Le ministre américain à la Sécurité intérieure Alejandro Mayorkas a affirmé que les photos montrant des membres de la police aux frontières repoussant à cheval des migrants haïtiens à la frontière américano-mexicaine ne reflétaient pas l'identité des Etats-Unis, ni l'action de l'ensemble de cette force. Sur un cliché pris par un photographe employé par l'AFP, un garde-frontières à cheval attrape un homme par son t-shirt sur la rive américaine du Rio Grande, frontière naturelle entre les deux pays, près de Del Rio au Texas.
Sur un autre, il tient un groupe à distance en faisant tourner ses rênes, dans une posture menaçante, pour les forcer à rebrousser chemin vers le Mexique.
Ces images "ne reflètent pas ce que nous sommes en tant que pays, ni ce qu'est la police aux frontières américaine", a assuré M. Mayorkas devant la commission sur la Sécurité intérieure à la Chambre des représentants. Il a rappelé avoir ordonné l'ouverture d'une enquête et promis des résultats rapides, "d'ici quelques jours et non des semaines".
La veille, il avait annoncé sur Twitter que les agents identifiés sur les photos avaient été affectés à des tâches administratives. Ces clichés, qui ont fait le tour du monde, ont suscité un vif émoi aux Etats-Unis, jusqu'aux proches alliés du président Joe Biden. "Ces images vous donnent la nausée", a déclaré le chef de la majorité démocrate au Sénat, Chuck Schumer. La vice-présidente Kamala Harris les a jugées "horribles", estimant que "des êtres humains ne devraient jamais être traités d'une telle façon".
Pour certains, ces migrants sont assimilés à du bétail ou rappellent les traitements subis par des Afro-Américains de la part de la police montée, des gardiens de prison, ou des propriétaires d'esclaves. Le gouvernement américain peine à gérer un afflux soudain et massif de milliers de migrants, dont de nombreux Haïtiens, qui se massent depuis quelques jours sous un pont dans la petite ville frontalière de Del Rio, au Texas.
Sur un autre, il tient un groupe à distance en faisant tourner ses rênes, dans une posture menaçante, pour les forcer à rebrousser chemin vers le Mexique.
Ces images "ne reflètent pas ce que nous sommes en tant que pays, ni ce qu'est la police aux frontières américaine", a assuré M. Mayorkas devant la commission sur la Sécurité intérieure à la Chambre des représentants. Il a rappelé avoir ordonné l'ouverture d'une enquête et promis des résultats rapides, "d'ici quelques jours et non des semaines".
La veille, il avait annoncé sur Twitter que les agents identifiés sur les photos avaient été affectés à des tâches administratives. Ces clichés, qui ont fait le tour du monde, ont suscité un vif émoi aux Etats-Unis, jusqu'aux proches alliés du président Joe Biden. "Ces images vous donnent la nausée", a déclaré le chef de la majorité démocrate au Sénat, Chuck Schumer. La vice-présidente Kamala Harris les a jugées "horribles", estimant que "des êtres humains ne devraient jamais être traités d'une telle façon".
Pour certains, ces migrants sont assimilés à du bétail ou rappellent les traitements subis par des Afro-Américains de la part de la police montée, des gardiens de prison, ou des propriétaires d'esclaves. Le gouvernement américain peine à gérer un afflux soudain et massif de milliers de migrants, dont de nombreux Haïtiens, qui se massent depuis quelques jours sous un pont dans la petite ville frontalière de Del Rio, au Texas.
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