• l’année dernière
Génération Hit Machine revient pour un nouveau show exceptionnel qui va vous replonger dans le meilleur du Hit Machine des années 2000 avec toutes les stars qui ont marqué l’émission culte durant cette décennie. Rendez-vous incontournable des stars de la chanson jusqu’en 2009, l’émission s’invite une nouvelle fois au Dôme de Paris pour vous faire revivre la folie du Hit Machine !
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Ah au fait, ne rate pas CETTE vidéo ➤ https://www.youtube.com/playlist?list=PL-jmr0fX78h2GrQdmPB4_4Z7h4z84ZTab

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😹
Amusant
Transcription
00:00 La vraie version, c'est que j'ai rencontré Charlie dans une boîte échangeiste.
00:02 Bonjour, je m'appelle Charlie.
00:05 Je travaille dans ce métier magnifique qui est la télévision depuis offre
00:09 de très nombreuses années.
00:10 J'ai commencé comme assistant Va chercher et ensuite,
00:14 je suis devenu une star de la télévision.
00:17 Bonjour, je m'appelle Lulu.
00:19 J'ai été Va chercher numéro 2 dans la même équipe.
00:22 On a commencé ensemble chez De Chavannes et après, on est devenu star de télé.
00:25 Je travaille déjà chez Coyote Productions,
00:29 la société de Christophe De Chavannes.
00:31 Arrive un garçon pour un entretien qui doit gérer le Minitel,
00:35 qui était un peu la télématique de l'époque.
00:36 Et donc, il vient, il passe son entretien d'embauche avec Christophe De Chavannes,
00:41 ce qui était assez rare.
00:42 Il est pris alors que franchement, j'étais un peu étonné.
00:44 Et on l'installe dans le même bureau que moi, face à moi.
00:48 La vraie version, c'est que j'ai rencontré Charlie habillé en fée clochette
00:52 et moi en Peter Pan dans une boîte échangeiste.
00:53 Ceci est l'ancêtre d'Internet, on peut dire, Charlie.
00:57 Oui, au moins.
00:58 Un Minitel.
00:59 Il y a un petit clavier là, correctement.
01:00 Vas-y, ouvre-le-moi, parce que je vais te montrer.
01:02 Hop, je pousse, regardez.
01:03 Le clavier, comme sur un computer.
01:05 Ça va.
01:05 Et donc, grâce à ça, on pouvait envoyer sur l'antenne des messages, des sondages.
01:10 La moitié du temps, ça ne fonctionnait pas.
01:13 Et donc, moi, j'étais chargé d'envoyer des messages, des sondages,
01:15 de créer des jeux pour C'est le bon mardi.
01:17 Il faut se remettre dans le contexte, c'est une émission de débat
01:19 qui passe tous les mardis soirs en direct et qui cartonne.
01:23 Et nous, on est assistants, donc on est dans les couloirs.
01:26 On est des sous-merdes un peu mieux payés, déjà.
01:27 Oui, c'est ça.
01:28 Il nous propose de faire de l'antenne avec lui,
01:30 comme c'est même pas chroniqueur, c'est pour apparaître, c'est pour faire…
01:35 C'est-à-dire que les premières fois, on n'avait même pas de micro.
01:36 Oui, c'est vrai, c'est pour faire des petites apparitions un peu marrantes.
01:38 Les deux pauvres filles, quoi.
01:39 Voilà, donc l'émission est en direct et ça commence comme ça.
01:42 Ah, c'est la sorcie ?
01:43 Allez, on y va.
01:44 On dépêche.
01:45 Je vous sers tout de suite, même, messieurs.
01:53 Oui, ben vite.
01:55 Oh, mais quel maladroit !
01:58 Oh, je m'excuse.
01:59 Oh, je m'excuse, c'est Charlie.
02:01 Et au fur et à mesure, on devient, entre guillemets, chroniqueur,
02:04 mais chroniqueur un peu rigolo, un peu marrant.
02:06 Surtout moi, parce que lui, il est très chiant.
02:07 Non, pas du tout, c'était très, très drôle avant.
02:10 Un peu le Bernard Pivot en tiguel.
02:12 Le 8 Machines, en fait, naît d'une envie.
02:15 Un directeur des variétés de divertissement qui s'appelle Thierry Bizeau
02:18 veut mettre un grand coup de pied dans la fourmilière qui est M6 à l'époque.
02:21 C'est une image, hein.
02:22 C'est une image, bien sûr.
02:23 Ça n'a jamais été fourmilière.
02:25 Une ruche, peut-être.
02:26 Oui, et de nous à qui on propose, justement, de présenter une émission.
02:30 Et on est assez catégorique sur ce qu'on veut faire.
02:33 On veut faire une émission de variété, de divertissement,
02:36 mais avec des artistes présents.
02:38 Ce qui, à l'époque, se fait un peu sur les grosses émissions de variété,
02:41 évidemment, mais les petites émissions sur les petites chaînes,
02:43 c'est beaucoup plus rare.
02:44 Et à l'époque, en plus, c'était une petite chaîne.
02:46 Petite chaîne musicale.
02:47 Nous, on arrive, donc on va sonner...
02:50 Je vais faire une micro-sieste parce que ça va être...
02:51 On va sonner aux portes des maisons de disques.
02:55 On va dire "Ah, ce serait bien d'avoir quelques artistes".
02:57 Et ils nous envoient les artistes en développement.
03:00 Et à l'époque, en développement,
03:01 il y a plein d'artistes qui deviennent des...
03:03 On a marché sur la lune, là ?
03:03 Parce que je suis...
03:04 Non, pas encore, pas encore.
03:05 J'ai perdu le fil du temps.
03:07 "Mas all in".
03:08 -T'en étais où ? -Excusez-moi.
03:13 Et là, t'es tombé enceinte.
03:14 Excusez-moi, tu vas rester longtemps ?
03:16 Oui, parce qu'il y a longtemps que je n'en ai pas eu dans les mains.
03:17 Il faut dire que j'ai...
03:19 Donc... Dis-donc...
03:20 Non, mais c'est pas rapport...
03:21 Comment s'est organisée, Charlie, le lit de machine ?
03:24 La préparation.
03:25 Il y avait-il des réunions ?
03:26 -Est-ce que tu venais ? -Bien sûr.
03:27 -Bien sûr, je venais. -A quel jour ?
03:28 -Bien sûr. -A quel jour, à quelle heure ?
03:30 Alors, il faut redire les choses quand même
03:32 telles qu'elles ont été...
03:34 -Faites ? -Faites.
03:35 Merci, parce que je cherche le mot.
03:36 Lui, au début...
03:37 Voilà, c'est moi.
03:38 Ça lui passait un peu au-dessus.
03:39 -C'est vrai. -C'est-à-dire que voilà.
03:40 Lui, la télé, c'était pas son truc.
03:42 -Je faisais du vélo. -Ouais, il faisait du vélo.
03:44 Et il me disait en gros, "Ecoute, tu sais quoi ? Tu gères."
03:48 -Donc, c'était un peu... -C'est vrai que j'étais un peu con.
03:49 Je voulais faire confiance à ce type-là, mais bon.
03:52 -C'est trop tard. -C'est l'amour, ça.
03:53 On savait quand même quel genre d'émission on avait envie de faire
03:56 et surtout, on connaissait nos capacités.
03:58 Voilà, donc il y avait évidemment des réunions
04:00 organisées autour d'un ou d'une chargée de production.
04:02 Et après, forcément, l'équipe a commencé à s'étoffer
04:04 au fur et à mesure que l'émission...
04:06 -Devenait d'un succès. -Voilà.
04:08 Dans l'émission, on a toujours mis à l'antenne ce qu'on avait tourné.
04:10 -Il n'y a jamais eu de problème. -Oui, c'est ça.
04:12 Parce qu'en fait, on n'avait pas beaucoup de matière.
04:14 Enfin, je veux dire, matière...
04:16 L'émission, on la tournait. Hop, on la diffusait.
04:18 Dans la situation d'un tournage en réel, donc il fallait y aller, quoi.
04:21 Mercredi, tournage. Samedi, diffusion, en gros.
04:24 -Diffusage, non ? -Diffusage.
04:25 -Les Top Boys. -Les Top Boys.
04:26 À un moment arrive la mode des bandes de garçons.
04:30 Il a eu une idée. On va faire une parodie d'un titre
04:35 à la façon Boys Bound.
04:36 Mais c'était juste un extrait.
04:37 -C'était juste un tout petit bout. -Je vais le dire parce que sinon...
04:39 Et là, je me...
04:41 Ah non, mais c'était pas cette histoire-là.
04:44 En fait, les Boys Bound, c'est quand même hallucinant.
04:47 Je me souviens des Worlds Apart.
04:48 Tu l'as déjà dit tout à l'heure sur France Inter.
04:50 C'est trop...
04:52 Mais c'est pas possible.
04:53 Je me souviens des Worlds Apart qui viennent à l'émission.
04:59 Vous étiez cinq à l'époque ?
05:00 -Quatre, c'est déjà pas mal. -Quatre, c'est déjà pas mal.
05:02 Et on sent qu'il va se passer quelque chose.
05:04 On sent qu'il y a un phénomène.
05:06 Donc, du coup, je me souviens, on sortait d'une émission,
05:09 on rentre dans la loge et je dis à Lulu,
05:11 "Et si on faisait une parodie ?"
05:12 Il faut bien se souvenir qu'on fait ça pour se marrer.
05:15 C'est pas un disque. On n'y pense pas une seconde.
05:18 C'était juste pour faire un truc, un gag.
05:20 Voilà, une séquence dans l'émission.
05:21 Et ça n'est que lorsque...
05:24 Je me souviens, on était à New York.
05:25 Et notre patron nous appelle en disant,
05:28 "Il y a un Dance Machine spécial Boys Bend qui va se monter.
05:32 Est-ce que vous pouvez faire quelques plateaux ?"
05:34 Et sur le coup, on dit, "Oui, bien sûr, faisons des...
05:36 -On dit, c'est payé combien ? -Comme d'hab.
05:39 On lui dit, "Tu te souviens, on a une chanson où on rigole."
05:42 Il me dit, "Non, non, le faites pas.
05:44 Les gens payent leur place.
05:46 Ils vont pas apprécier que vous vous moquiez."
05:47 -Ou ils avaient peur qu'on se moque des groupes qui venaient et qu'on accueillait.
05:50 -Et nous, comme on est un peu frondeurs, on a dit,
05:52 "On va le faire quand même." -On est un peu quoi, pardon ?
05:53 -Frondeurs. Avec un "fr".
05:55 -Ah non, c'est moi, je suis Capricorne.
05:57 On va le faire quand même. Et c'est ce qui se passe.
05:59 C'est-à-dire qu'on fait quelques plateaux,
06:01 "Vous allez bien ? Salut."
06:02 Et à la toute fin, on décide de chanter "Le feu s'abreuve"
06:05 en se disant, "On verra bien."
06:06 -Et là ? -Et là, c'est le drame.
06:08 Non, mais là, ça se passe super bien.
06:10 C'est-à-dire que le public reprend et tout.
06:12 Et ça n'est que quand on sort de scène,
06:13 le patron de Sony Music à l'époque, qui vient nous voir et qui dit,
06:15 "Bon, maintenant, il faut faire un disque."
06:17 Et je me souviens avoir appelé notre patron à l'époque en lui disant,
06:21 "Ha ha ha ! Maintenant, on va faire un disque."
06:24 -C'est vrai que tu parlais beaucoup comme ça à l'époque. -Ouais, ouais, ouais.
06:27 Et là, il nous dit, "Vous n'allez pas faire un disque avec...
06:31 Vous allez faire un disque avec nous, avec M6."
06:33 Et c'est parti comme ça.
06:34 L'écriture du "Le feu s'abrouve", ça ne s'est pas fait comme ça,
06:36 -on est petit bonhomme. -Non, au moins 15 minutes.
06:38 -Chacun. -Au moins 15 minutes.
06:39 Au bas mot, en 40 minutes, voilà, tout est réfléchi.
06:42 Je crois que la décision d'arrêter, c'était une décision commune.
06:46 Il y a plein de conjonctures en même temps.
06:48 Moi, j'habitais aux États-Unis, etc.
06:49 Donc, ça faisait 7 ans que je faisais beaucoup d'animations.
06:51 -Il venait en bateau. -Voilà.
06:53 -C'était très cher. -Pédalo, crise du disque,
06:54 -souvenez-vous. -C'est à l'époque où les gens
06:56 vont voler sur Internet les morceaux des artistes.
06:59 Voilà. Les artistes américains,
07:00 on commence à sentir qu'ils vont moins venir.
07:02 Nous, on a travaillé longtemps dans l'ombre d'animateurs connus.
07:05 Et je crois qu'on a toujours un peu la trouille de l'année de trop,
07:09 l'émission de trop, tout est trop.
07:12 On a toujours été persuadés d'un truc,
07:13 c'est que l'antenne est arrivée vraiment par hasard
07:16 et que globalement, elle serait partie de la même façon.
07:18 Une quinzaine d'années après, le groupe M6 nous a demandé
07:21 si on voulait refaire le Hit Machine, un numéro spécial,
07:23 c'était l'an dernier, en janvier aussi ?
07:26 -En février, diffusion en février. -En février, voilà.
07:28 -Et donc, nous, on s'est dit "ben oui". -On a dit oui.
07:30 On a dit oui parce qu'on trouvait que c'était un bel hommage
07:33 à rendre à Charlie et Lulu,
07:35 surtout parce que c'est ce qui nous intéresse,
07:36 au public et aux artistes, parce qu'on les aime bien,
07:39 on est restés potes avec plein d'artistes.
07:40 Quand vous faites une émission,
07:41 vous ne vous rendez absolument pas compte qu'elle va...
07:45 -Vous dire un succès. -Oui, c'est ça, marquer les gens.
07:48 Après, c'est dans la rue, c'est des années plus tard,
07:50 quand vous vous promenez, vous vous baladez,
07:51 les gens vous disent "Hit Machine".
07:54 Et on se dit "Waouh", c'est ce que je souhaite
07:55 à tous les animateurs du monde,
07:57 c'est d'avoir ce rapport avec le public qui est quand même impressionnant.
08:00 Il ne faut pas trop toucher à ça, il faut être...
08:03 Comment on dit ?
08:05 -Humble. -Voilà, un peu d'humilité.
08:07 On ne s'en rend pas compte, mais il y a plein d'artistes
08:10 qui, avant d'être artistes, étaient des téléspectateurs.
08:12 Et moi, j'ai croisé Gims, qui est venu vers moi et qui m'a dit
08:16 "Rolala, mais j'ai qu'un seul regret dans la vie,
08:19 c'est de ne jamais avoir fait le Hit Machine".
08:20 Je me dis "Il déconne".
08:22 Il me dit "Non, parce que moi, je regardais la télévision,
08:25 et après, avec Section d'Assaut, c'est pile le moment où vous vous arrêtez".
08:29 Et il me dit "Voilà, j'ai qu'un seul regret, c'est ça".
08:32 J'ai croisé Dajouk, il m'a dit la même chose.
08:33 Ça aussi, c'est très appréciable d'avoir toute cette nouvelle génération
08:37 d'artistes qui, aujourd'hui, est très connue,
08:40 ils sont tous numéro un, et globalement,
08:42 ils regrettent de ne pas avoir été là pour le Hit Machine.
08:45 Alors que moi, je n'ai pas du tout ce problème-là,
08:46 parce que je n'en connais aucun.
08:47 Parce que déjà, à l'époque, je ne les connaissais pas.
08:49 Alors là, Charlie me soufflait qui était qui.
08:51 Parce que moi, mon truc, c'est le football et le vélo.
08:53 Donc Charlie m'aidait, il me disait "Fais gaffe, c'est machin".
08:55 Je ne sais pas qui sont les gens.
08:57 - Je suis moins fort en vélo. - Oui, mais il est fort en artiste.
09:00 [Générique]

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