• il y a 3 ans
Combinaisons jaunes et blanches sur le dos, neuf activistes de Greenpeace France se sont introduits ce vendredi matin vers 9 heures sur le tarmac de l’aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle pour mener une action spectaculaire sur un avion cloué au sol. Munis de rouleaux et de pompes de peinture, deux d’entre eux ont arrosé de vert la carlingue d’un Boeing 777 de la compagnie Air France, tandis que d’autres sont montés sur le toit et les ailes de l’appareil pour y déployer des banderoles sur lesquelles ont pouvait lire : « Y a-t-il un pilote pour sauver le climat ? » ou encore « La solution : moins d’avions».
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Accusant le gouvernement de greenwashing sur les enjeux environnementaux autour du trafic aérien - en écho aux propos du ministre des Transports Jean-Baptiste Djebbari, qui met en avant l’avion vert comme solution pour rendre le secteur compatible avec la crise climatique - l’ONG a aussi voulu interpeller l’opinion sur le manque d’ambition du projet de loi Climat et Résilience, défendu par Barbara Pompili fin mars à l’Assemblée nationale. « Ce projet de loi climat et résilience est une coquille vide, lance Sarah Fayolle, chargée de campagne transport à Greenpeace France. Sur la question des vols courts, le gouvernement prétend qu’il va fermer des lignes courtes quand il y a une alternative en train de moins de 2h30. Mais derrière le beau discours, il n’y a que cinq connexions aériennes qui seraient concernées par cette interdiction, sur la centaine de connexions aériennes existantes».
Dix minutes environ après le début de l’action de Greenpeace, plusieurs véhicules de la gendarmerie des transports aériens sont arrivés sur le tarmac pour interpeller les activistes. Certains, juchés sur le toit, qui tentaient de déployer une immense banderole ont refusé de descendre immédiatement.

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