Si elle remporte la primaire, Valérie Pécresse sera candidate à l’élection présidentielle de 2022. Mais y aura-t-il une primaire ? « Nous ne savons pas, admet son directeur de campagne, Patrick Stefanini, puisque c’est le 25 septembre prochain que les adhérents voteront au congrès. Dès demain, un comité stratégique va mettre au point les questions. Mais nous n’avons pas changé d’avis : nous pensons que la droite ne gagne la présidentielle que lorsqu’elle est unie avec le centre et donc, dès le départ, on doit donner la parole aux adhérents. Nous restons partisans d’une primaire ouverte. Tous les sympathisants de droite et du centre doivent pouvoir s’exprimer ».
Risque-t-on de se retrouver avec plusieurs candidats à droite si certains, à l’instar de Xavier Bertrand, refusent de se plier au jeu de la primaire ? « Il n’y aura qu’un candidat de la droite et du centre, répond d’emblée le directeur de campagne de Valérie Pécresse. Les autres se désisteront ! Xavier Bertrand sera sanctionné par l’opinion publique s’il n’accepte pas de se soumettre à la procédure. Et puis, il a fait un petit pas en direction de la primaire. Il a pris conscience du danger que représente le fait d’être le candidat dissident ».
Nicolas Sarkozy, dont la voix pèse encore beaucoup à droite, a fait savoir qu’il n’interviendrait pas durant ce processus. Une décision logique pour Patrick Stefanini : « Je peux le comprendre, la plupart des protagonistes ont été ses ministres. Il peut avoir des préférences personnelles mais il est conscient de la nécessité de laisser les électeurs de la droite et du centre s’exprimer ».
Anne Hidalgo, qui a officialisé sa candidature, a fait savoir qu’elle resterait maire de Paris durant la campagne. Du coup, quid de Valérie Pécresse à la tête de la région Ile-de-France ? « Nous n’en sommes pas là, explique Patrick Stefanini. Pour l’instant, nous sommes dans la phase de qualification, ne nous perdons pas en conjectures. Valérie Pécresse a été très brillamment réélue à la tête de la région et les électeurs ne comprendraient pas qu’elle abandonne le navire car, pour l’instant, rien n’est fait ».
Candidate déclarée elle aussi, Marine Le Pen a remis au centre de son discours la question des libertés et celle de l’immigration. Patrick Stefanini, auteur de l’ouvrage Immigration : ces réalités qu’on nous cache, réagit : « Sur l’immigration, on nous a caché que la France fait l’objet depuis vingt ans d’une vague migratoire extrêmement puissante et que l’Etat avait perdu beaucoup de moyens de contrôles sur l’immigration. Et aussi que l’asile est devenu une autoroute de contournement de nos règles ! »
Enfin, et alors que Patrick Stefanini a refusé cet été de devenir le directeur de campagne d’Eric Zemmour, il affirme : « En se présentant, je crois qu’Eric Zemmour fait le jeu de Macron. Et on le voit bien dans les premiers sondages, il prend un peu à LR, un peu au RN, beaucoup à Dupont-Aignan. Il a une furieuse envie d’être candidat mais il faut qu’il réfléchisse bien ».
Quant à ce qui oppose Valérie Pécresse et Eric Zemmour : « Nous, nous ne confondons pas islam et islamisme ! »
Risque-t-on de se retrouver avec plusieurs candidats à droite si certains, à l’instar de Xavier Bertrand, refusent de se plier au jeu de la primaire ? « Il n’y aura qu’un candidat de la droite et du centre, répond d’emblée le directeur de campagne de Valérie Pécresse. Les autres se désisteront ! Xavier Bertrand sera sanctionné par l’opinion publique s’il n’accepte pas de se soumettre à la procédure. Et puis, il a fait un petit pas en direction de la primaire. Il a pris conscience du danger que représente le fait d’être le candidat dissident ».
Nicolas Sarkozy, dont la voix pèse encore beaucoup à droite, a fait savoir qu’il n’interviendrait pas durant ce processus. Une décision logique pour Patrick Stefanini : « Je peux le comprendre, la plupart des protagonistes ont été ses ministres. Il peut avoir des préférences personnelles mais il est conscient de la nécessité de laisser les électeurs de la droite et du centre s’exprimer ».
Anne Hidalgo, qui a officialisé sa candidature, a fait savoir qu’elle resterait maire de Paris durant la campagne. Du coup, quid de Valérie Pécresse à la tête de la région Ile-de-France ? « Nous n’en sommes pas là, explique Patrick Stefanini. Pour l’instant, nous sommes dans la phase de qualification, ne nous perdons pas en conjectures. Valérie Pécresse a été très brillamment réélue à la tête de la région et les électeurs ne comprendraient pas qu’elle abandonne le navire car, pour l’instant, rien n’est fait ».
Candidate déclarée elle aussi, Marine Le Pen a remis au centre de son discours la question des libertés et celle de l’immigration. Patrick Stefanini, auteur de l’ouvrage Immigration : ces réalités qu’on nous cache, réagit : « Sur l’immigration, on nous a caché que la France fait l’objet depuis vingt ans d’une vague migratoire extrêmement puissante et que l’Etat avait perdu beaucoup de moyens de contrôles sur l’immigration. Et aussi que l’asile est devenu une autoroute de contournement de nos règles ! »
Enfin, et alors que Patrick Stefanini a refusé cet été de devenir le directeur de campagne d’Eric Zemmour, il affirme : « En se présentant, je crois qu’Eric Zemmour fait le jeu de Macron. Et on le voit bien dans les premiers sondages, il prend un peu à LR, un peu au RN, beaucoup à Dupont-Aignan. Il a une furieuse envie d’être candidat mais il faut qu’il réfléchisse bien ».
Quant à ce qui oppose Valérie Pécresse et Eric Zemmour : « Nous, nous ne confondons pas islam et islamisme ! »
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