[Brèves d'affût]
Mardi 30 juin 2020
6h45 : De retour dans mes "clotes" au creux des "serres" boisés; l'affût est posé.
Les oiseaux chantent dans le tout jeune été.
7h00 : Deux ramiers se répondent, à gauche et à droite.
Un troisième posé devant à la cime d'un pin reste muet mais semble écouter les autres.
8h00 : Un lièvre bondit très près sur ma droite et retourne aussitôt dans le bois à l'ubac du "clote" où j'affûte; trop occupé à enregistrer les chants d'oiseaux, il m'a surpris et j'ai réagi trop brusquement par réflexe.
9h00 : Exactement au même endroit que le lièvre, la sombre silhouette d'une chevrelle qui broute me fait sursauter alors que je filme le ramier devant.
Je ne l'ai pas entendu venir mais cette fois, je ne vais pas me faire avoir !
Trop rapide cadrage ! Elle perçoit le mouvement de l'objectif qui sort de la tente d'affût et détale en face à l'adret.
Après un instant d'observation, prudente, elle préfère disparaitre silencieusement en quelques gracieux bonds dans le sous-bois.
Elle n'a pas été trop effrayée; reviendra-t-elle ? Le ramier, lui, est toujours là.
10h30 : La voilà qui ressort à gauche pour remonter. Elle n'a donc pas eu trop peur tout à l'heure.
Les geais alarment très fort soudainement de part et d'autre.
Elle avance doucement en dévorant rapidement et même un coquelicot y passe. Parfois, elle lève la tête pour un regard rapide alentour.
Elle ignore totalement l'affût. Mais les mouches la piquent et elle détale soudain pour brouter à l'ombre contre l'ubac du bois sur la gauche.
10h45 : Mais là aussi, les mouches la suivent et elle disparaît derrière les feuillages.
Le ramier qui chantait là à gauche depuis le matin s'envole et le silencieux devant réagit soudain pour le poursuivre...
Reste les chants de la grive musicienne, de la fauvette à tête noire, des...
12h00 : Il va faire chaud, je remballe dans les chants des grillons, le coucou me salue...
Mardi 30 juin 2020
6h45 : De retour dans mes "clotes" au creux des "serres" boisés; l'affût est posé.
Les oiseaux chantent dans le tout jeune été.
7h00 : Deux ramiers se répondent, à gauche et à droite.
Un troisième posé devant à la cime d'un pin reste muet mais semble écouter les autres.
8h00 : Un lièvre bondit très près sur ma droite et retourne aussitôt dans le bois à l'ubac du "clote" où j'affûte; trop occupé à enregistrer les chants d'oiseaux, il m'a surpris et j'ai réagi trop brusquement par réflexe.
9h00 : Exactement au même endroit que le lièvre, la sombre silhouette d'une chevrelle qui broute me fait sursauter alors que je filme le ramier devant.
Je ne l'ai pas entendu venir mais cette fois, je ne vais pas me faire avoir !
Trop rapide cadrage ! Elle perçoit le mouvement de l'objectif qui sort de la tente d'affût et détale en face à l'adret.
Après un instant d'observation, prudente, elle préfère disparaitre silencieusement en quelques gracieux bonds dans le sous-bois.
Elle n'a pas été trop effrayée; reviendra-t-elle ? Le ramier, lui, est toujours là.
10h30 : La voilà qui ressort à gauche pour remonter. Elle n'a donc pas eu trop peur tout à l'heure.
Les geais alarment très fort soudainement de part et d'autre.
Elle avance doucement en dévorant rapidement et même un coquelicot y passe. Parfois, elle lève la tête pour un regard rapide alentour.
Elle ignore totalement l'affût. Mais les mouches la piquent et elle détale soudain pour brouter à l'ombre contre l'ubac du bois sur la gauche.
10h45 : Mais là aussi, les mouches la suivent et elle disparaît derrière les feuillages.
Le ramier qui chantait là à gauche depuis le matin s'envole et le silencieux devant réagit soudain pour le poursuivre...
Reste les chants de la grive musicienne, de la fauvette à tête noire, des...
12h00 : Il va faire chaud, je remballe dans les chants des grillons, le coucou me salue...
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