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Francis Huster, acteur, répond aux questions de Sonia Mabrouk. Il est à l’affiche de la pièce "Les Pigeons" au théâtre des Nouveautés.
Retrouvez "L'entretien" sur : http://www.europe1.fr/emissions/linterview-politique-de-8h20
LE DIRECT : http://www.europe1.fr/direct-video
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00:00 - Votre invité ce matin, Sonia Mabrouk est comédien, il est à l'affiche d'une pièce, "Les Pigeons", c'est en partenariat avec Europa.
00:08 - Bienvenue et bonjour Francis Suster. - Bonjour.
00:11 - Ça fait du bien de vous recevoir ce matin, comme une pause, une parenthèse, dans l'actualité, dominée notamment par la réforme des retraites.
00:17 Mais sur le sujet des retraites, on a l'impression qu'il ne vous concernera jamais.
00:21 Le temps n'a pas de prise sur vous. Est-ce qu'on peut faire un compliment à un homme aujourd'hui ? Parce que faire un compliment à une femme c'est dangereux.
00:26 - Merci beaucoup, ça me fait très plaisir. - Vous l'acceptez ? - Mais je l'accepte aussi, en pensant à tous ceux qui m'ont porté là.
00:32 D'abord les maîtres bien sûr, parce qu'à mon époque, les professeurs, les metteurs en scène, les auteurs, on les appelait des maîtres.
00:38 Et puis surtout, justement, le public qui nous écoute.
00:42 Ce qui est incroyable, c'est cette chance, comme pour le sport par exemple, de réunir des gens dans une salle de théâtre, comme dans un stade,
00:53 des gens qui se détesteraient peut-être dans la vie et qui tout d'un coup, ensemble, viennent pour rire.
00:59 - Ça fait du bien, parce que ce dont on parle tous les matins et en longueur de journée, c'est ce qui ne va pas, c'est le non-vivre-ensemble,
01:05 cette fameuse expression, alors qu'à l'inverse, vous vous dites que dans un théâtre, ils sont rassemblés, quelles que soient les opinions, les humeurs, etc.
01:12 et tournés vers vous, vers la pièce.
01:14 - Mais vous savez, il y a deux choses, pour ceux qui nous écoutent surtout, et toutes les générations confondues.
01:20 On nourrit le corps, sinon, ben tu meurs, donc il y a toutes les nourritures possibles, tous les restaurants possibles, tous les styles de cuisine.
01:29 Mais comment tu nourris l'âme, en ce moment ? C'est-à-dire, si tu ne la nourris que par le poivre, le vinaigre, l'alcool, l'ivresse, la rage, la colère, la haine,
01:40 de tout ce qui se passe d'horrible, puisque au moment où on parle, il y a quand même des enfants, des femmes, des vieillards qui se font massacrer dans une guerre,
01:48 et puis tout le reste, tous les problèmes qu'on vient d'entendre, il faut aussi nourrir l'âme tout d'un coup, pas forcément de pâtisserie,
01:59 mais nous, en ce moment, on est content de proposer une pâtisserie.
02:04 - On va en parler d'ailleurs, je crois que c'est la dernière phrase de votre pièce, où vous dites que l'âme ne meurt jamais, contrairement à l'enveloppe corporelle.
02:13 - Oui, c'est-à-dire que là aussi, ce qui est intéressant, c'est que, je vais vous laisser parer, que c'est la première pièce d'une légende du théâtre et du musical,
02:23 qui a joué, qui a chanté dans le monde entier, Michel Leib, qui est complètement un arc-en-ciel, et qui tout d'un coup, ose écrire sa première pièce.
02:33 - Une comédie entre rire et émotion avec vous, Michel Leib, qui a écrit cette pièce, Chloé Lambert, qui va semer la zizanie entre vous,
02:40 mais non, on n'en dit pas plus, parce qu'il y a un moment de bascule incroyable dans la pièce, une pièce mise en scène par Jean-Louis Benoît, je vous propose d'écouter un extrait.
02:47 - Tu vas jouer un ringard sur une scène de théâtre ?
02:50 - Non, je n'ai pas dit ça, je n'ai pas dit que j'allais jouer un ringard.
02:53 - C'est quoi ?
02:54 - Je joue un pigeon.
02:55 - C'est quoi la différence entre un ringard et un pigeon ?
02:58 - C'est une grosse différence, c'est qu'un pigeon, il n'est pas au courant.
03:00 - Et le titre, c'est quoi ? Les pigeons ?
03:02 - Les pigeons. Un, deux, les pigeons.
03:05 - À partir du...
03:06 - Pas seulement un, deux, mais tout le monde est pigeonné. Tout le monde.
03:08 - Tout le monde est pigeonné.
03:10 - Deux acteurs de second plan qui vivotent de leur art depuis de nombreuses années, et pour eux c'est dur, il y a ce mot, Francis Suster, qu'on entend souvent dans l'actualité aujourd'hui, "seigneur".
03:20 - Oui.
03:21 - Ils sont un peu des seigneurs dans le monde du travail, dans le monde de la comédie, on ne veut plus vraiment d'eux, et pourtant ils sont là, ils s'accrochent tous les deux.
03:27 - C'est tout le sens de la vie d'un artiste, de devenir, d'accepter de devenir un seigneur.
03:34 - Alors on a eu la chance, aux dernières générations, d'avoir des seigneurs de légende, il y a eu les générations Gabin, Bourville, après la génération Belmondo, Delon,
03:43 et maintenant nous, on commence à mettre les pieds sur le tapis roulant, et on les dit "ça arrêtera pas ce tapis roulant".
03:50 - Les personnages en tous les cas sont formidablement bien campés.
03:53 Oserais-je dire que vous jouez parfaitement bien avec Michel Leib, d'ailleurs deux acteurs de second plan, un peu ratés, un peu vieillissants,
04:00 et je ne vais pas vous demander à vous comment on entre dans la peau d'un personnage, car le grand connaisseur et amoureux de Molière me dirait qu'on n'entre pas dans la peau du personnage, on est le personnage.
04:10 - Oui, c'est-à-dire que ce qui est intéressant c'est de faire jouer deux ringards, deux stars, mais surtout d'avoir...
04:19 C'est là où peut-être la pièce est plus qu'une comédie de boulevard, c'est peut-être une comédie justement de caractère,
04:27 parce qu'il y a le grand secret du quatrième rôle qui est interprété, alors, vous l'avez vu, à la perfection par Philippe Vieux,
04:35 qui tout d'un coup amène cette folie de la dernière partie de la pièce, pourquoi à la perfection ?
04:43 Parce que c'est vrai qu'il représente au fond le public lui-même qui monterait sur scène et qui tout d'un coup interviendrait.
04:49 - On ne va pas tout dire, évidemment, vous parlez de ce point de bascule,
04:53 et dans ce théâtre en particulier, nos auditeurs, pas forcément parisiens, ne le connaissent peut-être pas,
04:58 on entend tout, on sent tout, on voit tout !
05:00 - Je sais ce que vous allez dire ! - Non, non, je ne le dis pas !
05:02 - Je peux le redire, tu pètes, on t'entend, mais c'est pas ça, c'est que la chance, quand on est dans certains lieux de théâtre,
05:09 comme celui-là, qui est le théâtre de Pascal Legro, évidemment aussi le fabuleux Édouard VII et le théâtre Fontaine,
05:16 il se trouve que nous on a toujours l'impression qu'il y a des fantômes qui sont dans le théâtre,
05:20 et que là, on a vraiment des sacrés fantômes, puisque ce sont tous les acteurs sublimes qui ont joué dans ce théâtre,
05:26 c'est un théâtre comique, c'est un théâtre de comédie, depuis Fedo, Georges Fedo, toutes ces grandes créations étaient là,
05:33 et c'est vrai que c'est un théâtre qui ne...
05:37 On ne peut pas, au théâtre des nouveautés, quand on est sur scène, quand on est dans la salle, être à moitié,
05:43 c'est-à-dire que ou bien c'est un très gros succès, les gens adorent, ils pissent de rire et tout,
05:48 ou alors, il y en a un, ils peuvent détester, mais qu'est-ce que c'est que ça, mais vous foutez-moi la paix, ça va, comme ça !
05:53 Et c'est ça qui est intéressant, c'est que c'est vivant, et aujourd'hui, je crois que les gens ont besoin justement de se rire,
05:59 qui leur échappe ? - Encore plus, là, en ce moment ?
06:02 - Encore plus en ce moment, parce qu'on est en train de rentrer dans une solidarité,
06:08 quel que soit le côté où on est, pour ou contre, donc on s'échappe de soi-même,
06:13 alors que tout d'un coup, on est assis dans son fauteuil et qu'on rit, on est tout seul à rire,
06:18 tous les autres rient en même temps, mais tu ris, toi, tout seul, il y a même des gens, ils rient pas, ils sortent des dents,
06:22 c'est à pisser de rire, donc ça veut dire que c'est une liberté.
06:26 Moi, je pense, c'est toujours ce que je dis, ce que je proclame, c'est que tous les emmerdements de la vie,
06:33 il faut les laisser à l'extérieur du stade, à l'extérieur de la salle de théâtre, de concert, de danse, de musique,
06:39 et tout d'un coup, pendant une heure et demie, se dire "toi, la vie, tu nous attends dehors,
06:43 allez, fous-moi la paix pendant une heure et demie, quoi".
06:46 C'est pas que j'oublie tout dans la vie, tu sais que c'est toujours là en toi, quand tu vas ressortir, tu vas la retrouver,
06:53 mais au moins pendant une heure et demie, tu t'offres à te laisser aller à rire, comme à pleurer, sur certaines pièces,
06:59 il y en a des magnifiques aussi, aussi bien dans le rire que dans les pleurs.
07:03 - Tu t'offres justement, vous donnez la voix au public, comme, et là je vais en parler, vous qui avez écrit ce dictionnaire amoureux de Molière,
07:10 Molière, donnez la voix au peuple, Molière, c'est le français ou l'un des français les plus connus,
07:15 Napoléon, De Gaulle et Molière, vous êtes d'accord avec ce podium, cette réplique ?
07:20 - Je suis parfaitement d'accord, de toute façon, comme je l'ai dit, le drapeau est tricolore, il est bleu, blanc, rouge,
07:24 et c'est pour ça que je dois dire, et j'espère pour les millions de gens peut-être qui nous écoutent en leur âme,
07:32 même s'ils ne sont pas là, branchés directement, leur dire que la seule façon que la France avance, c'est qu'elle avance ensemble.
07:39 On est obligés tous de se respecter, se gueuler, sans gueuler, etc. C'est la vie quoi, ça va comme ça !
07:46 - C'est un peu la France, la discorde, la conversation, la causerie, mais on n'en est plus là là, Francis Fuster.
07:52 - Écoutez, il y a un truc qui est très simple, nous quand on est acteur, on a un masque sur le visage, c'est-à-dire le personnage.
07:58 T'es pas le même si tu joues Hamlet que si tu joues Lorenzo Accio ou Le Cid. Ce masque, peu à peu, il te colle tellement à la peau
08:04 qu'au bout des répétitions, il n'y a plus de masque. C'est toi-même qu'on voit. C'est exactement ce qui doit se passer avec la France en ce moment.
08:10 C'est-à-dire que la France, elle est masquée et elle doit se démasquer. Alors on va se démasquer tous ensemble, et on va tous ensemble
08:18 prendre le parti de construire et de laisser aux jeunes qui viennent la possibilité que ce soit leur France et pas la nôtre.
08:26 - La jeunesse, justement, il faudrait la nourrir. Mais avec quoi ? Molière peut-être ? Comment faire si vous étiez ministre de l'Éducation nationale ?
08:33 Je ne sais pas si c'est un beau rôle que l'on vous... Mais est-ce qu'il y a une mesure que vous imposeriez, en tout cas que vous mettriez en œuvre
08:41 pour donner envie, pour nourrir la jeunesse avec Molière ?
08:44 - Mais immédiatement à l'intérieur des classes, depuis le cours préparatoire jusqu'au bac, deux heures par semaine qui seraient consacrées
08:54 non seulement à la vision en salle de classe de films qui, depuis un siècle, ont nourri l'humanité, l'ont libérée, en prenant le risque de combattre
09:04 contre les inégalités, il faut que les jeunes, à la sortie d'un cursus scolaire, aient vu une centaine de films que l'Éducation nationale a choisis.
09:12 Des films, des documentaires, et puis des pièces de théâtre que, une fois par semaine, donc 50 pièces par an, on emmène les jeunes au théâtre.
09:22 Voilà comment on peut leur nourrir l'âme. Et de savoir aujourd'hui que des jeunes peuvent terminer leurs études après 10 ans d'études
09:31 sans avoir jamais vu Le Cid, Don Juan, Le Mise en Trente, Tartuffe, sans avoir été à un concert de Beethoven, de Mozart, de Ravel, de Schumann...
09:38 Je veux dire, les bras t'en tombent !
09:40 - Vous savez, Francis Sutter, je pense que vous avez entièrement raison, peut-être qu'un jour en classe, sur les personnages de Molière, quelqu'un va se lever et va vous dire
09:46 "mais il n'est pas féministe, Molière ? Il est même misogyne !"
09:50 - Ah bah oui, il pourrait vous dire ça, les précieuses ridicules ! Mais qu'est-ce que vous lui diriez ?
09:55 - C'est exactement le contraire !
09:56 - Il est féministe, Molière ?
09:58 - Mais bien sûr, à 100% ! Dans toutes les tragédies, les femmes sont écrasées, asphyxiées, tuées, complètement écartées du pouvoir, de la raison même,
10:11 alors que chez Molière, elles se lèvent, et quel que soit leur niveau social, elles disent la vérité.
10:17 - Ah ! Elles ont le courage d'être elles-mêmes !
10:19 - Elles ont le courage d'être elles-mêmes, elles ont le courage de dénoncer !
10:22 Mais enfin, non, c'est une joie extraordinaire, le 17 février, dans quelques semaines, c'est le 350e anniversaire de Molière,
10:32 et ce jour-là, que se passera-t-il au Panthéon ? Vous le découvrirez.
10:37 - C'est-à-dire ?
10:38 - Vous verrez !
10:39 - Non mais dites-nous, là, vous en avez trop dit ou pas ? Assez ?
10:42 - Je dois faire de la radio, Francis Suster, ça s'appelle un teasing de balade !
10:46 - Mais écoutez, en tout cas, le 17 février, il sera là, lui, Molière, son âme, son fantôme, je ne sais pas, sera devant le Panthéon.
10:56 - Parce qu'on va rappeler que vous portez... Est-ce qu'on peut dire que c'est un combat ?
10:59 Ça paraît tellement naturel que les portes du Panthéon s'ouvrent pour Molière.
11:03 - C'est un combat qui a été même suivi et acclamé, le Conseil de Paris, à l'unanimité, quelle que soit sa couleur politique, a voté pour l'entrée de Molière au Panthéon,
11:12 le parti républicain, des partis socialistes, tout le monde !
11:15 - Et l'Élysée ?
11:17 - Et bien, il se trouve que le président de la République, et je lui fais absolument crédit sur ce point-là, nous aurons un entretien, tous les deux,
11:26 et puis j'espère qu'on sortira l'entrée de Molière au Panthéon.
11:30 - Ce serait formidable. Tiens, quel personnage de Molière pourrait être Emmanuel Macron, le président de la République ?
11:35 - Probablement Alceste, dans le sens où, comme Alceste, il pense crier la vérité, il pense s'opposer à tout le monde, il fait son parcours tout seul,
11:43 et je pense que le président se trouve au moment où son choix est le suivant, ou bien, comme Alceste, s'enfuir, partir,
11:52 et dire "je ne veux plus rester dans cette société, dans ce monde-là", ou alors faire le contraire d'Alceste,
11:58 et c'était ça la première fin écrite par Molière, rester et se battre.
12:03 J'espère qu'il va rester et se battre pour justement unir la France.
12:08 - Et ouvrir les portes du Panthéon à Molière. Tiens, j'ai une question sur une polémique que j'entends depuis toujours, Francis Huster,
12:15 vous allez peut-être sourire, excusez-moi, mais j'ose poser la question,
12:17 est-ce que certaines pièces de Molière ont pu être écrites par Corneille, ou alors c'est complètement fou de dire ça ?
12:24 - Mais c'est complètement stupide, pour une raison très simple.
12:26 C'est comme si on disait que Diokovitch peut jouer comme Federer,
12:30 ça veut dire qu'un auteur ne peut écrire qu'avec un certain style, une certaine respiration de son texte,
12:35 et que Corneille est incapable d'écrire à la Molière,
12:40 Michel Audiard était incapable d'écrire à la Henri Jansson,
12:45 c'est d'une stupidité totale, Mbappé ne peut pas jouer comme Messi,
12:49 donc il faut être un crétin pour dire ça. - Mozart n'est pas Offenbach, c'est ça ?
12:52 - Non mais c'est stupide, Offenbach c'est pas Ravel et Wagner, c'est pas Mahler, c'est stupide !
12:58 Et en fait la réalité c'est qu'elle est partie d'un fou furieux,
13:02 qui était complètement, d'une indécence absolument totale,
13:06 Pierre Louis, qui avait écrit ce livre sur l'éducation des jeunes filles,
13:12 dans une maison où il parle d'une indécence et de porno absolument total,
13:18 qui faisait rire tout le monde, son petit bouquin, là, dans la haute société,
13:20 et tout d'un coup il a voulu se marrer en disant "Allez hop, c'est Corneille qui écrit Molière !"
13:25 C'est n'importe quoi, c'est impossible, et la preuve totale,
13:29 c'est que j'ai, pardon, interprété évidemment le site Corneille,
13:34 et évidemment toutes les pièces de Molière dont je vends, etc.,
13:38 et que quand on interprète Corneille, on est dans une émotion de pureté,
13:45 alors que comme un instrument de pureté,
13:48 c'est-à-dire qu'on est vraiment dans un violoncelle, dans un violon,
13:53 alors que quand on interprète Molière, on est sur un piano,
13:58 c'est-à-dire qu'on passe du grave à l'aigu.
14:00 - On a envie de rester avec vous, mais vous allez rester avec nous,
14:04 puisque Gaspard Proust va nous rejoindre.
14:06 Peut-être une dernière rapide question, Francis,
14:08 c'est-à-dire quand vous étiez au cours Simon, vous étiez le préféré de René Simon,
14:11 vous étiez son dernier élève au conservatoire,
14:13 il vous a donné un conseil qui vous a marqué,
14:15 peut-être qu'il vaut pour les comédiens, les comédiennes et les autres, quel est-il ?
14:18 - J'ose pas le dire, pour ceux qui nous écoutent.
14:22 Le conseil c'est de se battre, de jamais baisser les bras,
14:26 d'être toi-même, par exemple, là,
14:27 j'ai la chance d'avoir une série extraordinaire,
14:30 "La fin des haricots", sur le combat pour les Ehpad, contre les Ehpad,
14:35 sur ce qui est vraiment le grand sujet des années à venir,
14:38 et qui sera traité par le comique justement,
14:41 cette comédie à l'italienne superbe.
14:43 - Et on aura l'occasion de vous retrouver dimanche avec le grand Guigui Barbelivien,
14:47 dis-moi ce que tu chantes !
14:49 - Non, je vous le révèle pas, vous écouterez dimanche !
14:51 - Oh là là, il nous tire, on a Alain Francis Suster, merci beaucoup Francis !