Dernier moment-clé de la campagne, le débat télévisé d’entre-deux-tours a lieu ce mercredi 20 avril à 21h, opposant le président sortant, Emmanuel Macron, à la candidate du Rassemblement national, Marine Le Pen. Cette tradition de la politique française est très commentée à l’étranger : « c’est un duel médiéval quasiment », estime la journaliste Ana Navarro Pedro, correspondante en France pour la presse portugaise. « On attend du sang, poursuit-elle, du théâtre ! On attend qu’il y ait un candidat qui sorte debout et l’autre à terre. Et quand les débats ne sont pas à la hauteur de cette attente, il y a une déception chez les Français ».
Le débat Macron-Le Pen, avec une affiche similaire à celle de 2017, dérogera-t-il à la règle ? En tout cas, il marque la dernière étape d’une campagne en demi-teinte, raccourcie par une candidature tardive d’Emmanuel Macron et reléguée au second plan par la guerre en Ukraine. Cette fois, le président sortant devra répondre de son bilan, que Marine Le Pen ne manquera pas « de lui jeter à la figure », prévoit Richard Werly, correspondant en France journal suisse Le Temps, et auteur de La France contre elle-même, paru aux éditions Grasset. Avec notamment « les gilets jaunes, la pandémie, l’absence de masques [au début de la crise sanitaire ».
Le chef d’État pourra toutefois compter sur un avantage, argue Richard Werly : « il va pouvoir expliquer ce qu’est présider la France et rappeler aux Français les contraintes qu’il a vécues : les contraintes économiques, internationales, la guerre en Ukraine ». À condition, bien sûr, de ne pas verser dans l’arrogance, nuance le journaliste. Les deux journalistes étrangers sont d’accord sur ce point, et Ana Navarro Pedro abonde : « Emmanuel Macron a fatigué les Français pendant cinq ans en expliquant que c’est lui qui sait ». Un point faible possible pour le président sortant.
Quant à Marine Le Pen, à qui l’on avait reproché son impréparation sur plusieurs sujets lors du précédent débat, l’enjeu pour elle sera de tenter de convaincre les Français de sa compétence pour gouverner le pays. Quoi qu’il en soit, le débat s’annonce « saignant ».
Le débat Macron-Le Pen, avec une affiche similaire à celle de 2017, dérogera-t-il à la règle ? En tout cas, il marque la dernière étape d’une campagne en demi-teinte, raccourcie par une candidature tardive d’Emmanuel Macron et reléguée au second plan par la guerre en Ukraine. Cette fois, le président sortant devra répondre de son bilan, que Marine Le Pen ne manquera pas « de lui jeter à la figure », prévoit Richard Werly, correspondant en France journal suisse Le Temps, et auteur de La France contre elle-même, paru aux éditions Grasset. Avec notamment « les gilets jaunes, la pandémie, l’absence de masques [au début de la crise sanitaire ».
Le chef d’État pourra toutefois compter sur un avantage, argue Richard Werly : « il va pouvoir expliquer ce qu’est présider la France et rappeler aux Français les contraintes qu’il a vécues : les contraintes économiques, internationales, la guerre en Ukraine ». À condition, bien sûr, de ne pas verser dans l’arrogance, nuance le journaliste. Les deux journalistes étrangers sont d’accord sur ce point, et Ana Navarro Pedro abonde : « Emmanuel Macron a fatigué les Français pendant cinq ans en expliquant que c’est lui qui sait ». Un point faible possible pour le président sortant.
Quant à Marine Le Pen, à qui l’on avait reproché son impréparation sur plusieurs sujets lors du précédent débat, l’enjeu pour elle sera de tenter de convaincre les Français de sa compétence pour gouverner le pays. Quoi qu’il en soit, le débat s’annonce « saignant ».
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