« Après la fête de la musique, c’est le festival des ordures. Oui, on peut dire ça », commente Laurent, amusé. Éboueur depuis plus de 10 ans, le cinquantenaire en a vu des rues jonchées de déchets. Mais chaque année, la Fête de la musique apporte un défi particulier et son lot de difficultés pour les agents de propreté de Paris. La météo clémente, l’alcool et les attroupements de riverains vont de pair avec une marée d’ordures qui se déversent dans les rues de Paris. En poste dès quatre heures du matin, pour « tout nettoyer avant que les Parisiens ne se réveillent », l’équipe de Laurent, plus nombreuse pour l’occasion, s’est attelée à la rue des Archives et deux rues adjacentes, à la frontière entre le IIIe et le IVe arrondissement. En moins d’une heure et demie, près de dix-sept conteneurs ont été remplis. Une plus grosse quantité de détritus que les éditions précédentes selon l’éboueur, qui y voit une conséquence du post-covid. Le Parisien a passé la nuit avec lui, un reportage à voir dans la vidéo en tête d’article.
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