La question du recours à la visioconférence s’est invitée lundi au procès des attentats de janvier 2015, interrompu depuis trois semaines à cause de cas de Covid-19, notamment chez le principal accusé victime de symptômes persistants qui empêchent sa présence dans le box. Une centaine d’avocats dénoncent l’ordonnance, signée par le garde des Sceaux Éric Dupond-Moretti, qui permet le recours à la visioconférence. «On a voulu un procès pour l’histoire mais c’est une honte pour l’histoire», affirme le secrétaire général du syndicat des avocats de France. Un recours a été formulé et doit être examiné par le Conseil d’Etat.
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