VIRUS - Jamais on a connu une telle épidémie. C’est ce que s’accordent à dire les éleveurs français de canards à propos de la grippe aviaire qui sévit en 2022. Dans les élevages, la situation est dramatique. Il y a ceux touchés directement par le virus, qui doivent systématiquement abattre leurs volailles, mais aussi ceux qui n’ont pas pu se fournir en canetons : « C’est la première fois en 30 ans que mon élevage est à moitié vide » souffle Fanny Fagot, éleveuse de canards gras dans l’Aisne.
Ce n’est pourtant pas faute d’avoir cherché, mais impossible de trouver des petits à élever. « Et sans les canetons, on ne fait pas de foie gras » résume l’éleveuse. Comme de nombreux professionnels du secteur, elle s’est résolue à produire moitié moins que les années précédentes. À l’approche des fêtes, c’est une catastrophe. Pour comprendre ce vide dans les élevages français de foie gras, il faut remonter au printemps dernier.
Ce n’est pourtant pas faute d’avoir cherché, mais impossible de trouver des petits à élever. « Et sans les canetons, on ne fait pas de foie gras » résume l’éleveuse. Comme de nombreux professionnels du secteur, elle s’est résolue à produire moitié moins que les années précédentes. À l’approche des fêtes, c’est une catastrophe. Pour comprendre ce vide dans les élevages français de foie gras, il faut remonter au printemps dernier.
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