« Est-ce que cette réforme des retraites est l’idéale ? » a demandé de façon rhétorique François Bayrou lors de ses vœux à la presse ce mercredi 25 janvier. « Nous avions, pendant la législature précédente, bâti un système beaucoup plus large, beaucoup plus ambitieux, à mon sens juste », a défendu le patron du MoDem, en faisant référence au système universel par points porté par Édouard Philippe.
Un système qu’il a « défendu depuis 20 ans, depuis l’élection présidentielle de 2002. » Le dispositif présenté par Édouard Philippe en 2019 devait fusionner les 42 régimes actuels en remplaçant les annuités par des points pour calculer le montant des pensions. La réforme portée par Élisabeth Borne supprime les principaux régimes spéciaux.
« Nous sommes présents à ce rendez-vous-là »
« Les événements ont fait que le gouvernement a choisi une réforme qui porte davantage sur l’urgence », a déclaré François Bayrou, en ajoutant : « nous nous inscrivons dans cette perspective de l’urgence, nous savons qu’il faut agir et si le gouvernement a décidé, nous sommes présents à ce rendez-vous-là. »
Car pour François Bayrou, la recherche de l’équilibre est primordiale, mais elle doit se faire « les yeux ouverts ». « Naturellement, il faut que le débat qui vient soit utile car nous pensons que c’est améliorable » affirme-t-il en citant « la question de la précision de l’équilibre financier » ou encore « la situation des femmes ».
Bien qu’allié de la majorité, le patron du MoDem n’a pas hésité à afficher ses désaccords avec la réforme du gouvernement, notamment en appelant à faire participer les entreprises au financement de l’équilibre.
À défaut de pouvoir mettre en place la réforme d’Édouard Philippe, le président du MoDem s’engage à « améliorer, préciser et travailler le texte » actuel lors du débat parlementaire.
Un système qu’il a « défendu depuis 20 ans, depuis l’élection présidentielle de 2002. » Le dispositif présenté par Édouard Philippe en 2019 devait fusionner les 42 régimes actuels en remplaçant les annuités par des points pour calculer le montant des pensions. La réforme portée par Élisabeth Borne supprime les principaux régimes spéciaux.
« Nous sommes présents à ce rendez-vous-là »
« Les événements ont fait que le gouvernement a choisi une réforme qui porte davantage sur l’urgence », a déclaré François Bayrou, en ajoutant : « nous nous inscrivons dans cette perspective de l’urgence, nous savons qu’il faut agir et si le gouvernement a décidé, nous sommes présents à ce rendez-vous-là. »
Car pour François Bayrou, la recherche de l’équilibre est primordiale, mais elle doit se faire « les yeux ouverts ». « Naturellement, il faut que le débat qui vient soit utile car nous pensons que c’est améliorable » affirme-t-il en citant « la question de la précision de l’équilibre financier » ou encore « la situation des femmes ».
Bien qu’allié de la majorité, le patron du MoDem n’a pas hésité à afficher ses désaccords avec la réforme du gouvernement, notamment en appelant à faire participer les entreprises au financement de l’équilibre.
À défaut de pouvoir mettre en place la réforme d’Édouard Philippe, le président du MoDem s’engage à « améliorer, préciser et travailler le texte » actuel lors du débat parlementaire.
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00:00 Nous avions, pendant la législature précédente,
00:05 bâti un système beaucoup plus large, beaucoup plus ambitieux,
00:08 à mon sens juste, qui était, comme vous savez,
00:15 le système de retraite universelle par points,
00:19 que dans cette salle même, j'ai défendu devant vous depuis 20 ans,
00:25 depuis l'élection présidentielle de 2002.
00:30 pour ceux qui ont de la mémoire de notre vie politique.
00:33 Et nous étions les premiers, à l'époque, à proposer ce système.
00:38 Bon, les événements ont fait
00:41 que le gouvernement a choisi
00:45 une réflexion
00:50 ou une réforme qui porte davantage sur l'urgence et qu'on dit,
00:55 comme vous savez, paramétrique, c'est-à-dire on fait bouger les critères
00:59 du système actuel.
01:01 Nous nous inscrivons dans cette perspective de l'urgence.
01:07 Nous savons qu'il faut agir.
01:10 Et si le gouvernement a décidé,
01:13 nous sommes présents à ce rendez-vous-là, en voyant toutes les difficultés
01:19 et avec la certitude que je voudrais exprimer devant vous,
01:27 que naturellement, il faut que le débat qui vient soit utile
01:30 parce que nous pensons que c'est améliorable.
01:33 Merci.
01:34 Sous-titrage ST' 501
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