Avant d’officialiser sa candidature, Emmanuel Macron a expliqué à La Voix du Nord avoir « l’obsession que la face aiguë de l’épidémie et de la crise ukrainienne soient derrière nous ». A moins de 70 jours du premier tour, pourquoi attendre ? « Pour ces raisons, répond le ministre des Transports. Concernant la crise sanitaire, on a encore un Conseil de défense ce matin et bien sûr une situation géopolitique très préoccupante. Mais on peut se dire que la campagne a commencé ainsi que le débat public et politique en France. Si Emmanuel Macron est candidat, ce que je souhaite, il se présentera quand il peut et il fera campagne comme il veut. »
Dans le même temps, la majorité s’impatiente et les oppositions aussi, même si elles ne profitent pas vraiment de ce flou. « J’observe cette campagne en tant que responsable politique et je trouve qu’elle n’est pas très enthousiasmante, commente notre invité. Bientôt, il y aura plus de candidats que d’électeurs à gauche et, à droite, la confusion des idées et des personnalités règne. Le tout dans une atmosphère un peu décliniste. Donc je comprends que les Français ne se passionnent par pour cette campagne mais je ne doute pas qu’une deuxième campagne commencera lorsque le Président sera, je l’espère, candidat. »
Alors que les tarifs des péages ont augmenté de 2% en moyenne, les sociétés concessionnaires imputent cette hausse à l’inflation. Auraient-elles dû les limiter ? « En fait, il y a deux sujets, explique Jean-Baptiste Djebbari. Il y a le sujet général du pouvoir d’achat et tout ce qu’on a fait pour essayer, justement, que cette inflation qui est une réalité en France soit contenue. Et il y a le sujet des sociétés concessionnaires d’autoroutes et des autoroutes qui ont été privatisées en 2005 sous un gouvernement de droite. Ces contrats ont été signés et ils indexent les prix sur 70% de l’inflation. Et si vous décidez, comme Ségolène Royal en 2015, pour des motifs politiques, de geler les contrats, vous êtes condamnés par la justice et devez indemniser les sociétés concessionnaires. Pendant la crise, on a demandé aux concessionnaires de faire un effort sur les trajets du quotidien pour les personnes les plus fragiles et engagées dans la crise. Ce qu’elles ont fait.»
Le ministre ajoute: « La question qu’il faudra se poser sur les autoroutes, c’est la question de la suite. Les principales concessions autoroutières arrivent à échéance entre 2031-2036. Donc dix ans avant, l’Etat devra dire ce qu’il entend faire. Pour moi, c’est ça le sujet. Le débat sur la nationalisation, c’est vraiment de la démagogie. »
Enfin, concernant les bugs qui touchent SNCF Connect, nouvelle application unique de la SNCF, le ministre des Transports se veut rassurant: « C’est une migration technique extraordinaire qui a été réalisée. D’une manière générale, c’est une très belle réussite pour la SNCF et, évidemment, comme toujours dans les grosses migrations, il y a des difficultés techniques mais elles vont être résolues. »
Dans le même temps, la majorité s’impatiente et les oppositions aussi, même si elles ne profitent pas vraiment de ce flou. « J’observe cette campagne en tant que responsable politique et je trouve qu’elle n’est pas très enthousiasmante, commente notre invité. Bientôt, il y aura plus de candidats que d’électeurs à gauche et, à droite, la confusion des idées et des personnalités règne. Le tout dans une atmosphère un peu décliniste. Donc je comprends que les Français ne se passionnent par pour cette campagne mais je ne doute pas qu’une deuxième campagne commencera lorsque le Président sera, je l’espère, candidat. »
Alors que les tarifs des péages ont augmenté de 2% en moyenne, les sociétés concessionnaires imputent cette hausse à l’inflation. Auraient-elles dû les limiter ? « En fait, il y a deux sujets, explique Jean-Baptiste Djebbari. Il y a le sujet général du pouvoir d’achat et tout ce qu’on a fait pour essayer, justement, que cette inflation qui est une réalité en France soit contenue. Et il y a le sujet des sociétés concessionnaires d’autoroutes et des autoroutes qui ont été privatisées en 2005 sous un gouvernement de droite. Ces contrats ont été signés et ils indexent les prix sur 70% de l’inflation. Et si vous décidez, comme Ségolène Royal en 2015, pour des motifs politiques, de geler les contrats, vous êtes condamnés par la justice et devez indemniser les sociétés concessionnaires. Pendant la crise, on a demandé aux concessionnaires de faire un effort sur les trajets du quotidien pour les personnes les plus fragiles et engagées dans la crise. Ce qu’elles ont fait.»
Le ministre ajoute: « La question qu’il faudra se poser sur les autoroutes, c’est la question de la suite. Les principales concessions autoroutières arrivent à échéance entre 2031-2036. Donc dix ans avant, l’Etat devra dire ce qu’il entend faire. Pour moi, c’est ça le sujet. Le débat sur la nationalisation, c’est vraiment de la démagogie. »
Enfin, concernant les bugs qui touchent SNCF Connect, nouvelle application unique de la SNCF, le ministre des Transports se veut rassurant: « C’est une migration technique extraordinaire qui a été réalisée. D’une manière générale, c’est une très belle réussite pour la SNCF et, évidemment, comme toujours dans les grosses migrations, il y a des difficultés techniques mais elles vont être résolues. »
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