• il y a 2 ans
L’empathie est une qualité de plus en plus valorisée et recherchée dans le monde du travail.
Elle désigne la capacité à se mettre à la place des autres (avec écoute, authenticité et bienveillance).
Si le management empathique est bénéfique pour le bien-être des équipe (il améliore l’efficacité et la motivation des collaborateurs), il peut devenir néfaste lorsque l’empathie devient toxique.
C’est le cas :
- quand elle est forcée : on fait semblant de se préoccuper de l’avis/du ressenti des autres pour ne finalement pas en prendre compte.
- quand elle est excessive.
Dans ce dernier cas, l’empathie peut nuire aux objectifs de l’entreprise.
On se préoccupe davantage du bien-être des collaborateurs que des objectifs fixés.
Par ailleurs, l’empathie demande beaucoup d’énergie et elle est parfois difficile à gérer lorsque l’on aspire les émotions de tout notre entourage.
Elle entraîne souvent un oubli de soi, un stress au travail et une fatigue compassionnelle.
Selon une étude américaine, l’empathie nuirait même à l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée.
L’empathie présente aussi ses limites car elle est souvent à géométrie variable puisqu’elle diffère selon nos interlocuteurs.
En d’autres termes, cette empathie sélective peut générer des inégalités de traitement.
Enfin, l’excès d’empathie peut freiner le développement de l’autonomie des collaborateurs ou être perçu comme intrusif.

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