Depuis presque un siècle, les convives de cet ancien hôtel particulier goûtent, à travers le restaurant étoilé, le jardin secret, la piscine perchée et les suites raffinées, au meilleur du luxe français.
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Art et designTranscription
00:00 Nous sommes au Bristol Paris. Le Bristol a été désigné le premier palace en 2011.
00:10 Moi je m'appelle Léa, Léa Marshall, directrice du Bristol depuis presque dix ans.
00:16 Ce bâtiment n'était pas toujours un hôtel, c'était un hôtel particulier dans les années 1800.
00:22 La famille Comte de Castellane qui occupait ce magnifique lieu.
00:28 À l'époque, il était très connu d'avoir créé un théâtre à l'intérieur de sa maison particulière.
00:37 Ça s'appelle maintenant le Salon de Castellane.
00:40 Depuis 2012, quand le salon a été entièrement refait, il est identique.
00:46 En 1925, l'hôtel a été ouvert pour la première fois.
00:51 La famille jamais, ils étaient propriétaires de l'hôtel jusqu'en 1978.
00:58 Quand ils ont demandé à la famille Oetker s'ils voulaient prendre la suite,
01:03 c'est depuis 1980 que la famille a beaucoup restauré l'hôtel.
01:11 Sur le sixième étage, vous avez maintenant la piscine.
01:15 Depuis ces années-là, avec cette merveilleuse fresque,
01:19 c'est vraiment magique quand vous êtes au sixième étage sur les toits de Paris.
01:24 Au début des années 1980, il y avait une possibilité d'acheter un bâtiment magnifique
01:31 qui était contigué à l'hôtel, un couvent.
01:34 La comtesse Birgitte Douglas, qui est la famille Oetker,
01:38 a travaillé dès le départ avec son papa.
01:42 Elle a refait le couvent et ils ont décidé d'ajouter ce magnifique jardin qu'on appelle le Jardin français.
01:49 Pendant la Résistance, il y avait un architecte juif qui était hébergé à l'hôtel pendant trois ans.
01:56 C'est lui qui était responsable d'avoir dessiné l'ascenseur principal, qu'on appelle l'ascenseur panoramique.
02:04 Le Café Antonia, c'est vraiment la vitrine du Bustos.
02:09 C'est un lieu qui est toujours, toujours vivant.
02:14 Peu importe le taux d'occupation de l'hôtel, nous travaillons toujours avec Mme la comtesse Douglas.
02:22 Il y a toujours l'importance de respecter le côté classique des lieux,
02:28 mais en même temps, elle a l'esprit côté moderne.
02:31 L'hôtel a 190 chambres.
02:36 Chaque suite ou chaque chambre a son propre style.
02:40 Nous avons ce luxe d'avoir beaucoup de différents tissus,
02:45 beaucoup de différents meubles et le look n'est pas du tout pareil d'une chambre à l'autre.
02:52 Vous savez, quand je suis arrivé à Paris, je ne savais même pas ce que c'était qu'un étoilé, quasiment.
03:08 J'ai fait tous les trois étoiles dans tout Paris.
03:11 Et quand je suis arrivé au Bristol, devant l'hôtel Bristol,
03:14 je lui ai dit, mais j'aimerais rentrer ici parce que je ne sais pas pourquoi,
03:17 il y a une espèce de communion, un appel.
03:19 Donc j'ai demandé à M. Jean Sabine, qui demande à M. Tabordieu,
03:23 de me faire rentrer en tant que commis, donc en 82.
03:26 Même à l'époque, quand je suis rentré commis,
03:28 je m'étais dit, si un jour j'arrivais à avoir cette place de chef,
03:31 pour moi, ce serait l'aboutissement de ma carrière.
03:34 Nous sommes privilégiés d'être entourés par les passionnés
03:38 qui veulent aller toujours plus loin.
03:41 Et avec notre président et directeur général, M. Allégry,
03:45 l'idée est venue, donc pourquoi pas avoir notre propre moulin,
03:49 donc pour faire notre propre pain.
03:52 Ça nous fait plaisir de montrer et de faire visiter cette boulangerie
03:57 avec Mathieu, notre chef boulangère, parce que nous sommes très, très fiers de ce pain.
04:02 Moi, je suis revenu ici parce que c'était déjà les mêmes propriétaires,
04:06 c'était Hautes Coeurs, et c'est un esprit de famille quand même qu'il y a ici.
04:09 C'est ce qui m'a beaucoup plu dans cette maison et que l'on a toujours aujourd'hui.
04:13 Et puis toutes ces cuisines autour de moi au Bristol,
04:17 il y a une vraie signature fraîchante partout,
04:19 que ce soit dans un club sandwich ou que ce soit au 114 ou à Épicure aux 3 étoiles.
04:23 J'y mets ma pâte partout, en fait, et ça, c'est assez unique, je trouve.
04:28 Depuis 10 ans, nous avons décidé qu'il fallait avoir un chat.
04:33 Farron est très bien élevé, son anniversaire c'est le 24 mai.
04:37 Nous parlons beaucoup de cet esprit de la famille au Bristol,
04:41 et ça, c'est important à tous points de vue.
04:44 [Musique]