Une immense fuite d'un oléoduc contenant du pétrole s'est produite vendredi en Équateur. Une partie de la forêt amazonienne pourrait être en grand danger, dans laquelle une importante rivière menace d'être polluée.
Ce sont de très fortes pluies qui sont à l'origine de l'incident. Dans la journée de vendredi, ces pluies diluviennes ont causé des glissements de terrain, qui ont eux-mêmes provoqué des éboulements, responsables de la fuite d'un immense pipeline de 485 kilomètres de long, utilisé pour transporter du pétrole brut à travers quatre provinces du pays.
Pour l'heure, ni le gouvernement équatorien, ni la société privée Oléoducto de Crudos Pesados (OCP) qui gère l'oléoduc, ne sont en mesure de fournir des précisions quant à la quantité de pétrole déversé dans la nature. Le gouvernement a seulement informé la population de la rupture de «quatre tuyaux de l'infrastructure» qui transporte l'équivalent de 160.000 barils de pétrole brut par jour. Une situation désespérante pour la population locale et en particulier pour la Confédération des nationalités indigènes de l'Équateur, qui dénonce le manque de communication de la société gestionnaire du pipeline.
À ce jour, de nombreux dégâts ont déjà été constatés sur la zone, avec notamment des rochers recouverts de pétrole, et une nappe noire au milieu de la végétation. Les autorités ont estimé que la pollution pourrait atteindre «les environs de la rivière Coca et éventuellement des réserves d'eau voisines», ce qui serait une terrible nouvelle pour les écosystèmes locaux.
Le ministère de l'environnement a annoncé : «vérifier que les activités d'urgence, de nettoyage et d'assainissement dans la zone affectée se poursuivent correctement». De son côté, l'entreprise privée «assume la responsabilité de cet événement, causé par un cas de force majeure», a déclaré son président exécutif, Jorge Vugdelija.
Ce n'est pas le premier incident de ce type dans la région. En décembre déjà, les deux principales sociétés exportatrices de pétrole avaient dû suspendre leurs activités en raison de l'érosion des sols provoquée par une rivière. En mai 2020, toujours dans cette zone, un glissement de terrain avait également causé le déversement de quelques 15.000 barils dans trois rivières alimentant la population aux alentours.
Ce sont de très fortes pluies qui sont à l'origine de l'incident. Dans la journée de vendredi, ces pluies diluviennes ont causé des glissements de terrain, qui ont eux-mêmes provoqué des éboulements, responsables de la fuite d'un immense pipeline de 485 kilomètres de long, utilisé pour transporter du pétrole brut à travers quatre provinces du pays.
Pour l'heure, ni le gouvernement équatorien, ni la société privée Oléoducto de Crudos Pesados (OCP) qui gère l'oléoduc, ne sont en mesure de fournir des précisions quant à la quantité de pétrole déversé dans la nature. Le gouvernement a seulement informé la population de la rupture de «quatre tuyaux de l'infrastructure» qui transporte l'équivalent de 160.000 barils de pétrole brut par jour. Une situation désespérante pour la population locale et en particulier pour la Confédération des nationalités indigènes de l'Équateur, qui dénonce le manque de communication de la société gestionnaire du pipeline.
À ce jour, de nombreux dégâts ont déjà été constatés sur la zone, avec notamment des rochers recouverts de pétrole, et une nappe noire au milieu de la végétation. Les autorités ont estimé que la pollution pourrait atteindre «les environs de la rivière Coca et éventuellement des réserves d'eau voisines», ce qui serait une terrible nouvelle pour les écosystèmes locaux.
Le ministère de l'environnement a annoncé : «vérifier que les activités d'urgence, de nettoyage et d'assainissement dans la zone affectée se poursuivent correctement». De son côté, l'entreprise privée «assume la responsabilité de cet événement, causé par un cas de force majeure», a déclaré son président exécutif, Jorge Vugdelija.
Ce n'est pas le premier incident de ce type dans la région. En décembre déjà, les deux principales sociétés exportatrices de pétrole avaient dû suspendre leurs activités en raison de l'érosion des sols provoquée par une rivière. En mai 2020, toujours dans cette zone, un glissement de terrain avait également causé le déversement de quelques 15.000 barils dans trois rivières alimentant la population aux alentours.
Category
🗞
News