Les candidats à l’investiture des Républicains pour la présidentielle ont débattu pour la deuxième fois. Sécurité, immigration, économies… les thèmes étaient sensiblement les mêmes que lors de la première confrontation. Au risque de lasser ? « C’est un choix qui a été fait par la direction du parti, explique Patrick Stefanini, directeur de campagne de Valérie Pécresse, en concertation avec les grands médias. C’est vrai qu’il peut y avoir pour les auditeurs un côté un peu répétitif, d’autant plus que les thèmes choisis sont systématiquement les mêmes. »
Mais après deux débats, pour Patrick Stefanini, les choses sont plus claires: « Je pense que Valérie Pécresse a fait une bonne performance sur les deux débats. Elle a été précise, cohérente dans ses propositions. C’est la seule à dire qu’il faut réduire le train de vie de l’Etat et faire des économies. »
Concernant la performance de Michel Barnier, en revanche, Patrick Stefanini se montre bien plus nuancé. « Je trouve qu’il a du mal à articuler des propositions précises. Il n’a pas été assez explicite. Il y a deux manières de faire de la politique, une façon concrète, pragmatique, qui appartient peut-être à des candidats comme Valérie Pécresse qui ont des responsabilités de gestion territoriale. Et Michel Barnier, lui, s’enferme beaucoup dans des formules et a un peu de mal à convaincre. Est-ce qu’un auditeur se souvient d’une proposition précise formulée par Michel Barnier ? »
Valérie Pécresse se montre-t-elle néanmoins assez offensive, notamment envers le chef de l’Etat ? « Oui, répond sans détour Patrick Stefanini. Elle a pu, par exemple, employer une expression qui a peut-être choqué quelques oreilles délicates, accusant Emmanuel Macron d’avoir ‘cramé la caisse’. Elle met clairement en cause la gestion des finances publiques qui a été celle du pouvoir actuel. »
Mais après deux débats, pour Patrick Stefanini, les choses sont plus claires: « Je pense que Valérie Pécresse a fait une bonne performance sur les deux débats. Elle a été précise, cohérente dans ses propositions. C’est la seule à dire qu’il faut réduire le train de vie de l’Etat et faire des économies. »
Concernant la performance de Michel Barnier, en revanche, Patrick Stefanini se montre bien plus nuancé. « Je trouve qu’il a du mal à articuler des propositions précises. Il n’a pas été assez explicite. Il y a deux manières de faire de la politique, une façon concrète, pragmatique, qui appartient peut-être à des candidats comme Valérie Pécresse qui ont des responsabilités de gestion territoriale. Et Michel Barnier, lui, s’enferme beaucoup dans des formules et a un peu de mal à convaincre. Est-ce qu’un auditeur se souvient d’une proposition précise formulée par Michel Barnier ? »
Valérie Pécresse se montre-t-elle néanmoins assez offensive, notamment envers le chef de l’Etat ? « Oui, répond sans détour Patrick Stefanini. Elle a pu, par exemple, employer une expression qui a peut-être choqué quelques oreilles délicates, accusant Emmanuel Macron d’avoir ‘cramé la caisse’. Elle met clairement en cause la gestion des finances publiques qui a été celle du pouvoir actuel. »
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