepte d'être branché sur les bornes dites rapides de 50 kW. Il faut compter 35 minutes pour récupérer 80 % de l'énergie sur une borne de 50 kilowatts, 1h40 pour 100%, et sur une borne de type wallbox (donc 11 kilowatts), il faut rester branché 2 heures pour récupérer 80 % de charge et 3h30 pour la totalité. Mini France a annoncé un tarif de la Mini Cooper SE à partir de 32900 €, mais ça c'est pour les clients professionnels et on ne sait pas encore si les particuliers auront droit d'acheter cette version business. Pour les particuliers, pour l'instant le premier prix est fixé à 37600 €. Effectivement, ce n'est pas tout à fait la même la même somme ! Alors pour une fois un mini a fait un effort au niveau des équipements de série car pour 37600 € la dotation est assez complète avec notamment ce grand toit ouvrant panoramique et quasiment tous les équipements tels que le système de navigation, qui comprend également toutes les fonctionnalités liées à la particularité de la Mini électrique. Il faut aussi préciser que c'est toujours très sympa de retrouver cet environnement typiquement Mini. La version SE a droit à un écran numérique qui permet l'affichage de toutes les informations liées à sa spécificité électrique. Apparaissent également des commandes comme le bouton pour ajuster le niveau de puissance de la récupération d'énergie ou encore celui qui permet de sélectionner son mode de conduite. Bref, même à 37600 €, si on tient compte par ailleurs des 6000 € de bonus auquel elle a droit, pour une fois la Mini ne serait pas réellement plus chère que la concurrence.
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