• l’année dernière
Avec Dr Jean-Jacques Charbonier, anesthésiste-réanimateur, écrivain, conférencier et auteur du roman "Hold Up sur la vérité" aux éditions Guy Trédaniel

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##LE_FACE_A_FACE-2023-01-26##

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Transcription
00:00 Nous serons hier, nous avons péché par sexisme, nous payerons, nous nous repentirons.
00:07 Sud Radio Bercov dans tous ses états, le face à face.
00:13 Le face à face du jeudi 26 janvier avec Jean-Jacques Charbonnier, anesthésiste, réanimateur,
00:19 mais aussi écrivain et conférencier, auteur de "Hold up sur la vérité" aux éditions Guy Tresniel.
00:24 Bonjour Jean-Jacques Charbonnier.
00:26 Bonjour docteur Charbonnier.
00:28 Bonjour monsieur Bercov.
00:30 Alors écoutez, votre livre, c'est un livre, je dirais quoi, de santé-fiction, de médecine-fiction,
00:37 ça se passe en 2038, c'est un livre, un thriller, d'ailleurs très très intéressant à lire, on ne le lâche pas.
00:44 Les américains, j'aime pas en plaider, le mot américain, il dit c'est un "page-turner",
00:50 c'est vrai qu'on n'a pas envie de lâcher, "Hold up sur la vérité",
00:55 mais en fait c'est un roman, je vous rappelle que vous avez été anesthésiste, réanimateur pendant 35 ans,
01:02 que vous avez été poursuivi pour vos travaux sur l'hypnose par des conseils de l'ordre des médecins
01:09 pour vous dissuader de faire des ateliers d'hypnose, on va en parler de tout cela,
01:14 que vous avez eu, bon, des contrôles fiscaux et tout ça, mais on vous a surtout surtout reproché
01:20 ces revenus d'atelier d'hypnose dans vos activités médicales, que vous avez été condamné à trois ans d'interdiction,
01:26 et ces trois ans c'est terminé, mais vous avez dit "nous on veut se battre",
01:30 que vous parlez dans votre livre de la xapine et des médicaments, parce que, juste je rappelle cela,
01:38 votre livre commence par dire qu'il y a des animaux qui transmettent la maladie aux hommes et aux femmes,
01:45 et du coup, eh bien on les élimine, on les élimine ses amis, on les tue, au nom effectivement de la santé.
01:54 Et en fait, dites-moi, madame Bovary c'est moi, disait Flaubert, Philippe Beauchat votre héros, c'est vous, Jean-Jacques Charbonnier ?
02:02 Oui, on peut dire ça, on peut dire effectivement qu'on reconnaît, enfin tous ceux qui connaissent mon histoire,
02:07 ils y sont tous, et si vous voulez, ce livre, j'ai voulu en faire un outil, un outil pour dénoncer en fait que
02:17 les fantasains du cartel de Big Pharma, eh bien, étaient dans tous les pouvoirs, que ce soit le pouvoir médical,
02:24 que ce soit le pouvoir politique, que ce soit les pouvoirs médiatiques, même,
02:30 et merci de me faire passer dans une émission de Grand Écoute, parce que, en fait, je crois que vous êtes le seul
02:36 à avoir ce talent de faire passer des gens qui ont enfin le droit à la parole, et puis surtout le pouvoir,
02:43 ça c'est beaucoup plus inquiétant pour une démocratie, le pouvoir juridique, même le pouvoir juridique
02:49 à un niveau de corruption, et j'en suis la preuve, puisque mon assurance professionnelle a décidé
02:56 de porter l'affaire devant la Cour Européenne des Droits de l'Homme à Bruxelles,
03:01 pour que, tout simplement, l'État français endamnise le préjudice que j'ai subi,
03:07 et tellement ils sont persuadés que j'ai été victime d'une injustice, ils financent ce recours, et donc, oui, oui, oui.
03:15 - Alors on va en parler, Dr Charbonnier, juste après cette petite pause, on va prendre tout le temps,
03:20 nous avons jusqu'à 14 heures, pour raconter ce qui vous est arrivé, et ce que vous avez vécu,
03:25 parce qu'effectivement, c'est un miroir de notre temps, et de ce qu'on vit aujourd'hui.
03:30 A tout de suite.
03:32 - Sud Radio. - Parlons vrai. - Parlons vrai.
03:34 - Sud Radio. - Parlons vrai.
03:35 - Sud Radio.
03:36 - Ici Sud Radio. Les Français parlent au français. Je n'aime pas la blanquette de veau. Je n'aime pas la blanquette de veau.
03:49 - Sud Radio Bercov, dans tous ses états.
03:52 - Et Dr Jean-Jacques Charbonnier, qui est avec nous, hold up sur la vérité.
03:58 Aux éditions Guy, Très Daniel, Dr Jean Charbonnier, vous avez été, vous êtes encore anesthésiste, réanimateur,
04:05 pendant 35 ans, vous avez exercé votre métier, vous le dites, sans avoir eu une seule mise en cause,
04:10 ni au pénal, ni au civil.
04:12 Vous avez été, vous êtes aujourd'hui, vous réalisez depuis 2014 d'ailleurs, vous le dites, depuis 8 ans,
04:21 des ateliers d'hypnose collective appelés TCH, Transcommunication Hypnotique, dont le but est de soulager les épreuves de deuil
04:29 et de calmer les angoisses de la mort.
04:32 Et puis, vous parlez des anxiolytiques, on va en reparler tout cela.
04:36 Au fond, qu'est-ce qui s'est passé ? C'est-à-dire que quand vous êtes passé de la totalité de votre métier d'anesthésiste réanimateur
04:47 et vous êtes intéressé à l'hypnose, comment c'est arrivé, qu'est-ce qui s'est passé, qu'est-ce qui a fait qu'à un moment donné,
04:53 on vous a dit "stop, ça va pas du tout".
04:55 - Ben, à partir du moment où j'étais devenu un petit peu le spécialiste de ces fameuses expériences de mort imminente,
05:02 des gens qui ont traversé des morts provisoires, on va dire, ils sont revenus enrichis de...
05:11 ils sont débarrassés des angoisses de la mort, clairement, et ils sont soulagés par rapport aux souffrances du deuil.
05:17 Donc, je suis devenu un petit peu le spécialiste français de ces expériences,
05:21 j'ai fait passer plusieurs tests de doctorat en médecine sur ce sujet,
05:25 et je me suis dit "c'est quand même dommage de devoir vivre un arrêt cardiaque pour en arriver à un tel apaisement devant la mort".
05:31 Est-ce que si on arrivait à suggérer cette expérience au hypnose, on n'en arriverait pas aux mêmes avantages ?
05:37 Et en fait, sur le premier millier de TCHists étudiés de façon statistique,
05:41 cette intuition était bonne, puisque 669 personnes sur 1067 % avaient donc coché la casse,
05:49 oui, je pense avoir eu une amélioration par rapport à tout ça.
05:53 - À l'angoisse de la mort, vous voulez dire, oui ?
05:55 - Oui, par rapport aux angoisses de la mort et par rapport aux souffrances du deuil,
05:58 parce que, bon, ils vont apparaître des défunts, enfin, peu importe, on croit ou on ne croit pas à tout ça, mais c'est bien autre chose.
06:03 Donc aujourd'hui, il y a plus de 30 000 personnes qui ont fait ces séances,
06:07 et à partir du moment où ces séances ont eu un certain aura, un certain succès,
06:12 c'est là où j'ai commencé à avoir des embêtements avec le Conseil de l'Ordre,
06:15 qui ont commencé tout d'abord en m'invitant gentiment, on va dire,
06:19 la première lettre, je m'en souviens toujours, c'était "on va vous inviter pour une conversation confraternelle à propos de vos activités",
06:28 et puis on m'a fortement conseillé de les cesser parce que ce n'était pas reconnu comme une activité médicale,
06:36 et qu'il fallait donc l'arrêter, donc j'ai continué, évidemment,
06:40 parce que je suis taureau à Sainte-Denis-en-Lyon, je suis assez têtu, il faut dire,
06:43 et donc c'est devenu de plus en plus pressant, puis c'est devenu ensuite menaçant,
06:48 et puis ensuite j'ai dû subir une expertise psychiatrique, quand même.
06:51 Donc le Conseil de l'Ordre m'a demandé une expertise psychiatrique, alors bon, il ne faut pas s'énerver,
06:58 la règle du jeu c'est ça, il ne faut pas s'énerver parce que si vous vous énervez, vous finissez comme professeur fourtier,
07:04 vous êtes interné, donc j'ai résisté à ça, la conclusion de cette expertise,
07:09 qui a été donnée un mois après, parce qu'il faut qu'ils réfléchissent quand même,
07:13 ils étaient 3, 4, un professeur d'expertise.
07:15 Et c'était quoi la conclusion ?
07:17 Eh bien il paraît que je suis normal, que je peux exercer la médecine.
07:21 Donc première étape franchie, il a fallu d'autres.
07:25 L'étape suivante ça a été le contrôle fiscal, mais ce n'est pas un contrôle fiscal ordinaire,
07:31 c'est que je me suis retrouvé en garde à vue, avec des brigadiers qui étaient stupéfiés,
07:36 parce qu'ils disent "vous n'êtes pas mesrine, on vous a pris pour mesrine, vous êtes simplet tout simplement,
07:41 c'est-à-dire que vous avez été très mal conseillé, vous avez un expert comptable qui est nul,
07:45 donc c'est vrai que j'en ai changé, je ne dirai pas qui c'est, mais j'en ai changé.
07:49 Et donc là, évidemment, dans ma comptabilité, toutes ces activités qui n'étaient pas médicales
07:58 avaient été donc données en activités médicales, et donc du fait...
08:02 Donc on l'a dit, ils fraudent le fisc, c'est ça, quelque chose comme ça ?
08:05 Voilà, alors tout était organisé quand même, et orchestré,
08:09 parce que dès le lendemain, normalement il n'y a que le bâtonnier, mon avocat,
08:13 les brigadiers, qui sont au courant d'une garde à vue.
08:16 Dès le lendemain, il y avait un article qui me flinguait sur la dépêche du midi,
08:20 avec ma photo, en disant "fraude fiscale", en disant "blanchiment d'argent",
08:25 enfin "blanchiment d'argent", tout ça a été débouté, hein.
08:27 Voilà, donc j'étais devenu l'afro-jojo, et c'est ça.
08:31 - Mais vous savez très bien docteur que le secret de l'instruction n'existe plus, hélas, hélas.
08:36 - C'est vrai, c'est vrai.
08:37 - Et alors, donc qu'est-ce qui s'est passé ?
08:39 Vous êtes devenu le mouton noir de la profession, c'est ça ?
08:43 - Ah ben là, tout de suite.
08:45 Donc en fait, ça a eu l'effet inverse,
08:47 parce que ma garde à vue, je ne sais pas si c'est une coïncidence ou pas,
08:50 elle est sortie le jour de la sortie de mon livre sur l'ATCH,
08:55 sur la méthode d'hypnose, et du coup,
08:58 ben, comme j'ai quand même, voilà, une page Facebook active,
09:03 les réseaux sociaux sont actifs, on fait quand même un contre-pouvoir,
09:06 du coup, il y a eu un grand courant de sympathie sur ce qui m'est arrivé.
09:10 Mon livre, donc, tous les médias qui normalement devaient m'inviter
09:15 ont récusé l'invitation, je n'en parlais pas à les médias,
09:19 mais bon, c'était programmé, tout a été donc exclu,
09:23 mais de ce fait, de cette publicité à l'envers,
09:27 et ben mon livre a grimpé dans les meilleures ventes,
09:31 du top 10 des meilleures ventes, donc ça a eu l'effet inverse,
09:34 du coup, mes amis Facebook sur ma page,
09:37 ils sont passés de 20 000 à plus de 100 000,
09:40 donc il y a eu un effet inverse, donc ça, ça finit de les énerver, je pense,
09:44 et donc du coup, ils ont trouvé autre chose,
09:47 ils ont trouvé autre chose, alors comme vous avez dit,
09:49 je n'ai eu aucun problème en 35 ans d'anesthésie,
09:52 ni au pénal, ni au civil, ça c'est exceptionnel,
09:55 c'est pas pour me monter, mais c'est exceptionnel dans une carrière d'anesthésiste
09:58 parce qu'on a toujours 4 ou 5 affaires,
10:00 des accidents, oui, voilà, je n'en ai eu aucune.
10:03 Et là est sorti du chapeau un patient
10:06 qui prétend, peut-être c'est vrai,
10:09 j'en sais rien, mais qui prétend avoir été conscient
10:12 pendant une de mes anesthésies.
10:15 Donc déjà, que l'affaire parte au pénal,
10:18 que je me retrouve en garde à vue pour ça, c'est complètement fou,
10:21 parce que tous les anesthésistes ont connu ça,
10:24 un de leurs patients qui à un moment donné dit avoir été conscient,
10:27 d'autant plus que c'est pas du réveil, c'est avoir été conscient,
10:30 il n'y a aucun signe de réveil objectif,
10:33 il n'y a pas une tension qui monte, il n'y a pas un pouls qui s'accélère,
10:36 il n'y a pas le malade qui sort de la table, c'est comme ça.
10:39 Il dit, il prétend avoir été conscient.
10:42 Et bien pour ça je me retrouve, je me retrouve quand même au pénal.
10:45 Et mon avocat est stupéfait, il me dit
10:48 "mais si le phénomène d'awareness ça existe sur 1 sur 20 000 anesthésistes,
10:51 il y aurait ça tous les jours".
10:54 - Et alors qu'est-ce qui s'est passé en vous retrouvant au pénal ? Il y a eu sanction ?
10:57 - Il y a eu sanction, déjà, ça c'était très étonnant.
11:00 Un an d'interdiction d'exercice.
11:03 Mon avocat me disant, moi c'est l'avocat du syndicat des anesthésistes,
11:06 l'avocat a dit "mais moi je comprends pas parce que moi j'ai défendu
11:09 des anesthésistes qui ont été reconnus en responsabilité
11:14 avec des homicides involontaires, c'est-à-dire avec morts de patients sur table,
11:17 qui n'ont pas été interdits un seul jour.
11:20 Et vous vous êtes interdit un an, mais c'est fou.
11:23 On va partir en appel, on part en appel, je prends 3 ans.
11:27 - 3 ans d'interdiction d'exercice, c'est ça ?
11:31 - 3 ans d'interdiction d'exercice, et en plus,
11:34 on peut pas avoir accès au dossier médical.
11:37 Alors ça c'est quand même fou ça.
11:39 Ça c'est jamais vu dans l'histoire de la justice française.
11:42 Depuis 1789, un avocat a droit à accès au dossier de l'instruction.
11:47 Là ça n'a pas été possible.
11:50 C'est un devise de forme, et donc normalement un procès est cassé.
11:54 Il n'y a pas eu d'expertise contradictoire,
11:56 je n'ai pas pu m'expliquer devant un expert,
11:58 donc l'expert a donné ses conclusions.
12:01 - Donc vous avez été interdit, les 3 ans d'interdiction ont eu lieu.
12:04 - Donc j'ai été interdit, et non seulement j'ai été interdit,
12:06 mais la cassation, on n'a pas pu y aller.
12:08 Cassation rejetée.
12:09 Et c'est pour ça que mon assurance professionnelle a décidé de financer
12:12 un recours à la Cour européenne des droits de l'homme,
12:16 tellement elle pense que cette affaire est injuste.
12:19 - Dites-moi docteur, on va continuer à parler de ça,
12:22 en tout cas c'est très intéressant,
12:24 mais est-ce que la véritable raison,
12:26 alors je vais me faire non pas l'avocat du diable,
12:28 mais l'avocat peut-être des rationalistes, ça n'a rien à voir,
12:31 en disant "oui mais les expériences de la mort imminente etc."
12:35 Est-ce que ce n'est pas encore, vous savez, toutes ces gens qui disent
12:38 "oui mais tout ça c'est de la fausse médecine, c'est de la paramédecine,
12:44 c'est, je ne dirais pas, du charlatanisme,
12:49 des gens qui disent "oui oui mais ça va trop loin avec ces hypnoses"
12:54 Je voudrais avoir votre avis là-dessus parce que quelque part,
12:56 il y a, comme vous le savez beaucoup mieux,
12:58 une très grosse polémique sur les médecines alternatives etc.
13:03 Est-ce que vous n'êtes pas, est-ce qu'on ne vous a pas fait entrer dans cette case ?
13:07 On en parle tout de suite et évidemment on attend tous vos réponses
13:11 après cette petite pause. Jean-Jacques Charbonnier.
13:14 Et vous nous appelez au 0826 300 300 pour interpeller le Dr Charbonnier
13:19 pour son livre "Hold up sur la vérité" aux éditions Guitre et Daniel.
13:22 A tout de suite sur Sud Radio.
13:24 Sud Radio, Bercov dans tous ses états.
13:28 Ici Sud Radio.
13:31 Les Français parlent au français.
13:36 Les carottes sont cuites.
13:39 Les carottes sont cuites.
13:41 Sud Radio, Bercov dans tous ses états.
13:44 Alors justement Dr Jean-Jacques Charbonnier,
13:46 je crois qu'il faudrait expliquer, vous savez, pour les très nombreux auditeurs
13:50 qui ne savent pas ce que c'est que l'hypnose,
13:53 la pratique de l'hypnose, la transcommunication hypnotique,
13:56 il faudrait expliquer, qu'est-ce que c'est exactement, en quoi ça consiste ?
14:00 Alors ce sont des séances collectives sur,
14:04 prodiguées sur 45 personnes.
14:06 Oui.
14:07 Ça dure 4 heures.
14:09 Donc dans une première heure, j'explique et je prépare les gens
14:12 à cette conception particulière de l'hypnose.
14:15 Parce qu'il faut quand même s'en préparer.
14:17 Ensuite, la partie hypnotique en elle-même dure 1h30.
14:21 Donc elle est faite avec des casques qui sont reliés à ma voix
14:25 et avec aussi un ingénieur du son qui travaille avec moi,
14:28 qui s'appelle Étienne Dupont,
14:30 et qui module le son en fonction de tout ce qu'on connaît sur l'hypnose,
14:35 les états de côté de modifié,
14:37 il y a les infrabasses, il y a l'alternance cerveau droit-cerveau gauche,
14:41 cohérence cardiaque, enfin il y a tous les trucs, si vous voulez,
14:43 qui permettent de voir ces états particuliers.
14:45 Donc ça, ça dure 1h30 et ensuite on partage.
14:48 Et ça, c'est le plus intéressant, on partage les ressentis.
14:54 Alors, il y a aussi une personne qui surveille l'atelier.
14:57 Donc jusqu'à présent, c'était Marc Levall,
15:00 qui était d'ailleurs un ancien journaliste de Sud Radio
15:03 et qui maintenant a une web TV qui marche très bien, ABC Talk,
15:06 et il s'en occupe, donc il est pris par le temps.
15:09 Il y a un psychothérapeute qui vient,
15:12 ou alors c'est Karine.
15:15 - Et les gens parlent entre eux, après vous les faites réagir ?
15:19 - Alors après, ils partagent.
15:21 Donc il y a ce partage qui est très intéressant,
15:23 on voit ce que les gens vivent.
15:25 Et donc ils racontent ce qu'ils ont vécu,
15:27 et moi avec ma petite expertise et mon expérience,
15:30 puisque ça fait plusieurs années que je fais ça,
15:32 je les renseigne et je leur dis voilà...
15:35 - Et ce sont des gens en bonne santé ou pas en bonne santé ?
15:38 Enfin c'est des gens de tout statut médical, etc. ?
15:43 - Oui, oui, ce sont des gens...
15:45 Bon, alors quelques-uns sont envoyés par des médecins traitants
15:48 parce qu'ils ont des angoisses liées à un deuil,
15:52 ou ils sont angoissés par la mort, et ça leur fait du bien.
15:55 Il y a beaucoup de médecins qui ont assisté à nos séances
15:57 et qui maintenant nous envoient leurs patients,
15:59 des psychiatres qui nous envoient leurs patients,
16:01 mais il y a aussi des gens qui veulent simplement faire une expérience,
16:04 parce que c'est un état modifié de conscience,
16:06 et il y a d'autres expériences qui se passent dans ces ateliers,
16:10 des états de conscience modifiés,
16:12 ou alors certains disent avoir accès à des vies intérieures,
16:15 d'autres faire un voyage galactique,
16:18 d'autres avoir des visualisations de leur futur,
16:20 enfin en tout cas ça apaise les gens.
16:22 - Et pas d'absorption de quoi que ce soit ?
16:24 - C'est ça le problème.
16:27 C'est ça le problème, parce que si Big Pharma...
16:30 Il y a eu un débat très intéressant,
16:33 j'ai eu une table ronde très intéressante à l'université de Liège,
16:37 avec Stephen Loray, le professeur Stephen Loray,
16:39 qui est à la tête du Coma Science Group,
16:41 et je lui ai dit "Pourquoi ne fait-on pas..."
16:43 donc je lui ai dit publiquement, c'était à l'université,
16:46 "Mais pourquoi ne fait-on pas une étude scientifique sur la TCH ?"
16:49 Et très malicieusement il m'a dit
16:51 "Ça serait très intéressant, mais il faudrait trouver un labo qui nous finance."
16:55 Et il a dit "On ne va pas trouver un labo qui finance une médecine
16:58 qui ne consomme aucun médoc."
17:00 C'est ça le problème.
17:01 C'est que toutes les médecines alternatives, actuellement,
17:04 sont violemment combattues.
17:06 On a commencé par attaquer, on a détruit l'homéopathie,
17:09 on a supprimé son enseignement à l'université,
17:13 et on a supprimé son remboursement,
17:15 tout simplement parce que c'était une thérapie
17:18 qui ne consommait pas de médicaments chers.
17:21 C'est ça le problème.
17:22 On a vu ce qui s'est passé avec la Covid,
17:24 c'était exactement la même chose avec l'hydroxychloroquine,
17:27 avec des articles pitouillés dans le Lancet,
17:29 mais tout le monde sait ça, même le Lancet l'a reconnu.
17:31 Donc tout est corrompu par des conflits d'intérêts,
17:34 et dans les revues à comité de lecture scientifique,
17:36 on peut déglinguer n'importe quelle thérapie,
17:39 si on veut la déglinguer.
17:40 L'homéopathie a été déglinguée de cette façon.
17:42 Donc il y a l'hydroxychloroquine aussi.
17:44 - Et pour vous, la transcommunication hypnotique
17:47 fait partie d'une médecine alternative,
17:49 mais comme il n'y a pas de médicament,
17:51 d'ailleurs vous parlez de la xapine dans votre roman,
17:54 dans "Hold up sur la vérité",
17:56 vous dites qu'effectivement on combat tout traitement
18:00 qui n'est pas un traitement avec des médicaments onéreux,
18:03 ou en tout cas, il n'y a pas que ça effectivement,
18:06 quand même docteur, il y a des médicaments qui ne coûtent pas cher,
18:08 et vous êtes d'accord que certains médicaments servent quand même ?
18:12 - Ah bien bien sûr !
18:13 Mais les médecines alternatives devraient travailler
18:16 non pas en compétition et en substitution,
18:19 mais en complémentarité.
18:21 On aurait tout à y gagner.
18:22 Vous savez quand on a un cancer, c'est quoi un cancer ?
18:25 C'est un voyant rouge qui s'allume quelque part,
18:27 donc nous qu'est-ce qu'on fait à l'hôpital ?
18:29 On enlève le voyant rouge, on fait de la radiothérapie,
18:32 de la chimiothérapie, de la chirurgie,
18:34 et je ne dis pas qu'il ne faut pas faire tout ça,
18:36 mais on n'a pas réglé le problème,
18:37 parce qu'il y a un autre voyant rouge qui s'allume après.
18:39 Donc toutes ces médecines holistiques dites alternatives,
18:42 elles travaillent en amont de la maladie,
18:45 et une fois qu'elle est déclarée, on peut s'aider de ça,
18:49 ça fait du bien aux gens,
18:50 et le problème c'est qu'on a vu naître une thérapie,
18:54 on a voulu tuer dans l'œuf l'ombrillon,
18:57 en tuant la thérapie,
18:59 et en s'attaquant à celui qui avait inventé cette technique,
19:04 parce qu'on a vu que ça marchait,
19:06 et vous savez qu'en France on est le premier consommateur mondial de psychotropes,
19:10 avec 15 millions de boîtes d'anxiolithiques vendues par an.
19:14 Vous le dites, 15 millions de boîtes d'anxiolithiques vendues chaque année,
19:17 c'est ça en France.
19:18 Chaque année, record mondial de consommation de psychotropes par habitant,
19:23 c'est un record qui n'est pas près de tomber,
19:25 avec des réactions comme ça,
19:28 le prochain sur la liste ça va être l'ostéopathie,
19:30 ça va être l'acupuncture,
19:32 parce que Big Pharma, vraiment, on l'a vu,
19:35 ce qui s'est passé lors de la...
19:36 Là les masques sont tombés quand même.
19:38 Moi aussi, je suis le premier étonné de ce qui m'arrive,
19:42 je ne pensais pas que le niveau de corruption allait envahir les pouvoirs,
19:47 mais tous les pouvoirs,
19:49 les pouvoirs médiatiques,
19:50 les pouvoirs politiques,
19:52 les pouvoirs médicaux,
19:54 et même juridiques,
19:55 c'est ça qui est le plus inquiétant dans une démocratie quand même.
19:58 Parce que tout le monde reconnaît que ce que je vis c'est anormal.
20:01 Et on a voulu m'attaquer en raison de ces ateliers.
20:04 Et en fait, quand on fait le bilan de tout ça,
20:08 c'est idiot,
20:09 parce que ça m'a donné une popularité que je n'aurais peut-être pas eue,
20:12 et en plus je ne fais plus que ça maintenant.
20:14 - Mais vos ateliers, vous les faites, vous continuez, on vous laisse les faire,
20:18 ça ne vous a pas empêché d'exercer la transcommunication hypnotique ?
20:22 - Je ne vois pas comment on pourrait empêcher ça.
20:25 Ou alors on est dans une dictature absolue.
20:28 Et il y a ce succès qui est là.
20:32 On a mis en place, par exemple,
20:34 3330 places sur 10 villes de France pour les 6 mois à venir,
20:40 en 4 jours tout était complet.
20:43 Donc si c'était nul, les gens ne viendraient pas,
20:45 il n'y a aucune publicité.
20:46 C'est vraiment le bouche à oreille,
20:48 c'est vraiment les gens qui font que le succès est là,
20:51 c'est grâce à ce qu'ils disent sur les réseaux sociaux,
20:53 c'est grâce à ce qu'ils échangent en famille,
20:55 c'est grâce à ce qu'ils échangent avec leurs amis
20:58 que ça devient ce succès.
21:00 Moi si le succès n'était pas là, il y aurait longtemps que j'aurais arrêté ça.
21:04 Mais bon, j'ai fait que ça a aidé les gens.
21:07 - Mais là vous avez le droit, Dr Charbonnier,
21:09 de reprendre vos activités d'anesthésiste réanimateur ou pas ?
21:14 - Oui, normalement oui, puisque la période d'interdiction se termine,
21:18 mais je n'ai pas du tout oublié,
21:19 parce que je vois que je suis beaucoup plus utile,
21:22 enfin beaucoup plus facilement remplaçable dans mon activité d'anesthésiste
21:27 que dans cette activité-là,
21:29 puisque pour l'instant on n'a pas mis en place de formation,
21:32 bien qu'il y ait des gens qui veulent se former à cette technique,
21:34 il y a des médecins qui veulent se former, des psychiatres,
21:37 ils ont commencé par voir que leur patient revenait apaisé,
21:41 progressivement avec une aide médicale
21:43 ils ont pu sevrer les anxiolytiques,
21:45 donc ils sont venus assister aux séances, ils ont vu.
21:48 - Et vous avez beaucoup de médecins aujourd'hui
21:51 qui travaillent avec vous, de psychiatres ou de pédopsychiatres, etc ?
21:55 - Oui, nous avons beaucoup de médecins qui nous envoient des patients,
21:58 parce que qu'est-ce qu'ils ont comme recours,
22:01 à part les médocs, les anxiolytiques, les antidépresseurs,
22:05 il n'y a pas grand-chose en médecine générale.
22:08 C'est surtout passer du temps avec les gens,
22:10 les écouter, leur faire vivre des expériences apaisantes,
22:14 ça c'est un des moyens, et ils ont trouvé que leur patient
22:17 était amélioré par rapport aux angoisses du deuil
22:20 et par rapport aux souffrances de la mort,
22:22 sans pour autant consommer beaucoup de médicaments,
22:25 et même en pouvant se vrer.
22:27 - Alors docteur, en tout cas c'est intéressant,
22:30 c'est bien de poser ça sous projecteur,
22:33 cette pratique que vous faites, ces ateliers d'hypnose collective,
22:37 alors évidemment moi je n'ai pas d'avis à avoir,
22:40 je n'y connais pas grand-chose,
22:42 mais en tout cas c'est bien d'en parler,
22:44 c'est bien d'en discuter,
22:46 le contester aussi pour certains,
22:48 mais voir vraiment dans les faits ce que ça apporte.
22:51 Alors je me suis demandé d'ailleurs,
22:53 alors vous avez écrit des livres sur l'hypnose,
22:55 et qu'est-ce qui vous a fait choisir le roman,
22:58 plutôt que raconter votre histoire,
23:00 qui est déjà suffisamment forte,
23:02 pourquoi ne pas raconter tel quel ?
23:05 Et plutôt sous forme romanesque,
23:07 c'est réussi, mais enfin voilà.
23:10 - Oui, j'ai préféré le roman,
23:12 parce que je crois que les gens,
23:14 bon ils ont envie de légèreté,
23:16 et dans le roman il y a beaucoup d'humour,
23:18 c'est un roman friand, mais il y a beaucoup d'humour,
23:20 vous en conviendrez, on rigole beaucoup,
23:22 d'ailleurs les gens me disent "on rigole beaucoup en lisant votre livre",
23:25 oui ça peut paraître bizarre pour un friand,
23:27 mais c'est vrai,
23:29 mais tout simplement parce que ça n'aurait pas été possible,
23:31 j'ai un éditeur exceptionnel,
23:33 Guitre Daniel, je suis fidèle à cet éditeur,
23:36 j'ai fait quelques petites...
23:38 - Oui, j'ai vu que vous avez fait plusieurs ouvrages avec lui, oui.
23:40 - J'ai fait plusieurs éditeurs,
23:42 mais vraiment lui, c'est quelqu'un d'ailleurs,
23:44 c'est lui qui m'a fait traduire à l'étranger,
23:46 c'est lui qui a fait cette diffusion,
23:49 il s'occupe bien des auteurs,
23:51 c'est un éditeur vraiment remarquable.
23:53 - Un bon éditeur c'est celui qui s'occupe bien de ses auteurs, c'est vrai.
23:56 - Voilà, exactement.
23:58 Et donc on a pris des précautions juridiques par rapport à ce livre.
24:01 Je n'aurais pas pu éditer ce livre,
24:03 tout simplement, je n'aurais pas pu l'éditer.
24:05 Et même, dans sa première partie,
24:08 il y a eu des corrections,
24:10 parce que le service juridique a dit qu'on prenait trop de risques,
24:14 par rapport au conseil de l'Ordre, par rapport à l'AIN,
24:16 donc j'ai vraiment émoussé le truc.
24:19 Et les gens qui connaissent ma vie et qui connaissent mon histoire,
24:24 bien sûr ils vont reconnaître tout le monde.
24:26 - Est-ce que l'Ordre des médecins vous a attaqué directement, ou pas ?
24:30 - Ah oui, l'Ordre des médecins m'a attaqué, clairement.
24:33 Il m'a attaqué,
24:36 bon la sanction était à moi d'interdiction d'exercice,
24:39 ça n'a pas été très violent,
24:42 mais déjà me faire subir une expertise psychiatrique,
24:45 ça semble complètement... - Oui, c'est pas mal.
24:47 - Il suffit de discuter quelques minutes avec moi
24:50 pour voir que je ne suis pas complètement brillé, il me semble.
24:53 - On demandera aux auditeurs du Sud Radio,
24:55 ça fait une demi-heure qu'on discute ensemble,
24:57 vous ne me paraissiez pas frapper d'un syndrome violent,
25:01 mon cher docteur Charbonnier.
25:03 Et justement on va demander aux auditeurs du Sud Radio
25:06 si certains connaissent l'expérience d'hypnose ou pas,
25:09 en tout cas on va en parler avec eux,
25:11 tout de suite après cette petite pause.
25:13 - Au 0826-300-300, à tout de suite sur Sud Radio.
25:17 - Sud Radio Bercov, dans tous ses états,
25:20 appelé maintenant...
25:22 - Ici Sud Radio,
25:25 les Français parlent au français.
25:29 Je n'aime pas la blanquette de veau.
25:33 Je n'aime pas la blanquette de veau.
25:36 - Sud Radio Bercov, dans tous ses états.
25:39 - 13h45 sur Sud Radio, et vous avez la parole,
25:42 chers auditeurs, au 0826-300-300,
25:45 vous continuez de nous appeler pour interpeller le docteur Charbonnier,
25:48 et on accueille tout de suite Robert de Marseille.
25:50 Bonjour Robert. - Oui, bonjour Robert.
25:52 - Bonjour M. Bercov, bonjour M. Charbonnier.
25:55 Je voudrais poser une question sur les EMI.
25:59 J'ai vu deux émissions, il y a quelques années,
26:03 sur les EMI, où ils parlaient de...
26:06 - Expérience de mort immédiate, c'est ça ?
26:08 - C'est ça, tout à fait. - D'accord.
26:10 - De personnes qui étaient traumatisées,
26:12 qui avaient eu un accident de la route,
26:14 ou de tout comme ça, qui étaient...
26:16 Par exemple, je vous prends l'exemple d'une femme,
26:18 qui était sur une table d'opération,
26:20 avec un céphalogramme plat, tout ça,
26:23 et elle a dit qu'elle s'est vue au-dessus de son corps.
26:27 - Oui. - Elle a décrit les personnages,
26:30 il y en a même qui chantait une chanson,
26:32 c'était les chirurgiens,
26:34 qui a relevé le numéro de sa table d'opération
26:38 qui se trouvait dessous,
26:40 mais, détail important, elle était aveugle.
26:44 Alors je voulais savoir si votre thérapie est différente de ça.
26:48 - Oui, est-ce que ce n'est pas l'expérience de la mort immédiate,
26:51 docteur Charbonnier, pour vous ?
26:54 - En fait, ce que je recrée dans la séance diplôme,
26:58 c'est la séquence événementielle typique
27:00 de celles et ceux qui vivent ces fameux arrêts cardiaques.
27:03 Je pense que monsieur veut parler de l'électrocardiogramme,
27:07 parce qu'on monitorise en général le cœur,
27:10 dans des opérations,
27:12 et le cœur peut s'arrêter,
27:14 et il y aurait 12 à 18% des adultes
27:18 qui vivraient ces expériences,
27:20 65% chez les enfants en arrêt cardiaque,
27:22 donc beaucoup plus,
27:24 parce que tout simplement les enfants n'ont pas encore
27:26 l'occasion de censurer les informations
27:29 par les apprentissages
27:31 qui sont dans nos sociétés occidentales réductionnistes,
27:33 censurantes sur tous ces états particuliers.
27:37 - Mais vous dites 12 à 18% déjà chez les adultes,
27:40 c'est beaucoup.
27:42 - Oui c'est beaucoup, il y aurait 60 millions d'expériences,
27:45 4% de la population,
27:47 alors ce n'est pas 4% de la population planétaire,
27:50 c'est 4% de la population médicalisée
27:53 qui peut récupérer des arrêts cardiaques,
27:56 donc c'est beaucoup, c'est beaucoup.
27:58 Et ces expériences, dans leur majorité,
28:01 il y a des expériences négatives, c'est vrai,
28:04 mais dans la majorité des cas,
28:06 font du bien aux gens,
28:08 sont apaisés par rapport aux souffrances du deuil,
28:11 et sont moins angoissés par rapport à leur propre finitude.
28:15 Et c'est ça, surtout, pour avoir étudié ces expériences
28:18 depuis 30 ans, c'est ça qui m'a le plus interrogé,
28:23 que fait-on de ces expériences ?
28:25 - Parce que vous, vous avez eu l'occasion de les regarder
28:28 en tant qu'anesthésiste réanimateur, c'est ça ?
28:30 C'est votre expérience d'anesthésiste réanimateur
28:33 qui vous a permis de passer à...
28:36 - Pas tellement, parce qu'au début,
28:39 j'étais dans un service de neurochirurgie en réanimation,
28:42 et voilà, je guettais tout ça,
28:45 j'allais presque interroger les gens,
28:48 alors vous l'avez vu le tunnel ou quoi ?
28:50 - Le fameux tunnel, oui.
28:52 - Je peux intervenir ?
28:53 - Allez-y, allez-y.
28:54 - Oui, parce qu'il y a d'autres expériences,
28:56 comme vous disiez, qu'il y en a qui traversaient les murs,
28:59 qui se voyaient traverser les murs,
29:01 et allaient trouver le tunnel,
29:03 le tunnel où la lumière était au bout,
29:05 et qui ont vu,
29:07 c'est un oppositionnel,
29:09 et qui ont vu les parents décédés,
29:12 qui leur ont dit, écoutez,
29:15 c'est pas le moment de retourner au tuyau.
29:17 - Oui, alors Robert, excusez-moi,
29:19 je voudrais poser une question,
29:20 c'est le rationaliste en moi qui pose une question,
29:23 est-ce qu'on n'a pas tous des visions,
29:25 des choses, on a tous, à un moment donné,
29:28 dans certains états,
29:29 et je pose la question au docteur Charbonnier,
29:31 qui nous fait voir, effectivement,
29:33 c'est toute la discussion qui existe depuis des décennies.
29:37 - Mais c'est pas justement dans ces expériences,
29:39 justement, problème cardiaque,
29:41 accident de la route, tout ça.
29:44 - Oui, mais pardon Robert,
29:46 on peut avoir des visions sans avoir eu
29:48 des accidents cardiaques, ou des...
29:50 Non, parce que moi je connais des gens,
29:52 très sincèrement,
29:53 qui, à la suite de, je ne sais pas,
29:56 d'un malaise, peut-être, etc.,
29:58 ont eu un certain nombre d'expériences,
29:59 sans aller jusqu'à la crise cardiaque.
30:01 - Docteur Jean-Jacques Charbonnier.
30:03 - Oui, alors, ça fait partie des états de conscience modifiés,
30:06 qui ne sont pas forcément, et vous avez raison,
30:09 le cas que lors de ces expériences de mort imminente,
30:12 il y a aussi des expériences transcendantes
30:15 qui arrivent lors d'expériences sous,
30:19 mettons, chamaniques, sous transchamanique,
30:22 avec certaines substances comme l'ayahuasca ou l'iboga.
30:25 Stanislas Grof, le professeur Grof,
30:27 avait fait des études sur LSD,
30:29 mais ce qui est très troublant,
30:32 c'est qu'on se rend compte que
30:34 les perceptions qu'ont ces personnes,
30:37 eh bien, normalement, sont impossibles
30:39 avec un cerveau normal,
30:40 comme si notre cerveau était finalement
30:42 qu'un filtre réducteur d'informations.
30:44 Il y a par exemple des gens qui ont vu des scènes
30:46 qui se trouvaient à distance de leur corps physique,
30:48 au moment où ils faisaient ces arrêts cardiaques,
30:50 qui ont pu décrire ces scènes
30:52 telles qu'ils les ont perçues,
30:54 et vérifier ensuite que ces scènes ont bien existé.
30:57 Eh bien, ça aussi, ces phénomènes de Rémy Duving,
30:59 on l'obtient dans les ateliers d'hypnose,
31:01 où des gens ont pu décrire des scènes
31:03 en décrivant l'habillement des personnes,
31:05 des habillements qui étaient quelquefois inconnus.
31:08 Alors là, on peut se poser des questions quand même.
31:10 On peut se dire, ouais, même si on ne comprend pas,
31:13 même si on n'explique pas,
31:15 il faut avoir l'humilité de dire que
31:17 la conscience est peut-être autre chose.
31:19 Et cette théorie que j'ai proposée
31:21 dans une thèse de doctorat en médecine
31:23 de François Lallier,
31:25 de conscience intuitive extra-neuronale
31:27 dissociée d'une conscience analytique cérébrale
31:29 qui pour le coup est bien dans la matière,
31:31 eh bien, elle explique d'une certaine façon
31:33 ces expériences.
31:35 Parce que si on conçoit que c'est le cerveau
31:37 qui fabrique la conscience,
31:38 toutes ces expériences sont tout simplement impossibles,
31:40 puisque on sait maintenant, depuis mars 2001,
31:42 les travaux de De Vries et Baker
31:44 ont montré que dans les 15 secondes qui suivaient l'arrêt cardiaque,
31:46 c'est excessivement court, 15 secondes,
31:48 on a une mort clinique,
31:50 un électroencéphalogramme plat,
31:52 et avec un électroencéphalogramme plat,
31:54 on a le pouvoir d'entendre, de comprendre de même.
31:56 - Bien sûr. Alors c'est toute la thèse,
31:58 écoutez, ça effectivement,
32:00 vous l'exposez,
32:02 c'est quelque chose qui doit être discuté,
32:04 mais on va interroger
32:06 d'autres, enfin nous avons
32:08 beaucoup d'autres auditeurs, que ça passionne.
32:10 - Oui c'est vrai André.
32:12 - Merci à Robert, et on accueille Chantal
32:14 de Prat, bonjour Chantal.
32:16 - Oui, bonjour, bonjour monsieur Bercov,
32:18 bonjour docteur Charbonnier.
32:20 Moi je vous suis depuis d'excellentes années,
32:22 sans le vouloir,
32:24 parce que, étant
32:26 par une pratique de Tao,
32:28 Taoïste, je connais
32:30 la conscience modifiée,
32:32 et j'en ai fait l'expérience depuis l'âge de 16 ans,
32:34 et j'en ai 68 ans.
32:36 Ça m'a permis d'assumer
32:38 des contrôles médicaux
32:40 extrêmement
32:42 contraignants, qui demandent
32:44 souvent une anesthésie locale,
32:46 et à la Peyronnie, vous avez l'aimable courtoisie
32:48 de me laisser 10 minutes de tranquillité,
32:50 pour entrer dans un état de conscience modifié,
32:52 et je n'avais pas besoin d'anesthésie locale.
32:54 Et c'était douloureux,
32:56 ce sont des opacifications de gastroplastie,
32:58 donc c'est pas évident.
33:00 Et tout ceci, pour moi, c'est paré,
33:02 normal, je l'ai appris à mon petit-fil,
33:04 je l'ai appris à tout le monde, et tout le monde le sait.
33:06 Et là je suis ravie que le docteur Charbonnier
33:08 puisse enfin venir sur une onde,
33:10 sur un média que tout le monde
33:12 écoute, et surtout passer
33:14 par le biais, justement,
33:16 d'un roman, pour que ce ne soit
33:18 pas juste élitiste,
33:20 et qu'on ne nous prenne pas pour des perchés.
33:22 Moi je descends de mon arbre pour vous parler.
33:24 Voilà.
33:26 - Merci Chantal. Alors,
33:28 docteur Charbonnier, effectivement,
33:30 il y a des gens qui diront
33:32 "oui, mais enfin tout ça, ce sont des
33:34 hélicubrations,
33:36 ces états de conscience modifiés",
33:38 et puis beaucoup d'autres, effectivement, et c'est vrai,
33:40 on parle de
33:42 choses qui existent,
33:44 qui sont là. La question que je voulais vous poser,
33:46 on est en fin d'émission,
33:48 mais on reparlera de tout cela,
33:50 bien sûr, est-ce qu'au fond
33:52 ce que vous dites, qui existe,
33:54 est-ce que ce n'est pas parce que encore
33:56 la recherche médicale,
33:58 la recherche neuronale,
34:00 la recherche neuroschirurgicale, la recherche
34:02 cognitive, n'a pas encore
34:04 atteint ces domaines, est-ce que ce n'est
34:06 pas encore de la terra incognita ?
34:08 - Ah bien sûr !
34:10 Et je dirais presque ta mieux,
34:12 parce qu'on n'est pas obligé d'expliquer
34:14 les choses pour
34:16 les accepter,
34:18 on est dans une société scientiste,
34:20 c'est-à-dire que les gens
34:22 ont l'impression que les choses existent à partir
34:24 du moment où il y a une démonstration scientifique,
34:26 et pour qu'une chose soit
34:28 reconnue scientifiquement, il faut qu'elle soit
34:30 reproductible et mesurable.
34:32 Or il y a plein de choses qui ne sont ni reproductibles
34:34 ni mesurables, à commencer par la création
34:36 de l'univers, l'amour, etc.,
34:38 mais qui existent pourtant.
34:40 C'est comme les barreurs de feu, les barreurs
34:42 de feu, ils existent et ils ont
34:44 une action thérapeutique, il y a des médecins
34:46 ouverts à ça, qui sont intelligents,
34:48 et qui s'en servent, même s'ils ne comprennent pas
34:50 comment ça marche. Pour des
34:52 douleurs de radiothérapie,
34:54 pour des brûlures,
34:56 on a pu constater de façon
34:58 cytologique qu'il y avait une amélioration
35:00 de ces soins
35:02 que l'on ne comprend pas. On ne sait pas comment
35:04 ça marche, mais ça marche. C'est ça l'essentiel.
35:06 C'est quoi l'essentiel de ma démarche ?
35:08 C'est de faire du bien aux gens, qu'ils se trouvent mieux
35:10 après. Ensuite, on croit ou on ne croit pas
35:12 à la réalité de l'au-delà, peu importe,
35:14 mais ce qu'on ne peut nier en tant
35:16 que médecin, que je suis et que je reste,
35:18 quoi qu'il en soit, je serai toujours
35:20 docteur en médecine et anesthésiste réanimateur,
35:22 ils pourront faire tout ce qu'ils veulent,
35:24 ils ne pourront jamais m'enlever mes
35:26 titres universitaires.
35:28 Jamais. C'est pas possible, c'est trop tard.
35:30 35 ans de preuve.
35:32 - Et donc, pour vous, ce qui est
35:34 important, c'est de laisser
35:36 ouvert le périmètre.
35:38 - Bien sûr.
35:40 C'est d'essayer de travailler
35:42 ensemble. Même si
35:44 il y a cette opposition financière
35:46 de Big Pharma qui compte.
35:48 - Oui, mais il n'y a pas que Big Pharma.
35:50 Mais vous n'êtes pas contre les médicaments
35:52 de façon théorique,
35:54 totale. - Bien sûr.
35:56 Mais je veux dire, il n'y a pas que les enjeux
35:58 financiers. La santé,
36:00 c'est ça le problème. C'est que
36:02 on a mis la santé comme étant
36:04 un moteur d'activité pour
36:06 faire un business. Et c'est pas ça.
36:08 - Absolument.
36:10 - Vous avez reçu ici mon collègue
36:12 et ami
36:14 le Dr Fouché.
36:16 Pour moi, lui, c'est un héros.
36:18 C'est un héros. Parce que moi, encore, je suis en fin de carrière.
36:20 Mais lui, il a sacrifié ça pour
36:22 ses idées. Et on est en raccord
36:24 sur tout ce qu'il a dit.
36:26 Félicitations aussi pour votre émission
36:28 sur les suspendus que j'ai écoutée.
36:30 Voilà. C'est grâce
36:32 à vous, franchement.
36:34 - Je ne connais pas un autre prénom.
36:36 Je ne connais pas un autre média
36:38 où on peut s'exprimer comme ça sur ces sujets.
36:40 - L'idée, c'est de donner la parole à tous
36:42 et de ne pas être, effectivement,
36:44 fermé ou borné. En tout cas, merci
36:46 Dr Jean-Jacques Charbonnier. On continuera
36:48 à parler de tout cela.
36:50 - C'était le Face à Face du jeudi
36:52 26 janvier avec le Dr Charbonnier,
36:54 médecin anesthésiste réanimateur,
36:56 écrivain, conférencier, auteur
36:58 de "All Dubs sur la vérité" aux éditions
37:00 Guy Tresdaniel. Tout de suite,
37:02 de Brigitte Leh. A tout de suite sur Sud Radio.

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