L’industrie automobile européenne craint un échec des négociations entre l’Union européenne et le Royaume-Uni.
Un « no deal » serait un scénario cauchemardesque qui représenterait une perte de 110 milliards d’euros sur 5 ans.
Un coup de massue considérable pour cette filière déjà très fragilisée par la pandémie.
On estime que la coronavirus aurait entraîné 100 milliards de pertes de production cette année.
L’absence d’accord menacerait donc le secteur avec une chute des échanges commerciaux.
En effet, dans cette hypothèse, les règles applicables seraient celles de l’OMC qui prévoient 10% de taxes douanières sur les voitures et jusqu’à 22% pour les fourgons et camions.
"De telles taxes, bien plus élevées que les petites marges de la plupart des constructeurs, devraient très certainement être répercutées sur les consommateurs, rendant les véhicules plus chers, réduisant le choix et affectant la demande." Communiqué commun de plusieurs organisations du secteur
23 organisations ont ainsi appelé « l’UE et le Royaume-Uni à sécuriser sans délai un accord de libre-échange ambitieux ».
Les économies et les emplois des deux côtés de la Manche sont sous la menace d’un deuxième coup dévastateur sous la forme d’une absence d’accord.
Pour rappel, le secteur automobile européen emploie près de 15 millions de personnes.
Mais à quelques mois de la fin de la période de transition du Brexit (fixée au 31 décembre prochain), les tensions entre Londres et Bruxelles persistent.
Un « no deal » serait un scénario cauchemardesque qui représenterait une perte de 110 milliards d’euros sur 5 ans.
Un coup de massue considérable pour cette filière déjà très fragilisée par la pandémie.
On estime que la coronavirus aurait entraîné 100 milliards de pertes de production cette année.
L’absence d’accord menacerait donc le secteur avec une chute des échanges commerciaux.
En effet, dans cette hypothèse, les règles applicables seraient celles de l’OMC qui prévoient 10% de taxes douanières sur les voitures et jusqu’à 22% pour les fourgons et camions.
"De telles taxes, bien plus élevées que les petites marges de la plupart des constructeurs, devraient très certainement être répercutées sur les consommateurs, rendant les véhicules plus chers, réduisant le choix et affectant la demande." Communiqué commun de plusieurs organisations du secteur
23 organisations ont ainsi appelé « l’UE et le Royaume-Uni à sécuriser sans délai un accord de libre-échange ambitieux ».
Les économies et les emplois des deux côtés de la Manche sont sous la menace d’un deuxième coup dévastateur sous la forme d’une absence d’accord.
Pour rappel, le secteur automobile européen emploie près de 15 millions de personnes.
Mais à quelques mois de la fin de la période de transition du Brexit (fixée au 31 décembre prochain), les tensions entre Londres et Bruxelles persistent.
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